marie- 26/11/2013 15h:28. Bonjour, Cette réforme me semble complexe !! Prenons l'exemple d'une commune de plus de 1000habitants et moins de 3500 comme dans la majorité des cas le nombre des conseillers est un chiffre impair prenons donc 15conseillers avec 8 femmes et 7 hommes il faut obligatoirement commencer la liste par une femme dans l'autre cas 8 hommes 27 Une alternative : le jugement majoritaire . Rappels Trois modes de scrutin généraux : •Scrutin majoritaire ‒Winner-Take-All ‒élection présidentielle (art. 7 de la Constitution) ‒élections législatives (art. L123 du code électoral) ‒élections départementales (art. L210-1 du code électoral) •Scrutin proportionnel ‒sièges attribués selon le nombre de voix •Scrutin Siles élections européennes de 2019 ont été une surprise avec une participation plus élevée qu'en 2014, (50,66% en 2019, représentant une Résultatsdu 2 d tour des élections législatives 2022 ‑ France. Candidat / Liste. % des votes exprimés. Ensemble ! (Majorité présidentielle) 38.57 % 8 002 419 votes. Dansla perspective de l’élection présidentielle de 2012, le nombre d’inscriptions sera vraisemblablement deux à trois fois plus important à l’automne 2011 et pourrait atteindre les 5 millions. Un million de Français établis hors de France sont inscrits sur les listes électorales consulaires. Insee Première. N o 1369 Paru le : Paru le 23/09/2011 Découvrir la collection. dsYIE. Live terminé Présidentielle Réélu, Emmanuel Macron promet que son nouveau mandat ne sera pas dans la continuité de celui qui s’achève » Avec un résultat de 58,5 %, le président sortant devance Marine Le Pen 41,5 % après dépouillement complet des bulletins. L’extrême droite atteint son plus haut niveau historique dans une élection présidentielle. Le taux d’abstention est de 28 %. LIVE CONTEXTE 4 Le 24/04 à 2315 L’essentiel De Jean-Luc Mélenchon à Eric Zemmour, les oppositions donnent le départ de la bataille des législatives Maintenant qu’Emmanuel Macron a été réélu, voici la bataille pour les législatives lancée par les oppositions. Le troisième tour commence ce soir », a déclaré l’ insoumis » Jean-Luc Mélenchon, arrivé en troisième position le 10 avril avec près de 22 % des voix, demandant de nouveau aux Français de l’ élire premier ministre » pour favoriser l’avènement d’un tiers état qui peut tout changer ». A sa suite, plusieurs figures de gauche, qui a payé ses divisions au premier tour de la présidentielle, ont appelé à l’union. Le candidat du Parti communiste français, Fabien Roussel, a souhaité un accord global » pour les élections législatives. Nous voulons tout faire pour être le plus unis possible autour d’un contrat de législature répondant aux aspirations des Français », a-t-il dit lors d’une déclaration à son quartier général. Nous appelons à créer partout toutes les conditions pour offrir une perspective de victoire à gauche dans ces territoires où l’extrême droite pourrait l’emporter », a-t-il ajouté. La candidate socialiste, Anne Hidalgo, a invité pour sa part, dans une vidéo sur Twitter, à reconstruire une gauche nouvelle » face à une extrême droite qui n’a jamais été aussi proche du pouvoir ». Le candidat d’Europe Ecologie-Les Verts EELV, Yannick Jadot, s’est réjoui sur Twitter que le pire » soit évité » au soir du deuxième tour, et a appelé à bâtir, sans se prononcer formellement pour l’union, l’alternative pour le climat, la justice sociale et la démocratie. » A droite, Valérie Pécresse, la candidate des Républicains LR à la présidentielle, a félicité M. Macron pour sa réélection, mais s’est inquiétée d’un score inédit » du Rassemblement national et des fractures » divisant la France. Mme Pécresse a désormais appelé à se concentrer sur les élections législatives, qui auront lieu le 12 et 19 juin, autour d’une droite engagée pour défendre le projet de redressement dont la France a besoin ». Le président du parti LR, Christian Jacob, s’est lui aussi inscrit dans l’opposition en vue des élections législatives. On veut rebondir avec les élus ancrés sur le terrain », a-t-il assuré, estimant qu’au contraire les députés marcheurs » n’ont pas d’ancrage ». A l’extrême droite, les prochaines élections occupaient également une place de choix dans les discours. Au pavillon d’Armenonville, Marine Le Pen a annoncé lancer la grande bataille électorale des législatives ». Les idées que nous représentons arrivent à des sommets pour un second tour de la présidentielle », a-t-elle déclaré, voyant dans son propre score une éclatante victoire » et la manifestation du souhait » des Français d’ un contre-pouvoir fort à Emmanuel Macron », qu’elle avait eu au téléphone juste avant. Eric Zemmour, candidat d’extrême droite ayant rassemblé 7 % des voix au premier tour, a mis dès dimanche soir la pression sur sa concurrente, affirmant que c’est la huitième fois que la défaite frappe le nom de Le Pen ». Le bloc national doit s’unir et se rassembler » en vue des élections législatives, a-t-il exhorté. Nous, on est pour l’union des patriotes et pas pour l’union des droites », lui a répondu le député RN Sébastien Chenu au micro de LCP. On considère qu’il peut y avoir des patriotes qui ne viennent pas de la droite, tout simplement », a encore dit ce proche de Mme Le Pen, avant d’ajouter On ne va pas se replier, se rétrécir, revenir à des histoires de boutique. » Il faudra des députés du Rassemblement national, les histoires de partis se régleront, mais ce n’est pas notre priorité », a encore assuré M. Chenu. Le 24/04 à 2155 L’essentiel Au Champ-de-Mars, Emmanuel Macron promet que nul ne sera laissé au bord du chemin » Emmanuel Macron estime depuis le Champ-de-Mars, à Paris, que les électeurs ont fait le choix d’un projet humaniste, ambitieux pour l’indépendance de notre pays, pour notre Europe ». Selon lui, les Français ont voté pour un projet républicain dans ses valeurs, un projet social et écologique, un projet fondé sur le travail et la création, un projet de libération de nos forces académiques, culturelles, entrepreneuriales ». Le président réélu dit vouloir porter son projet avec force pour les années qui viennent en étant dépositaire aussi des divisions qui se sont exprimées et des différences, en veillant chaque jour au respect de chacun et en continuant d’œuvrer à une société plus juste et à l’égalité entre les femmes et les hommes ». Selon lui, la guerre en Ukraine est là pour nous rappeler que nous traversons des temps tragiques ». Emmanuel Macron demande à ses supporteurs, dans un court discours, d’être bienveillants et respectueux », car notre pays est pétri de tant de doutes, de tant de divisions ». Emmanuel Macron promet donc une méthode refondée » pour gouverner la France, assurant que nul se sera laissé au bord du chemin ». Cette ère nouvelle ne sera pas la continuité du quinquennat qui s’achève », assure enfin le président sortant lors de son discours de victoire au Champ-de-Mars. Interrogé quelques courtes secondes au micro de TF1 après son discours, le président réelu juge que les scores sont moins serrés que d’aucuns le prédisaient et qui nous faisaient voir le précipice il y a quelques jours ». Le 24/04 à 2019 L’essentiel Marine Le Pen juge que son score est une éclatante victoire » En dépit de deux semaines de méthodes déloyales, brutales et violentes, les idées que nous représentons arrivent à des sommets », commence par dire Marine Le Pen, devant ses partisans réunis au pavillon d’Armenonville, dans le bois de Boulogne. Elle juge que son score est une éclatante victoire ». Des millions de nos compatriotes ont fait le choix du camp national et du changement. J’adresse ainsi ma plus profonde gratitude à tous ceux qui m’ont fait confiance au premier tour et tous ceux qui, par millions, nous ont rejoints au second », dit-elle encore. Je n’ai aujourd’hui aucun ressentiment ni rancœur. Enterrés, nous l’avons été mille fois, et mille fois l’histoire a donné tort à ceux qui prévoyaient ou espéraient notre disparition. Je ne peux m’empêcher de sentir une forme d’espérance. Ce résultat constitue, pour nos dirigeants français comme pour les dirigeants européens, le témoignage d’une grande défiance du peuple français à leur égard qu’ils ne peuvent ignorer. Selon elle, les Français manifestent ce soir le souhait d’un contre-pouvoir fort à celui d’Emmanuel Macron », parlant d’ une opposition qui va continuer à les défendre et à les protéger face au délitement de leur pouvoir d’achat, face aux atteintes aux libertés … face au recul promis par Emmanuel Macron de l’âge de la retraite, face à l’insécurité, l’immigration anarchique et au laxisme judiciaire ». Pour éviter cet accaparement des pouvoirs par quelques-uns, je poursuivrai mon engagement pour la France et les Français, avec l’énergie, la persévérance et l’affection que vous me connaissez », a promis, dimanche soir, la candidate du Rassemblement national, qui obtiendrait 41,8 % des voix, selon les premières estimations. Le 24/04 à 1934 L’essentiel Une abstention estimée à 28,2 % L’abstention au second tour de la présidentielle est estimée à 28,2 % par Ipsos-Sopra Steria dans son enquête pour France Télévisions, Radio France et France24-RFI-MCD. L’abstention s’élevait à 26,3 % au soir du premier tour, le 10 avril. Tout le live Ce live est maintenant terminé, merci beaucoup de l’avoir suivi Boris Johnson félicite Emmanuel Macron en français dans le texte Leurs relations n’ont pas toujours été simples, loin de là, mais Boris Johnson a félicité dans un tweet en français Emmanuel Macron pour sa réélection. Affirmant que la France était l’un des alliés les plus proches » du Royaume-Uni, le premier ministre britannique s’est dit heureux de continuer à travailler » avec le président français. De nombreux dirigeants européens saluent la victoire d’Emmanuel Macron La victoire d’Emmanuel Macron à l’élection présidentielle française est une magnifique nouvelle pour toute l’Europe », a réagi le chef du gouvernement italien, Mario Draghi, dans un communiqué. Les citoyens ont choisi une France engagée pour une UE libre, forte et juste. La démocratie gagne. L’Europe gagne. Félicitations Emmanuel Macron », a applaudi de son côté le premier ministre socialiste espagnol, Pedro Sanchez, dans un tweet. Le premier ministre irlandais, Micheal Martin, a lui aussi salué la réélection de M. Macron, dont il a souligné le leadership dynamique et méthodique, important non seulement pour la France mais aussi pour l’Europe ». Quant au premier ministre belge, Alexander De Croo, il a salué le choix fort » des Français contre l’extrême droite Ils ont opté pour des certitudes et pour les valeurs des Lumières. Je félicite chaleureusement EmmanuelMacron pour sa réélection et lui confirme notre besoin d’une Europe forte et solidaire. Nous serons au rendez-vous. » Félicitations Emmanuel Macron ! Une victoire importante pour la France, l’Europe, la démocratie ! » a également lancé sur Twitter le premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis. Grand chelem pour Emmanuel Macron en Auvergne-Rhône-Alpes Emmanuel Macron est arrivé en tête dans les douze départements de la région Auvergne-Rhône-Alpes, mais l’extrême droite progresse comme ailleurs en France dans ce territoire réputé modéré. Le président sortant cumule 56,76 % des voix dans la deuxième région française, en recul de plus de dix points par rapport à 2017 67,13 %, avec une abstention plus élevée 25,60 % que lors des précédentes présidentielles. Le département montagneux et rural de la Haute-Loire a connu le score régional le plus serré, avec 50,16 % pour Emmanuel Macron, qui devance son adversaire du Rassemblement national de 393 voix, avec une abstention inférieure au niveau national 22,76 %. Dans le Puy-de-Dôme voisin, également marqué par une abstention inférieure à la moyenne nationale 24,88 %, Emmanuel Macron fait en revanche mieux qu’au niveau national, avec 60,16 % des suffrages. En Haute-Savoie – un des départements de la région votant habituellement à droite –, il devance largement Marine Le Pen avec 61,66 %. Sans surprise, il fait son meilleur score dans le Rhône 68,66 % et à Lyon, berceau du macronisme 79,8 %, où il recule cependant par rapport à 2017 84,11 %. Très vite après l’annonce des résultats du second tour, Gregory Doucet, le maire écologiste de la ville, a appelé de ses vœux une alliance de la gauche pour imposer une cohabitation à Emmanuel Macron ». Parlant sur BFM Lyon, il a invité Jean-Luc Mélenchon, qui s’est imposé comme le leader de la gauche et des écologistes à l’issue du premier tour de la présidentielle », à mener les discussions. A Grenoble, où Jean-Luc Mélenchon l’avait largement dépassé au premier tour avec 38,94 %, le président sortant a finalement réuni 78,74 % des suffrages – contre 82,67 % en 2017. Le président Les Républicains LR de la région, Laurent Wauquiez, a gardé le silence, comme à l’issue du premier tour, marqué par la défaite cinglante de la candidate de son parti, Valérie Pécresse. Gaël Perdriau, le maire LR de Saint-Etienne et président de Saint-Etienne Métropole, a, de son côté, appelé Emmanuel Macron à faire le choix de l’unité nationale, celle qui transcende les clivages politiciens, en tendant la main à tous les républicains authentiques qui désirent sincèrement œuvrer au redressement de la France ». Olaf Scholz se réjouit de la réélection d’Emmanuel Macron En Allemagne, la réélection d’Emmanuel Macron a été accueillie avec un soulagement à la hauteur de la crainte qu’inspirait l’hypothèse d’une victoire de Marine Le Pen, écrit notre correspondant à Berlin, Thomas Wieder. Félicitations, cher président EmmanuelMacron, a tweeté le dirigeant social-démocrate allemand, Olaf Scholz. Tes électeurs ont envoyé aujourd’hui un signal fort en faveur de l’Europe. Je me réjouis que nous poursuivions notre bonne collaboration ! » Le chancelier social-démocrate SPD, dont le porte-parole a précisé qu’il avait téléphoné à M. Macron pour le féliciter, n’avait pas fait mystère de son souhait de voir le président sortant réélu. Au second tour, les Français auront le choix entre un candidat démocrate, qui croit que la France est plus forte dans une Union européenne puissante et autonome, et une candidate d’extrême droite, qui se range ouvertement du côté de ceux qui attaquent notre liberté et notre démocratie », avait prévenu M. Scholz dans une tribune cosignée avec ses homologues espagnol et portugais, Pedro Sanchez et Antonio Costa, parue dans Le Monde, jeudi 21 avril. L’Union européenne soulagée La réélection, dimanche, d’Emmanuel Macron à l’issue d’un second tour marqué par une progression de l’extrême droite a été applaudie dans les capitales européennes, qui ont souligné aussi les défis européens à venir pour le président français. Premiers à féliciter M. Macron, les dirigeants de l’Union européenne se sont réjouis que l’Europe puisse compter sur la France cinq ans de plus », selon les mots du président du Conseil européen, Charles Michel, qui représente les Etats membres. Je me réjouis de pouvoir continuer notre excellente coopération. Ensemble, nous ferons avancer la France et l’Europe », a abondé la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Lire aussi Emmanuel Macron renforcé sur la scène européenne après sa victoire à l’élection présidentielle Raz-de-marée pour Emmanuel Macron chez les Français des Etats-Unis, avec plus de 90 % des suffrages Sur l’ensemble des dix circonscriptions qui recouvrent les votes des Français vivant aux Etats-Unis un peu plus de 47 000 votes exprimés, Emmanuel Macron a récolté 90,6 % des voix, contre 9,4 % à Marine Le Pen. Le président sortant obtient au moins 90 % des voix dans les circonscriptions de Boston, où il enregistre son meilleur score 95,5 %, de San Francisco 93,8 %, de New York 93,6 % et de Washington 91,3 %. Il s’en approche dans les circonscriptions de Chicago 89,7 %, de la Nouvelle-Orléans 88,1 %, de Los Angeles 87,4 %, d’Atlanta 87 % et de Houston 86,1 %. Marine Le Pen enregistre, elle, son meilleur score dans la circonscription de Miami, où elle est néanmoins largement battue, avec 24 % des voix contre 76 % pour Emmanuel Macron. En ce qui concerne la participation, elle varie entre 26 % à Los Angeles et 41,1 % à San Francisco. Des chiffres qui révèlent une abstention très forte. La circonscription qui a le plus de votes exprimés est celle de New York plus de 11 700 bulletins, où la participation est de 39,4 %, suivie de San Francisco plus de 9 800 bulletins. Celle de La Nouvelle-Orléans est la moins dense, avec 252 votes exprimés. Il faut noter que les circonscriptions recouvrent parfois des zones plus larges que leur appellation. Par exemple, la circonscription de Los Angeles disposait de bureaux de vote en Californie du Sud Burbank et San Diego, mais également dans les Etats du Nevada Las Vegas, de l’Arizona Scottsdale et même du Colorado Denver. Emmanuel Macron, de la révolution » à la continuité La réélection du président sortant, dimanche 24 avril, avec 58,5 % des voix face à Marine Le Pen, ne doit pas grand-chose aux promesses de révolution » lancées en 2017, évanouies de longue date. Cette victoire tient plutôt à une recherche de statu quo et à un rejet de l’extrême droite. Lire aussi Emmanuel Macron, de la révolution » à la continuité En Occitanie, Emmanuel Macron en tête mais en net recul par rapport à 2017 Si l’Occitanie a réélu Emmanuel Macron 53,96 % devant Marine Le Pen 46,04 %, le président sortant a reculé dimanche dans les treize départements de la région par rapport à 2017, quatre lui préférant même la candidate de l’extrême droite. Emmanuel Macron l’a largement emporté à Toulouse avec 77,48 %, contre 22,52 % à Marine Le Pen, dans cette ville où Jean-Luc Mélenchon était arrivé en tête le 10 avril avec 36,93 %, devant le chef de l’Etat 26,42 %, la candidate du RN se plaçant loin derrière 9,54 %. Avec 72,17 % contre 27,83 %, Emmanuel Macron a aussi devancé Marine Le Pen à Montpellier, autre grande ville de la région et ancienne capitale du Languedoc-Roussillon, qui a fusionné avec Midi-Pyrénées pour devenir l’Occitanie. Mais à l’échelle des départements, le président sortant a reculé partout par rapport à sa première élection, notamment dans le Lot, où il est passé de 72,18 % en 2017 à 59,18 % cette fois. Les Pyrénées-Orientales 56,32 %, l’Aude 54,90 % et le Gard 52,15 %, ainsi que le Tarn-et-Garonne 52,02 % ont voté pour la candidate du Rassemblement national, déjà sortie renforcée au premier tour sur la façade méditerranéenne et dans les campagnes. A Carmaux, ville minière et natale du socialiste Jean Jaurès, dans le Tarn, appauvrie par la désindustrialisation, Marine Le Pen l’a aussi emporté, avec 53,73 %, contre 46,27 % à Emmanuel Macron. A Prades, fief du premier ministre, Jean Castex, dans les Pyrénées-Orientales, elle est créditée de 51,33 %, contre 48,67 % à Emmanuel Macron. Au premier tour, c’est le candidat de La France insoumise qui était arrivé en tête avec 27,12 %, devant la candidate du RN 25,17 % et le président sortant 21,09 %. En revanche, Marine Le Pen a été devancée à 47,98 %, contre 52,02 % au président candidat de la République en marche LRM, à Perpignan, commune dirigée depuis 2020 par son porte-parole, Louis Aliot, et qui se veut la vitrine du RN. La présidente PS de la région, Carole Delga, a estimé dimanche qu’avec la victoire d’Emmanuel Macron la République l’emporte », mais l’extrême droite n’a jamais fait autant de voix en France ». Ce qui n’a pas été exprimé dans les urnes risque de se transformer en de nouvelles tensions sociales », a-t-elle averti dans un communiqué, appelant à une opposition déterminée et crédible pour contrer le programme d’Emmanuel Macron, dur envers les plus faibles, complaisant avec les puissants ». De son côté, Louis Aliot s’est projeté vers les élections législatives des 12 et 19 juin, prônant sur France 2 un bloc populaire » contre un bloc élitaire » et disant redouter un troisième tour social qui se fera dans les rues ». Emmanuel Macron très largement en tête en Ile-de-France avec 73 % des voix Comme en 2017, Emmanuel Macron 73,02 % a largement devancé Marine Le Pen 26,98 % en Ile-de-France, où il a engrangé 2,2 millions de voix de plus que sa concurrente. L’abstention y est néanmoins très marquée, à 29,38 %. Elle culmine à 38,79 % en Seine-Saint-Denis, faisant une fois encore de ce département celui où les citoyens se sont le moins rendus aux urnes en Ile-de-France. Le président sortant a été plébiscité dans les Hauts-de-Seine 80,39 % et à Paris, où il a empoché les vingt arrondissements de la capitale – 13 étaient tombés dans l’escarcelle de M. Mélenchon au premier tour –, du riche 16e arrondissement 81,91 % au très populaire 19e 85,85 %. Les départements du Val-de-Marne 74,48 %, de la Seine-Saint-Denis 73,72 %, du Val-d’Oise 66,15 %, de l’Essonne 65,43 % et de la Seine-et-Marne 56,98 %, qui avaient tous placé l’ insoumis » Jean-Luc Mélenchon en tête à l’issue du premier tour, ont eux aussi rallié le président sortant avec des résultats sans appel. Les quartiers populaires ont fait barrage à la candidate RN, à l’image de Grigny, ville la plus pauvre de l’Hexagone, qui a donné la primeur à Emmanuel Macron 70,76 %, tout comme Saint-Denis 79,09 %, où le candidat avait fait un déplacement à quelques jours du scrutin. A Versailles 69,32 %, comme dans les arrondissements historiquement ancrés à droite dans lesquels Eric Zemmour avait percé au premier tour, le président sortant a fait carton plein. Ce raz-de-marée est toutefois légèrement plus ténu qu’en 2017 car les écarts de voix entre les deux finalistes se sont resserrés d’une élection présidentielle à l’autre. M. Macron affiche ainsi des scores en baisse de 4 à 7 points par rapport à 2017 et, logiquement, Marine Le Pen progresse dans l’ensemble des départements franciliens. C’est en Seine-et-Marne que la victoire est la moins nette, puisque les électeurs ont voté à 43,02 % pour Marine Le Pen. Ces résultats reflètent notamment la physionomie particulière du plus vaste département francilien, qui compte une kyrielle de petites communes rurales, moissonnées par la cheffe du RN. Le point sur le calendrier au lendemain du second tour Investiture, démission du premier ministre et formation d’un nouveau gouvernement… Dans le papier ci-dessous, on fait le point sur ce qui se passe à partir du lendemain du second tour. Lire aussi Emmanuel Macron réélu président quelles sont les prochaines étapes jusqu’aux législatives ? Marine Le Pen en tête d’un souffle en Provence-Alpes-Côte-d’Azur Après son grand chelem en Provence-Alpes-Côte-d’Azur en 2017, Emmanuel Macron a cette fois été devancé par Marine Le Pen dans trois des six départements de la région. La candidate du Rassemblement national était arrivée en tête dans cinq départements au premier tour. Victorieuse avec 50,48 % des suffrages soit six points de plus qu’en 2017, Marine Le Pen a devancé le chef de l’Etat grâce à sa domination dans les villages et les zones rurales, perdant par contre dans toutes les grandes villes, même à Toulon, seule métropole où elle était arrivée en tête au premier tour. Dans le Vaucluse, – un des départements les plus pauvres de France, où Emmanuel Macron était arrivé en tête en 2017 avec 53,45 % des voix –, c’est cette fois Marine Le Pen qui rafle la mise 52 %, en signant des scores de plus de 60 % dans nombre de communes rurales. Emmanuel Macron remporte en revanche sans surprise la ville d’Avignon, qui, après avoir placé en tête Jean-Luc Mélenchon au premier tour, a voté à plus de 62 % pour le président sortant. La candidate RN l’emporte dans le Var 55,10 % et les Alpes-de-Haute-Provence 51,45 %, avec des progressions de six à dix points en cinq ans. A Forcalquier Alpes-de-Haute-Provence, fief du député et ex-ministre de l’intérieur Christophe Castaner, le chef de l’Etat a devancé Marine Le Pen de plus de 19 points. Au premier tour, il y avait été dépassé de près de 12 points par Jean-Luc Mélenchon. Devancé au premier tour, le président candidat a refait son retard dans les Bouches-du-Rhône 52,08 % et les Alpes-Maritimes 50,13 %. Mais là encore, il signe des scores bien inférieurs à ceux de 2017, avec un recul de cinq points à chaque fois. Victorieux à Marseille 59,84 %, le chef de l’Etat recule là aussi nettement, après s’être imposé avec 64,42 % des voix au second tour de 2017. A Nice, ville dirigée par Christian Estrosi, ex-LR passé dans le camp présidentiel, il obtient 55,39 %, en recul également de cinq points par rapport à 2017. M. Macron s’est enfin imposé dans les Hautes-Alpes, seul département de la région qui n’avait pas placé Marine Le Pen en tête au premier tour. Avec 55,06 % des voix, il perd cependant neuf points par rapport à 2017. Ce soir, le pire a été évité », a réagi le maire de Marseille, Benoît Payan, qui avait appelé à voter pour le président sortant au second tour. Elu à la tête de la deuxième ville de France dans le sillage d’une large union de la gauche, l’élu marseillais a cependant formulé le souhait que soit prise en compte la voix de tous les Français, et notamment de celles et ceux qui se sont prononcés en sa faveur pour faire barrage au Rassemblement national ». Renaud Muselier, président ex-LR de la région PACA, s’est, lui, félicité que le rassemblement des républicains et des démocrates », qui avait déjà permis d’éviter le désastre de l’extrême droite aux régionales, [se soit] reproduit à l’élection présidentielle ». Bonjour BPM,Ils se sont prononcés à 86,14 % pour Emmanuel Macron contre 13,86 % pour Marine Le Pen. L’abstention est cependant extrêmement élevée, à 61,38 %. Nous ne disposons pas encore du résultat détaillé par pays. Bonsoir à tous les quatreSelon les résultats définitifs donnés par le ministère de l’intérieur, les votes blancs pour ce second tour de la présidentielle s’élèvent à 6,35 % et les nuls à 2,25 %, soit un total de 8,6 %, en repli par rapport à 2017, année où ils étaient au plus votes blancs et nuls sont comptabilisés et rendus publics, mais ils ne sont pas considérés comme des suffrages exprimés. En clair, les électeurs qui se déplacent pour glisser un bulletin blanc, une enveloppe vide ou un bulletin nul dans l’urne n’ont pas davantage de poids que les le code électoral, le vote blanc correspond à une enveloppe vide ou un bulletin vierge qui doit avoir les mêmes caractéristiques taille, couleur, grammage que les bulletins des candidats. Il se distingue du vote nul, déclaré comme tel lorsque le bulletin de vote est annoté, déchiré, avec plusieurs bulletins différents, présenté sans enveloppe ou s’il est considéré comme non réglementaire. Lire aussi A quoi sert le vote blanc ? Quelle différence avec le vote nul ou l’abstention ? Bonjour Bizarre,Les résultats viennent de tomber à Marseille, où Emmanuel Macron l’emporte à 59,84 % devant Marine Le Pen, à 40,16 %. L’abstention s’élève à 35,35 %. A Toulouse, le président sortant réunit 77,48 % des suffrages exprimés contre 22,52 % pour la candidate d’extrême droite. L’abstention est de 29,49 %. Dans le Grand-Est, Emmanuel Macron à 52,07 % Le président sortant arrive en tête dans le Grand-Est, avec 52,07 % des suffrages exprimés, contre 47,93 % pour Marine Le Pen. Mais là où il réalisait le grand chelem il y a cinq ans, il voit aujourd’hui la candidate du Rassemblement national s’imposer dans la moitié des dix départements de la région. Marine Le Pen gagne plus de 7 points aussi par rapport à 2017 dans un département sur deux de cette vaste région, à l’image de son score national. Il y a cinq ans, le candidat de LRM avait largement devancé la candidate d’extrême droite dans le Grand-Est, totalisant 57,94 % des suffrages. Cette fois, il la devance toujours, mais avec un score en baisse de près de 6 points. Marine Le Pen réalise ses meilleurs résultats dans les départements ruraux la Haute-Marne et les Ardennes, où elle frôle les 57 %, la Meuse 55,61 % ou encore les Vosges 52,41 %. En revanche, dans les départements plus urbanisés, le président réélu tire son épingle du jeu, avec un score confortable dans le Bas-Rhin près de 59 % et des résultats plus modestes en Meurthe-et-Moselle 54,42 %, dans le Haut-Rhin 52,90 % et en Moselle 50,46 %. Emmanuel Macron est également largement en tête dans les principales villes du Grand-Est, Strasbourg, Mulhouse, Reims, Colmar. A Nancy, il écrase la concurrence avec 76 % des voix. Mais dans toutes ces villes, il perd tout de même près de 5 points par rapport au second tour de 2017. A Hayange Moselle, seule municipalité du Grand-Est administrée par le RN et symbole de la désindustrialisation, Marine Le Pen a nettement renforcé sa position, avec près de 59 % des voix, 11 points de plus qu’en 2017. Pour la République, pour la France, pour l’Europe, je me réjouis de l’élection d’Emmanuel Macron et le félicite », a commenté le président LR du Conseil régional du Grand Est, Jean Rottner, ex-membre de l’équipe de campagne de Valérie Pécresse. La tendance régionale avait été amorcée dès le premier tour, qui avait vu Marine Le Pen s’imposer dans huit des dix départements du Grand-Est, à l’exception notable de l’Alsace, où Emmanuel Macron avait conservé la pole position. Ce 10 avril avait également été marqué dans le Grand-Est par les scores de Jean-Luc Mélenchon, avec, en particulier, près de 35,5 % à Strasbourg, loin devant le candidat écologiste, Yannick Jadot 6,41 %, dans cette ville gérée par les Verts. Comme dans le reste de la France, l’abstention a également progressé dans le Grand-Est, à 26,31 % au second tour, contre 24,69 % cinq ans plus tôt. Washington s’attend à une étroite coopération avec Macron Après le tweet du président Joe Biden, le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, a, à son tour, félicité le président français Emmanuel Macron pour sa réélection. Nous sommes impatients de poursuivre notre étroite coopération avec la France sur les défis mondiaux, en renforçant notre alliance et notre amitié longue et robuste », a tweeté le chef de la diplomatie américaine, qui est actuellement en déplacement à Kiev, où il rencontre le président ukrainien, Volodymyr Zelensky. Après dépouillement complet des bulletins, Emmanuel Macron obtient 58,54 % Le site du ministère de l’intérieur a communiqué les résultats officiels après le dépouillement de tous les bulletins. Avec 18 779 641 votes en sa faveur, soit 58,54 %, Emmanuel l’emporte devant Marine Le Pen, à 41,46 % 13 297 760 voix. Les deux candidats sont donc séparés par près de 5,5 millions de voix. L’abstention s’élève à 28,01 %. Sur les 48,7 millions d’électeurs inscrits, 13,6 millions n’ont pas voté. Sur l’ensemble des 32 millions de votes exprimés, il y a eu plus de 2,2 millions votes blancs 4,57 % des inscrits et près de 791 000 votes nuls 1,62 %. Deux à trois cents personnes place de la République à Paris pour protester contre la réélection d’Emmanuel Macron Dans le centre de Paris, 250 à 300 manifestants antifas » ont manifesté aux cris notamment de Macron dégage », se heurtant par moments à la police qui chargeait. Partis des Halles, ils ont scandé Marine Le Pen, c’est dégueulasse » et Manu Macron, c’est dégueulasse », ou Macron, dégage ! », jusque sur la place de la République, encadrés par un important dispositif policier. Sur le trajet, des vélos, scooters et poubelles ont été renversés et quelques projectiles jetés sur des camions des forces de l’ordre. La statue de la République a été taguée Le monde brûle ». Joe Biden félicite Emmanuel Macron Le président américain, Joe Biden, a tweeté, ce soir, un message dans lequel il se réjouit de la réélection d’Emmanuel Macron. Félicitations à EmmanuelMacron pour sa réélection », est-il écrit en amorce. La France est notre plus ancien allié et un partenaire clé pour relever les défis mondiaux. Je me réjouis de la poursuite de notre coopération étroite, notamment pour soutenir l’Ukraine, défendre la démocratie et lutter contre le changement climatique. De Jean-Luc Mélenchon à Eric Zemmour, les oppositions donnent le départ de la bataille des législatives Au Champ-de-Mars, Emmanuel Macron promet que nul ne sera laissé au bord du chemin » Marine Le Pen juge que son score est une éclatante victoire » Une abstention estimée à 28,2 % Le contexte Live animé par Charles-Edouard Ama Koffi, Brice Laemle, Simon Auffret et Marie Pouzadoux Image de couverture Emmanuel Macron parle devant les médias et ses partisans après l’annonce du résultat du second tour de l’élection présidentielle 2022 au Champs de Mars à Paris, dimanche 24 avril 2022 JEAN-CLAUDE COUTAUSSE POUR LE MONDE » Après une journée d’incertitude, le président sortant, Emmanuel Macron, a été réélu avec un score de 58,5 % des suffrages exprimés, devant la candidate du Rassemblement national, Marine Le Pen, qui rassemble 41,5 % des voix, après dépouillement complet des bulletins de ce second tour, les électeurs se sont moins mobilisés qu’à l’ordinaire. Le taux d’abstention s’élève à 28 %. Jamais une abstention aussi forte n’a été enregistrée à un second tour d’une présidentielle, à l’exception de 1969, quand les électeurs de gauche avaient, à l’appel de Jacques Duclos, candidat communiste éliminé au premier tour, massivement refusé de choisir entre bonnet blanc et blanc bonnet » Georges Pompidou et Alain Poher.Au Champ-de-Mars, face à la tour Eiffel, où plusieurs milliers de personnes étaient rassemblées, le président fraîchement réélu a eu un mot pour les abstentionnistes – Leur silence a signifié un refus de choisir auquel nous devrons aussi répondre » –, ainsi que pour celles et ceux qui ont voté pour lui afin d’empêcher Marine Le Pen d’accéder à l’Elysée. Je sais aussi que nombre de nos compatriotes ont voté ce jour pour moi, non pour soutenir les idées que je porte mais pour faire barrage à l’extrême droite. Et je veux ici leur dire que j’ai conscience que ce vote m’oblige pour les années à venir. Je suis dépositaire de leur sens du devoir, de leur attachement à la République et du respect des différences qui se sont exprimées ces dernières semaines », a rappelé M. résultats de l’élection présidentielle 2022 sont à retrouver sur cette page. Les premières estimations des résultats, calculées à partir des dépouillements effectués dans un échantillon de bureaux de vote, sont connues depuis 20 rédaction du Monde se mobilise pour vous faire suivre cette soirée d’élection, en particulier dans ce direct auquel participeront nos journalistes et photographes partout en France. Nos articles pour approfondir Les essentiels de la campagne De Jean-Luc Mélenchon à Eric Zemmour, les oppositions donnent le départ de la bataille des législatives Au Champ-de-Mars, Emmanuel Macron promet que nul ne sera laissé au bord du chemin » Marine Le Pen juge que son score est une éclatante victoire » Une abstention estimée à 28,2 % Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Découvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois ordinateur, téléphone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe. Politique Législatives Âge, parité, candidats sortants... Passage en revue des chiffres à retenir concernant les élections législatives des 11 et 18 juin prochains. Les élections législatives... en chiffres ! © Gillles ROLLE/REA / Gilles ROLLE/REA/Gillles ROLLE/REA La bataille a officiellement commencé. Ou, plus exactement, les 577... Ce mardi 23 mai, le ministère de l'Intérieur a dévoilé la liste définitive de tous les candidats inscrits pour les élections législatives des 11 et 18 juin prochains. L'occasion de regarder d'un peu plus près les chiffres-clés de ce scrutin plus incertain que jamais. 7 882 candidats Après une élection présidentielle pleine de surprises, les Français ont visiblement retrouvé le goût de l'engagement politique puisqu'il n'y avait jamais eu autant de prétendants à un siège de député depuis 2002 ! Beauvau a indiqué qu'il y avait cette année 7 782 candidats officiels aux élections législatives, soit 1 290 de plus qu'il y a cinq ans. En moyenne, il y aura donc près de 14 personnes en compétition dans chaque circonscription. En moyenne », bien sûr, car il existe de fortes disparités en fonction des territoires. 26 candidats à Clignancourt contre 3 à Wallis-et-Futuna Si l'on met de côté l'immense neuvième circonscription des Français établis hors de France », qui englobe une grande partie de l'Afrique du Nord et de l'Afrique de l'Ouest, la circonscription la plus convoitée est la 18e de Paris, laissée vide par le socialiste Christophe Caresche qui ne se représente pas. Parmi les 26 candidats en lice dans ce territoire surplombé par la basilique du Sacré-Cœur, on notera la présence du juppéiste Pierre-Yves Bournazel, de la militante féministe Caroline De Haas ou encore celle de l'ex-ministre du Travail Myriam El Khomri. Plus globalement, à Paris, aucune circonscription ne compte moins de 16 candidatures un chiffre élevé qui favorise une dispersion des voix et laisse moins de chance aux prétendants d'atteindre les 12,5 % des voix des inscrits nécessaires pour passer au second tour. À l'inverse, les habitants de la première circonscription de Wallis-et-Futuna ne pourront choisir qu'entre trois candidats les Divers gauche Napole Polutélé et Sylvain Brial, ainsi que le représentant des Républicains Hervé Michel Delord. L'UPR présente le plus de candidats Et les militants les plus représentés sont... les écologistes ! 911 candidats se sont inscrits sous cette étiquette, ou plutôt sous cette nuance » comme le nomme le ministère de l'Intérieur. Certains se feront donc face dans plusieurs circonscriptions. Si l'on se réfère maintenant uniquement aux partis politiques » traditionnels, c'est l'Union populaire républicaine de François Asselineau qui est parvenu à investir le plus de représentants, avec 574 candidats. Celui qui a réalisé 0,92 % des voix au premier tour de l'élection présidentielle l'a affirmé, ce mercredi matin, lors d'une conférence de presse. On ne peut que lui faire confiance, puisque dans la nomenclature du ministère, les porte-voix de l'UPR sont classés dans la catégorie Divers. Dans l'ordre viennent ensuite le Front national avec 571 candidats, La France insoumise 556, Les Républicains 480, La République en marche et le Parti communiste français 461, le Parti socialiste 414, Debout la France 389, et enfin l'UDI 148 et le MoDem 76. La parité..., c'est raté Parmi les 7 882 candidats de cette élection, on compte 4 538 hommes et 3 344 femmes. Une fois encore, la parité stricte est loin d'être atteinte, les candidates ne pesant que 42,4 % de l'ensemble des inscrits. Néanmoins, c'est plus de deux points de plus qu'en 2012. Mais qui sont donc les mauvais élèves qui ne respectent pas la loi ? Le service infographie du Figaro a épluché le tableur fourni par le ministère de l'Intérieur pour classer les partis politiques en fonction de leur respect de la parité. Avec 61 % de candidats titulaires hommes, Les Républicains se distinguent une nouvelle fois. Ils sont suivis de près par le Parti socialiste 56 %, Debout la France 55 %, le Parti communiste et La France Insoumise 53 %. De 18 à 89 ans La moyenne d'âge des candidats à cette élection législative approche les 49 ans. Six prétendants à l'Assemblée nationale sont dans l'année de leur 18 ans, notamment Morgane Guerreau, candidate dans la 4e circonscription du Val-de-Marne, qui est la cadette de ce scrutin. À l'autre extrémité se trouve la doyenne des titulaires Odette Simonet, candidate divers-droite dans la deuxième circonscription des Français établis hors de France, est née le 17 septembre 1927 et a donc près de 90 ans. Je m'abonne Tous les contenus du Point en illimité Vous lisez actuellement Les élections législatives... en chiffres ! 4 Commentaires Commenter Vous ne pouvez plus réagir aux articles suite à la soumission de contributions ne répondant pas à la charte de modération du Point. [Mis à jour le 24 mars 2014] Les conseillers communautaires sont désormais élus en même temps que les conseillers municipaux. Il importe d'expliciter de façon concrète ce système qui paraît complexe à mettre en œuvre, tant pour la confection des listes que pour leur recomposition entre les deux tours voir ci-dessous notre point III..Une analyse juridique de Lucie Lefébure, juriste, et Aloïs Ramel, avocat à la cour, SCP Seban et Associés• Afin de favoriser l’égal accès des hommes et des femmes aux mandats locaux et de renforcer la légitimité démocratique de l’intercommunalité, la loi n° 2013-403 du 17 mai 2013 établit de nouvelles règles en matière électorale, s’appliquant au scrutin de mars 2014. • Les conseillers communautaires sont désormais élus en même temps que les conseillers municipaux. Le scrutin de mars 2014 est double les citoyens éliront leurs conseillers municipaux et leurs conseillers communautaires.• Des listes de candidats au siège de conseiller communautaire devront être établies. Le régime est certes nouveau, mais le législateur s’est inspiré des règles applicables aux élections municipales, les transposant même Les règles générales en matière de confection des listesL’élection des conseillers communautaires a lieu en même temps que l’élection des conseillers municipaux. L’article du Code électoral dispose en effet que les conseillers communautaires sont élus pour la même durée que les conseillers municipaux de la commune qu’ils représentent et renouvelés intégralement à la même date que ceux-ci dans les conditions prévues à l’article ».A. Communes de moins de 1 000 habitants des règles spécifiquesDans les communes de moins de 1 000 habitants, aucune liste intercommunale n’est nécessaire. Le bulletin ne doit comporter que la liste des candidats aux élections municipales. En effet, les conseillers communautaires sont désignés au sein du conseil municipal, suivant l’ordre du du Code électoral dispose que les conseillers communautaires représentant les communes de moins de 1 000 habitants au sein des organes délibérants des communautés de communes, des communautés d’agglomération, des communautés urbaines et des métropoles sont les membres du conseil municipal désignés dans l’ordre du tableau ».Ordre du tableau. Ce classement des membres du conseil municipal dans l’ordre du tableau est prévu par l’article du Code général des collectivités territoriales. Ainsi, après le maire, prennent rang les adjoints puis les conseillers municipaux ». Les adjoints prennent rang selon l’ordre de leur élection, et entre adjoints élus sur la même liste, selon l’ordre de présentation sur la liste ». Les conseillers municipaux prennent rang par ancienneté de leur élection, depuis le dernier renouvellement intégral du conseil municipal ; entre conseillers élus le même jour, par le plus grand nombre de suffrages obtenus ; et, à égalité de voix, par priorité d’âge ».Par exemple, si une commune de 600 habitants détient 4 sièges au conseil communautaire, ils seront occupés par le maire et les 3 adjoints élus en pratique, les électeurs éliront en mars leurs conseillers municipaux et de facto désigneront leurs conseillers communautaires. Aucune inscription n’est à prévoir sur le bulletin, hormis la liste des candidats au siège de conseiller aucune obligation. Pour ces communes de moins de 1 000 habitants, le législateur n’a posé aucune obligation en matière de parité dans la composition des listes de candidats au siège de conseiller municipal. Il n’est donc pas obligatoire d’alterner des candidats de chaque sexe. Par conséquent, il en est de même pour les élections au siège de conseiller communautaire représentant des conseillers de communes de moins de 1 000 Communes de plus de 1 000 habitants l’obligation d’élaborer une liste de candidats au siège de conseiller communautaireL’élection des conseillers communautaires ayant lieu concomitamment à l’élection des conseillers municipaux, l’électeur devra choisir le même jour une liste de candidats au siège de conseiller municipal et une liste de candidats au siège de conseiller bulletin, deux listes. Les deux listes doivent figurer de manière distincte sur le bulletin, afin que la double portée du bulletin soit connue de manière claire par l’électeur. L’électeur n’aura donc à insérer dans l’urne qu’un seul bulletin. 1. Combien de noms doivent être inscrits sur la liste des candidats au conseil communautaire ?La liste des candidats au siège de conseiller communautaire doit comporter un nombre de candidats égal au nombre de sièges à pourvoir, augmenté d'un candidat supplémentaire si ce nombre est inférieur à cinq et de deux dans le cas inverse » article I. 1° du code électoral.Par exemple, si une commune possède 6 sièges à pourvoir au sein de l’organe délibérant de l’intercommunalité, 8 noms devront être inscrits sur la liste des candidats au siège de conseiller nombre de conseillers communautaires composant l’organe délibérant des communautés de communes, des communautés d’agglomération, des communautés urbaines et des métropoles et leur répartition entre les communes membres est, par ailleurs, fixé dans les conditions prévues aux articles et du de sièges à pourvoir. Il doit être constaté, au plus tard le 31 octobre, par arrêté du représentant de l’Etat dans le département lorsque les communes font partie du même département ou par arrêté conjoint des représentants de l’Etat dans les départements concernés dans le cas contraire. 2. Le choix des candidats est-il libre ?Tout d’abord, il est important de préciser que les règles d’inéligibilité et d’incompatibilité sont identiques à celles prévues pour les conseillers municipaux de la commune qu’ils représentent article du Code électoral.Autrement dit, peuvent être candidats aux élections communautaires les personnes pouvant se présenter aux élections oui. Elle s’applique aux élections des conseillers communautaires, et les candidats devront faire en sorte que la liste soit composée alternativement de personnes de chaque loi impose enfin une contrainte importante dans l’élaboration des listes peuvent figurer sur la liste de candidats au siège de conseiller communautaire que des candidats inscrits sur la liste des candidats au siège de conseiller municipal. Le législateur a voulu que nul ne peut être conseiller communautaire s’il n’est conseiller municipal ou conseiller d’arrondissement. » article I du Code électoral. Pour mettre en œuvre cette condition, le législateur a utilisé la technique du La technique du fléchage dans les communes de plus de 1 000 habitantsL’obligation pour les conseillers communautaires d’être également conseillers municipaux offre une marge de manœuvre très étroite pour établir les listes des candidats au mandat de conseiller ordre de présentationTout d’abord, les candidats au siège de conseiller communautaire doivent figurer dans l’ordre de présentation dans lequel ils apparaissent sur la liste de candidats au siège de conseiller municipal article I 2° du Code électoral.Règle du premier quartEn outre, tous les candidats présentés dans le premier quart de la liste intercommunale doivent figurer, de la même manière et dans le même ordre, en tête de la liste municipale. La direction générale des collectivités locales DGCL du ministère de l’Intérieur précise que ce pourcentage doit être arrondi à l’entier inférieur. Par exemple, si 9 candidats sont inscrits sur la liste intercommunale, seuls les deux premiers candidats inscrits sur la liste communautaire devront être identiques aux deux premiers candidats inscrits sur la liste municipale. Dans le cas où cette règle aboutit à 0, c'est-à-dire pour les listes communautaires avec moins de 4 candidats inscrits, le pourcentage est néanmoins arrondi à des trois premiers cinquièmesPour le reste de la liste intercommunale, la désignation des candidats n’est pas libre car tous les candidats aux sièges de conseiller communautaire doivent figurer au sein des trois premiers cinquièmes de la liste des candidats au conseil municipal » article I 5° du Code électoral. Ce pourcentage est également arrondi à l’entier inférieur. En d’autres termes, il convient d’être attentif lors de la confection des listes pour les élections municipales, car les candidats figurant dans les deux derniers cinquièmes ne pourront être désignés conseillers complémentaires » et cas particuliersLes candidats venant en complément du premier quart de la liste communautaire peuvent cependant être inscrits dans un ordre différent de celui qu’ils occupent au sein de la liste municipale, à condition de respecter leur ordre d’apparition dans la liste municipale. Autrement dit, la seule possibilité ouverte est de ne pas faire figurer l’ensemble des candidats aux élections municipales parmi ces candidats complémentaires » aux postes de conseiller le nombre de sièges de conseiller communautaire à pourvoir excède les trois cinquièmes de la liste municipale, la liste intercommunale reprend l’ordre de présentation des candidats au conseil municipal. Ainsi, pour établir la liste intercommunale, les candidats doivent au préalable rédiger avec minutie la liste municipale. C’est cette dernière qui va déterminer la rédaction de la liste manière concrète, la composition de la liste intercommunale, dans l’hypothèse où le nombre de sièges à pourvoir serait inférieur aux trois cinquièmes de la liste municipale, se divise en deux parties. Le premier quart de la liste intercommunale doit être l’exacte réplique du début de la liste municipale. La deuxième partie doit ensuite être constituée de candidats faisant partie des premiers trois cinquièmes de la liste municipale. Elle n’a pas à être la réplique exacte des trois premiers cinquièmes de la liste des candidats au siège de conseiller municipal mais doit simplement reprendre l’ordre de présentation dans lequel les noms de candidats d’un conseil municipal de 25 membres, la commune possédant 6 sièges au sein de l’organe délibérant de l’intercommunalité la liste intercommunale, qui devra faire figurer 8 candidats, sera composée des 2 personnes en tête de la liste municipale, puis 6 candidats choisis parmi les 13 candidats suivants inscrits sur la liste municipale. Ces 6 candidats peuvent être choisis librement, à la seule condition de respecter leur ordre d’apparition. Par exemple, le candidat n° 14 ne doit pas être inscrit sur la liste intercommunale avant le candidat n° 9, si ces deux candidats sont choisis pour figurer sur la liste intercommunale. La liste des candidats aux postes de conseillers communautaires pourra ainsi être constituée, par exemple, des candidats aux élections municipales n° 1, 2, 5, 6, 9, 10, 13 et 14, dans cet ordre, qui doit impérativement respecter l’alternance des sexes. La présence des candidats n° 1 et 2 est obligatoire. La présence des candidats n° 16 à 25 est interdite. En revanche, si la commune possédait 15 sièges de conseillers au lieu de 8, 17 noms devraient être inscrits sur la liste intercommunale et ce nombre excéderait les trois cinquièmes. Ainsi, la liste communautaire devrait reprendre l’ordre de la liste municipale, de 1 à tenu des très nombreuses restrictions pesant sur la désignation des candidats aux postes de conseillers communautaires, on peut se demander pourquoi le législateur a retenu ce système d’une ahurissante complexité au lieu d’imposer clairement la présentation de deux listes La recomposition des listes intercommunales entre les deux tours dans les communes de plus de 1 000 habitantsLes règles, en matière de recomposition des listes intercommunales entre les deux tours, sont identiques à celles applicables aux élections vertu de l’article du Code électoral, peuvent se présenter au second tour les listes ayant obtenu au premier tour un nombre de suffrages au moins égal à 10 % du total des suffrages listes peuvent être modifiées dans leur composition. Néanmoins, comme pour les élections municipales, elles ne peuvent être modifiées que pour inclure des candidats ayant figuré au premier tour sur d'autres listes, sous réserve que celles-ci ne se présentent pas au second tour et qu'elles aient obtenu au premier tour au moins 5 % des suffrages faut également noter que les candidats ayant figuré sur une même liste au premier tour ne peuvent figurer au second tour que sur une seule liste. Le choix de la liste sur laquelle ils sont candidats au second tour est notifié à la préfecture ou à la sous-préfecture par la personne ayant eu la qualité de responsable de la liste constituée par ces candidats au premier plus, la modification de l’ordre des candidats d’une liste intercommunale n’est possible que dans une seule hypothèse lorsque la liste municipale accueille des candidats venant d’une autre liste qui, ayant obtenu au premier tour plus de 5 % des suffrages exprimés, ne se maintient pas au second pratique, les deux listes municipales et intercommunales étant intimement liées, la liste communautaire est susceptible d’être modifiée, via un changement de la liste exemple, si l’intégration de candidats de listes différentes à la liste municipale conduit à modifier la tête de la liste municipale, alors la liste communautaire devra être également modifiée afin que son premier quart reste l’exacte réplique de la liste définitive, les règles s’appliquant à l’élaboration de la liste communautaire doivent également être appliquées en cas de recomposition de la liste municipale entre les deux l’ordre de présentation est modifié en dehors de l’hypothèse de l’intégration dans une liste de candidats en provenance d’une liste absente du second tour, la modification sera constitutive d’une faut également rester vigilant à toujours respecter l’obligation de parité en observant l’alternance des sexes sur la liste des candidats, qu’il s’agisse de la liste municipale ou de la liste tenu du délai très court pour fusionner les listes électorales et des équilibres politiques fragiles dans certaines structures intercommunales, les candidats se doivent d’être particulièrement vigilants dans leurs L'impact de la composition des listes sur le résultat du scrutinLa composition des listes communautaires ne doit pas être négligée car elle présente un enjeu important pour les listes, même minoritaires. En effet, le mode de scrutin des élections communautaires est identique à celui des élections municipales, pour les communes de plus de 1 000 habitants. Autrement dit, la liste arrivée en tête obtient la moitié des sièges à pourvoir et les autres sièges sont distribués à la proportionnelle à la plus forte moyenne entre les listes ayant recueilli au moins 5 % des suffrages l’opposition municipale peut être représentée au sein de l’organe délibérant des intercommunalités. Les candidats doivent donc établir avec attention la liste de candidats au siège de conseiller communautaire, car une liste qui obtiendrait au moins 5 % des suffrages exprimés, pourrait obtenir des sièges au sein de cet outre, des irrégularités dans l’établissement des listes de candidats ou dans leur recomposition entre les deux tours peuvent entraîner l’annulation des opérations électorales, si ces irrégularités ont eu une influence déterminante sur l’issue du noter. Les irrégularités dans l’élaboration ou la recomposition des listes communales ont également des conséquences directes sur la validité de la liste intercommunale. En effet, en cas d’annulation de l’élection de l’ensemble du conseil municipal d’une commune, le mandat des conseillers communautaires la représentant prendrait fin à la même date que celui des conseillers municipaux. L'hémicycle de l'Assemblée nationale, le 17 mai 2022 illustration - STEPHANE DE SAKUTIN / AFPSelon notre nouveau sondage Opinion 2022 réalisé par Elabe pour BFMTV, L'Express avec notre partenaire SFR publié ce mercredi, la Nouvelle union populaire domine légèrement dans les intentions de vote mais la majorité sortante conserverait son leadership en nombre de sièges. Elle n'est toutefois pas assurée d'obtenir la majorité absolue à l' tenue des législatives approche à grands pas et la tendance se confirme dans une dizaine de jours, à l'occasion du premier tour du scrutin le 12 juin, on devrait surtout assister à un duel opposant la Nouvelle union populaire écologique et solidaire - la Nupes rassemblant les principales formations de gauche - à la majorité présidentielle, unie sous la bannière "Ensemble!". C'est en tout cas l'un des principaux enseignements du nouveau sondage Opinion 2022 réalisé par Elabe pour BFMTV, L'Express avec notre partenaire SFR publié ce mercredi montre le coude-à-coude des deux coalitions rivales dans les intentions de vote exprimées pour la première phase de l'élection parlementaire. Si la Nupes devance de peu Renaissance ex-LaREM et ses alliés en pourcentages, ces derniers dominent dans le nombre des sièges qui seront attribués au Palais-Bourbon dans la future et c'est là l'autre enseignement de ce sondage, si la force politique soutenant le président de la République pourrait obtenir le plus grand nombre de sièges, elle n'a pour le moment aucune assurance de bénéficier de la majorité absolue au sein de la prochaine Assemblée réelle, offre standard question de méthodeAvant de dévoiler les intentions de vote livrées ce mercredi, il faut noter un changement de méthode à l'occasion de ce nouveau sondage Opinion 2022 le panel a cette fois été consulté - pour 81% de ses membres en tout cas - sur la base de l'offre réelle. En d'autres termes, le panéliste a répondu en ayant sous les yeux la liste des partis et des candidats concourant dans sa 19% restant, résidant généralement dans les grandes agglomérations où le découpage est plus complexe, ont quant à eux été interrogés selon la formule précédente, soit "l'offre standard", qui consiste en la proposition d'une liste de formations politiques potentielles sans précision de l'identité des prévalence de l'offre réelle dans cette nouvelle enquête a une conséquence mécanique elle tasse légèrement les résultats de la Nupes et d'"Ensemble!" en accordant une place nouvelle aux candidats divers gauche ou divers de vote il y a la Nupes, "Ensemble!" et les autresCe tassement est toutefois très relatif comme le montrent les projections révélées par Elabe ce mercredi. Avec 25% des intentions de vote en vue du premier tour des législatives, la Nupes, emmenée sous le leadership de Jean-Luc Mélenchon et de ses Insoumis, domine "Ensemble!" d'une courte tête. Ou plutôt d'une demi-tête, la majorité présidentielle cumulant pour sa part un taux de 24,5%.Le Rassemblement national plafonne quant à lui à 22%, loin devant l'attelage constitué par Les Républicains et l'UDI, jaugé à 12,5%, et surtout loin devant le "Reconquête" d'Eric Zemmour, enlisé à 4,5%.Les intentions de vote pour le premier tour des législatives selon notre sondage Opinion 2022 au 1er juin 2022. © ElabeDe 275 à 315 députés pour "Ensemble!", la majorité absolue pas assuréeMalgré tout, Renaissance ex-LaREM et ses alliés devraient récolter le plus grand nombre de sièges dans la prochaine session. Sans aucune assurance à ce jour de s'y assurer la majorité absolue. Celle-ci est fixée à 289 députés. Or, le nombre de représentants attribués pour l'heure à "Ensemble!" navigue dans une fourchette allant de 275 à 315 Nupes peut, elle, rêver d'un contingent s'étalant de 155 à 180 députés, une cohorte de représentants de gauche en progression de 82 à 107 sièges par rapport à 2017. Le Rassemblement national n'est lui pas très éloigné du quitte ou double son étiage actuel le situe entre 35 et 65 parlementaires soit un bond de 27 à 57 députés en comparaison de la précédente mandature.Pour les LR et l'UDI, l'heure est plutôt à l'écrasement en revanche le sondeur leur prête de 40 à 65 députés, soit une baisse en nombre de sièges comprise entre 96 et prjections en nombre de sièges selon notre sondage Opinion 2022 le 1er juin 2022. © ElabeL'heure des incertitudesUne incertitude qui rejaillit aussi sur les pronostics. Ainsi, quand 26% des Français une chute d'un point par rapport à la précédente mesure effectuée il y a quinze jours présument d'une victoire de la majorité sortante, ils sont 19% à parier sur la Nupes un score stable cette fois. 13% de nos concitoyens imaginent plutôt une victoire du RN à l'issue du scrutin soit un decrescendo d'un point.Ces différents blocs électoraux sont encore susceptibles de s'effriter d'ailleurs. Car si 70% des sondés se disent sûrs de leur choix, 30%, en creux, peuvent encore varier. Ce sont les sympathisants des Républicains qui paraissent les plus friables seuls 67% d'entre eux sont certains de soutenir effectivement leur formation dans les urnes le 12 juin, contre 80% de la base de la Nupes, 79% des électeurs déclarés du RN et 75% des électeurs ayant opté pour "Ensemble!".De manière générale, le flottement règne dans cette campagne législative. Les sondés ne sont plus que 44% - soit un recul de trois points - à dire leur certitude d'aller voter le 12 juin, 13% l'envisageant "sérieusement".La Nupes forte chez les jeunes, "Ensemble!" chez les seniorsCes quelques flous n'empêchent de tirer le portrait des différents électorats. La Nupes séduit surtout chez les jeunes, convainquant 44% des 18-24 ans et 33% des 25-34 ans. Il faut remarquer qu'avec 35%, la gauche fait aussi la course en tête parmi les cadres, mais ne persuade que 26% des salariés et ouvriers. "Ensemble!" s'arroge la plus grande part des 65 ans et plus 29% et des électeurs franciliens 33%.Enfin, les lignes de force du Rassemblement national recoupent les ouvriers, dont 41% le plébiscitent, les petites agglomérations - y totalisant 28% des intentions de vote - et les communes rurales, où il pourrait atteindre les 26%. Enquête réalisée auprès d'un échantillon de 2000 personnes représentatif des résidents de France métropolitaine âgés de 18 ans et plus, dont 1884 inscrits sur les listes électorales. Interrogation par Internet du 30 mai au 1er juin 2022. La représentativité de l’échantillon a été assurée selon la méthode des quotas appliquée aux variables suivantes sexe, âge, catégorie socio-professionnelle, région de résidence et catégorie d’agglomération. Pour les questions d’intention de vote, seules les personnes inscrites sur les listes électorales et ayant l’intention d’aller voter sont prises en compte. Pour les questions d’opinion, l’ensemble de l’échantillon est pris en compte. Marge d’erreur comprise entre 1,0 et 3,0 points de le Conseil constitutionnel rejette 27 des 99 recours déposés, celui de Blanquer validé"Nous ne sommes pas un tribunal" la France insoumise se justifie après la lettre ouverte de Taha BouhafsChristophe Béchu nommé ministre de la Transition écologique en remplacement d'Amélie de Montchalin D'après les observateurs de la vie politique angolaise, le Mouvement populaire de libération de l'Angola MPLA, au pouvoir depuis l'indépendance en 1975 de cette ancienne colonie portugaise d'Afrique centrale, n'est pas assuré de la victoire lors des élections législatives qui se tiennent ce mercredi 24 août. Un vent d'espoir semble à l'ordre du jour, alors que de nombreux Angolais interrogés par nos confrères de l'AFP ont confié leurs envies de changement », dans ce pays de 33 millions d'habitants, l'un des plus pauvres et inégalitaires au effet, les sondages prédisent un duel serré entre le MPLA de João Lourenço et l'opposition que l'on peut situer à droite dominée par l'Unita d'Adalberto Costa Júnior, 60 ans. En 2017, João Lourenço l'avait emporté avec 61 % des voix. Cet ancien militaire avait succédé en douceur à l'ex-homme fort José Eduardo dos Santos qui l'avait désigné comme dauphin, après 38 ans de règne. Aussitôt, il lui tournait le dos en lançant, à la surprise générale, une vigoureuse campagne anticorruption. Il est candidat à un second mandat et a de bonnes chances d'être réélu le 24 août, bien qu'il ait peiné à tenir les promesses de son premier mandat, estiment nombre d' d'artillerie formé en URSS avait promis des réformes radicales, mais la pauvreté reste criante, dans un climat d'inflation galopante. La popularité du MPLA est faible, surtout dans les villes », souligne à l'AFP Borges Nhamirre, de l'Institut d'études de sécurité ISS à Pretoria. Lourenço avait promis plus de transparence, moins de corruption. Aujourd'hui, sa gouvernance est perçue comme autoritaire ». La baisse des cours du pétrole avait déjà mis l'Angola en grande difficulté. Le moins que l'on puisse dire, c'est que le Covid-19, puis les impacts de la guerre en Ukraine n'ont rien LIRE AUSSICet Angola que le président Lourenço doit redresserUne profonde récession économiqueHéritant d'une économie dépendante du pétrole et en récession, il monte un ambitieux plan de réforme visant à varier les sources de revenus et à privatiser les entreprises publiques. Pour les économistes, la volatilité des prix de l'or noir n'est pas la principale cause des difficultés économiques que traverse le pays, mais la gestion des revenus pétroliers. Le problème, c'est que la majorité de la population n'a pas bénéficié de ces réformes », estime Marisa Lourenço. Une grande partie des 33 millions d'Angolais ont du mal à se nourrir, confrontés à l'inflation, mais aussi à la pire sécheresse depuis 40 ans. Beaucoup jugent désormais la campagne anticorruption comme sélective et politiquement motivée, alimentant les divisions au sein du parti au mort de Dos Santos en juillet a encore plombé le président Lourenço, déclenchant une querelle publique avec plusieurs de ses le changement de cap par rapport à l'ancien régime a été salué à l'étranger où sa réputation reste plutôt solide. João Lourenço a récemment joué un rôle de médiateur dans des pourparlers entre Kinshasa et Kigali, dans un contexte d'escalade des tensions entre ces voisins. Lors du lancement de sa campagne électorale le mois dernier, il a notamment promis de nouveaux hôpitaux et de meilleurs transports. Il est marié à Ana Dias Lourenço, ancienne ministre qui a aussi représenté l'Angola à la Banque mondiale. Ils ont six et son adversaire, Adalberto Costa Júnior, se disputent sur les affiches le titre de candidat du peuple », même si en Angola les candidats sont toujours issus de l'élite », souligne l'analyste politique indépendante Marisa Lourenço. Le temps des élections, les classes modestes sont LIRE AUSSIPourquoi l'Angola doit diversifier son économieL'Unita en quête d'un nouveau souffleChemise cravate, face caméra, ton posé et pédagogue Adalberto Costa Júnior s'est invité depuis le début de la campagne dans le quotidien des Angolais. Sur les réseaux sociaux, le principal opposant du président sortant João Lourenço, front dégarni et larges sourcils, est devenu une figure appréciée du pays d'Afrique australe, pauvre en dépit d'immenses richesses en pétrole. On lui attribue le mérite d'avoir revigoré l'opposition, relevant le défi le plus sérieux dans le pays lusophone depuis des décennies. Il y a clairement un buzz autour d'Adalberto Costa », avance Alex Vines, spécialiste de l'Angola au think tank Chatham en 1962 à Chinjenje, à 700 km au sud de la capitale, il tranche avec le président sortant et les caciques du parti au pouvoir il n'a pas combattu pendant l'interminable guerre civile opposant MPLA et Unita 1975-2002. Encarté à l'Unita dès l'indépendance, à l'adolescence, ACJ » part au Portugal en 1980, où il représente le parti auprès de la diaspora et du gouvernement de l'ex-pays colonisateur. Il obtient un diplôme d'ingénieur électrique puis la nationalité portugaise, à laquelle il devra renoncer en 2019 après des critiques nourries de ses adversaires politiques. Ce n'est qu'en 2003, au lendemain de la guerre civile, que Costa Júnior revient définitivement en Angola. Le fils de bonne famille devient porte-parole de l'Unita et se fait rapidement remarquer par ses qualités d' un peu moins d'un an, cet homme de 60 ans à la silhouette élancée, beau parleur, a réussi à rallier plusieurs partis d'opposition, notamment la coalition CASA-CE d'Abel Chivukuvuku qui avait remporté près de 10 % des voix en 2017, pour renforcer ses chances de détrôner le président sortant. Le temps est venu de construire un pays meilleur, sans promesses irréalistes et sans projets mégalomanes », avait-il lancé en décembre, lors de sa réélection à la tête de son parti, l' observateurs lui donnent peu de chances de victoire face à un parti présidentiel encore dominant sur la scène politique nationale et réticent à laisser le pouvoir, détenu depuis l'indépendance en 1975. Mais Adalberto Costa Júnior est nettement le candidat le plus populaire », estime aussi Marisa Lourenço. École, hôpital, santé… dans chacune des courtes pastilles qu'il publie régulièrement sur les réseaux sociaux, ACJ », comme il est surnommé, attaque sans relâche le bilan du MPLA au pouvoir, dont il dénonce la programme politique libéral et pro-entreprises parle peu aux Angolais les plus pauvres. Mais l'attrait de l'opposition repose largement sur un désir de changement », plus qu'à une adhésion à un programme, souligne Alex Vines. Les loyautés post-guerre civile continuent à peser et les électeurs votant d'abord pour le parti, le MPLA reste largement favori », estime en revanche Mme Lourenço. Surtout dans les campagnes. Et le spectre d'éventuelles irrégularités lors du vote diminue encore les chances d'une victoire nette pour ACJ », note l' LIRE AUSSIL'Angola tourne la page Dos Santos

le plus grand nombre dans une élection