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auKZ.
1 Quand mon médecin m’a dit qu’on allait arrêter la chimiothérapie pour des soins de confort dits palliatifs, je ne voulais pas y croire, je me disais il s’est trompé, ce n’est pas possible, pas moi ... alors que j’ai de plus en plus de douleurs, que je me sens de plus en plus fatigué, que j’ai du mal à me déplacer, que j’ai beaucoup maigri. Comment dire ? ...Pour moi, il y avait encore de l’espoir, je pensais sans me faire trop d’illusion quand même que je finirai par aller mieux... Que je passais une mauvaise passe. Ce fut comme une sentence. » 2 Le jour où le Dr L. m’a annoncé que mon mari n’aurait plus de traitement sous-entendu curatif, j’ai cru que le ciel allait me tomber sur la tête. Une chape de plomb s’est abattue sur moi. Je me suis mise à trembler, j’étais abasourdie. Vous savez on s’accroche toujours à l’idée que celui qu’on aime va s’en sortir. Je lui en ai terriblement voulu et, en même temps, j’apprécie qu’il m’ait parlé même si ce n’est pas ce que je voulais entendre. J’aurais préféré qu’il me dise que la réponse aux traitements était bonne. On est maintenant sur une voie de garage. Je suis épuisée, tout cela pour rien. Le pire, je crois pour moi c’est que j’en veux à mon mari alors que ce n’est pas de sa faute. »Les soins palliatifs une confrontation au réel de la mort3La question de la prise en charge des patients en échappement thérapeutique, dits incurables, et de leurs proches s’affirme, depuis quelques années, comme le domaine spécifique des soins palliatifs à l’hôpital. La création de structure comme les unités de soins palliatifs, les équipes mobiles de soins palliatifs, les réseaux de soins palliatifs… s’avère de fait de plus en plus importante ; l’objectif étant de promouvoir un contrepoids face à la médicalisation de la mort et lutter contre ce que N. Élias a nommé la solitude des mourants », dans un idéal survalorisé du soin mais aussi, de la mort, de la bonne mort » vers laquelle il s’agirait de tendre non sans que cela ne pose question. Car, qu’elle soit accompagnée, prise en charge de manière globale, la mort n’est ni facile, ni agréable pour personne. Elle est et demeure une aventure que patients et proches vivent seuls, dans leur altérité et ; le temps du mourir, particularité » des soins palliatifs, un temps de profond bouleversement, de crise, le dernier que patients et proches auront à vivre ensemble. 4La mort à laquelle ils avaient souvent pensé depuis l’annonce du cancer, dont ils avaient repoussé, refoulé l’idée s’inscrit en effet, pour eux, ici comme une réalité incontournable, tangible, imparable à laquelle ils ne peuvent plus échapper avec l’évolutivité de la maladie, l’arrêt des traitements curatifs, la dégradation physique et/ou psychique à laquelle ils se trouvent soumis [4]. Le moriendus du patient je mourrai certainement un jour laisse place au moriturus je mourrai bientôt avec toutes ses angoisses, ses craintes, loin de toutes leurs attentes. En effet, si chacun sait que l’existence a une fin, nous nous comportons tous au quotidien comme si cette fin n’existait pas. La mort est là le paradoxe des paradoxes. Elle est le destin de chacun, donc un phénomène naturel et, en même temps, tout dans nos comportements nous conduit à l’oublier, à la mettre de côté tant nous portons en nous la conviction secrète et inavouée d’être immortel, comme réponse à l’inacceptable, l’insupportable, l’impensable de la mort. 5S. Freud [8] écrit on pouvait croire que nous étions naturellement convaincus que la mort était le couronnement nécessaire de toute vie … que la mort était un phénomène naturel, irrésistible et inévitable. Mais en réalité, nous avons l’habitude de nous comporter comme si il en était autrement. Nous tendons de toutes nos forces à écarter la mort, à l’éliminer de notre vie …. Il nous est absolument impossible de nous représenter notre propre mort et chaque fois que nous nous y essayons nous nous apercevons que nous y assistons en spectateurs. … Personne au fond ne croit en sa propre mort ou ce qui revient au même ; dans l’inconscient, chacun de nous est persuadé de son immortalité » et, V. Jankelevitch [12] de dire La mort et moi sommes exclusifs l’un de l’autre et nous nous chassons réciproquement …. Chaque mort étonne ou scandalise comme si elle était la première. ». 6Les soins palliatifs ne manquent, dans ce contexte, de faire violence, trauma aux patients et à leurs proches qui sont là souvent anéantis par cette réalité, aussi insidieuse que brutale, qui les déborde. Ils constituent, pour eux, un séisme, un véritable choc thanatique » [13], par ce qu’ils viennent signifier d’une chronique de mort annoncée », du plus jamais », de cette prise de conscience de leur condition de mortel. De fait, il n’est pas rare de les entendre employer les termes de condamnation », d’échec », de défaite » pour parler des soins palliatifs et de se dire c’est la fin ». Ce qu’ils redoutaient et constituaient une épée de Damoclès s’impose sur la scène mentale l’aggravation de la maladie avec son cortège de symptôme, l’inéluctable finitude, le temps de la séparation ultime. 7La souffrance, qu’elle soit tue, retenue ou criée selon les individus, est alors majeure ; les patients et leurs proches se trouvant dans l’obligation de regarder en face la Mort et tous ses travers la douleur, les atteintes corporelles et/ou psychiques fatigue, perte de ses capacités, corps abîmé, confusion…, les angoisses et craintes dans ce qu’elles viennent réactiver de sentiments d’injustice du pourquoi moi », pourquoi lui/elle » et de questionnements multiples autour du sens de l’ soins palliatifs quand les doutes s’installent… Que le rapport au temps change8Les soins palliatifs, dans leur confrontation à l’idée de la mort à plus ou moins court terme, modifient radicalement la relation à la vie des patients et de leurs proches qui se demandent alors ce qui va advenir de lui au fil des jours. 9 C’est l’inconnu » exprimera M. T., admis pour un cancer du poumon métastasé au foie, avant de demander, inquiet, est-ce que je vais mourir, qu’est-ce qui va se passer maintenant ? À quoi dois-je m’attendre ? Chaque jour passé, je suis un peu moins bien. ». Il a le sentiment que le temps presse », que le temps lui est compté et aimerait profiter des jours qui lui restent à vivre pour mettre à plat ses affaires et parler à sa famille ». 10Avec les soins palliatifs, le doute, la désillusion s’installent et laissent place, de part et d’autre, aux peurs parfois les plus ancestrales. Il est ainsi pour les patients qui expriment leur peur de perdre leur autonomie, de ne plus être aimé, d’être une charge, d’avoir mal, de se dégrader, d’être l’objet d’un châtiment suprême qui viendrait rendre compte d’une autorité morale condamnatrice, héritière du Surmoi mais aussi, pour les proches, qui font état de leur peur du vide, du néant, de la séparation au même titre que le patient lui-même. Le sentiment d’insécurité interne qu’ils éprouvent et partagent face à la mort s’avère alors au centre de leur discours et, n’est pas sans rappeler celui ressenti par l’enfant en l’absence de la mère que décrit R. Spitz autour de l’angoisse du huitième mois ou encore J. Bowlby dans ses travaux sur l’attachement [3]. 11Le rapport au temps change. Là , où il pouvait s’inscrire à tous les temps de la conjugaison avant l’annonce de soins palliatifs, il s’organise maintenant, le plus souvent, au présent et au passé, parfois au conditionnel, rarement au futur même si l’espoir d’un jour meilleur expression du ça installé par essence dans l’intemporalité persiste chez un grand nombre. 12Le temps est ici un temps suspendu, figé ; reflet des états d’âme des patients, de leurs proches ; parfois révoltés, parfois résignés mais dont le désir de vivre ensemble envers et contre tout » demeure. Ainsi, si le temps d’avant avant la maladie mais aussi avant la fin des traitements curatifs permettait aux patients et leurs proches de se projeter dans un avenir plus ou moins lointain, d’affirmer leur choix, leurs préférences, d’envisager la guérison, celui des soins palliatifs les amène à faire l’expérience du temporaire, du relatif, de la vie au jour le jour », de la mort à venir. Ce qui n’a pu être fait, vécu jusque là perd progressivement ses chances de l’être un jour, si l’on tarde trop. L’avenir se rétracte, contrecarré par une réalité de plus en plus défavorable où chacun fait l’expérience de son impuissance face aux aggravations du mal, de ses limites. L’expérience des soins palliatifs ne manque en effet de confronter les patients à la passivité, à la dépendance régressive à l’autre dans son renvoi à la dépendance primaire au savoir et savoir-faire maternel du nourrisson dans sa capacité à assurer seul sa survie, à subvenir seul à ses besoins élémentaires nutrition, déjection, hygiène, déplacement, là où les proches se voient contraints de subir une situation qui les dépasse et les renvoie contre toute attente à l’ambivalence de leur sentiment à l’égard de celui qui est identitaire et souffrance des patients13Les croyances, les convictions, les illusions, les espérances les plus secrètes qui jalonnent l’histoire des patients et des proches se trouvent ici battues en brèche. De même, en est-il des assises narcissiques des patients dans la construction même de leur identité. 14Les changements qui accompagnent l’évolutivité de la maladie en phase palliative cachexie, perte de ses forces vitales avec perte de l’autonomie, douleurs, escarres, confusion… modifient, de fait, le rapport du sujet à son corps, à l’image qu’il peut avoir de lui-même et en donner. Ils pointent au sujet ce qu’il n’est plus, ce qu’il a perdu. Le corps devient un objet persécuteur, agresseur, dangereux, douloureux, source d’angoisses, de déplaisir mais aussi de menace. Il devient la représentation même du monstrueux, de l’anormalité, de la Mort là où le culte de la beauté prime, où le paraître prévaut sur l’être, où l’image a tant d’importance, où le corps différent, hors-norme » dérange jetant un trouble dans l’esprit collectif à la mesure des fantasmes et des peurs qu’il génère. 15Les images qui hantent les patients sont, de fait, nombreuses de Frankstein à Dr Jekyll et Mr Hyde, de Quasimodo à Henri IV, des morts-vivants aux revenants, des nains de Vélasquez aux gueules cassés de la grande guerre ou encore celles des déportés de la guerre de 1940. La blessure est souvent profonde, double dans ce qu’elle touche la sphère narcissique et esthétique à l’image des frustrations que suscitent l’approche de la mort. 16Mme D., atteinte d’un cancer du sein métastasé au foie et aux os, évoquera ce n’est plus moi là . Avant je prenais plaisir à me maquiller, maintenant regardez ce que je suis devenue, c’est à faire peur. La dernière fois, j’ai repoussé ma fille quand elle a voulu m’embrasser. Ce n’est plus ça. Je ne me reconnais plus. Ce n’est plus moi » et M. A. de dire ce n’est pas tant la mort en elle-même qui me fait peur, c’est de voir que je me dégrade sans savoir jusqu’où. Quand je me regarde dans la glace, j’ai le sentiment de n’être plus que l’ombre de moi-même, un zombie, un cadavre ambulant. Je ne suis plus rien ». 17Le corps altéré physiquement, psychiquement, décharné, mutilé, brisé dans son apparence, repoussant dans ses effluves avec ses trous, ses odeurs… incarne une altérité si radicale qu’il devient, à ce stade, difficile pour les patients de composer avec ce corps dégradé, de faire face aux altérations sans risquer de se perdre, voire d’en mourir. Comment en effet continuer à investir la vie et se réinvestir soi même quand on a perdu à ses yeux une partie de ses qualités, de sa séduction, de son attrait et que l’on éprouve répulsion, horreur, dégoût face à ce que l’on est devenu ? Comment s’aimer soi même quand on a tant changé et que l’on a l’impression de ne plus être le même et que l’autre vous renvoie au quotidien l’image d’un corps décharné ? Comment alors ne pas se perdre ? Comment faire face à cette rupture de l’Idéal de Soi que l’on vit ? Le corps porte là atteinte à l’image spéculaire, devient déplaisant, source de dégoût, de honte par ce qu’il donne à voir de soi, à voir à l’autre de sa vulnérabilité, de ses failles. Il expose, plus que jamais, le patient à l’expérience de la perte, au risque de la dépersonnalisation, de la déréliction, de l’effondrement du Moi. Ce corps de plaisir devient un corps de douleur. Ce corps de lien devient un corps séparé. Ce corps séparé qui ne plait plus, devient obscène » pour reprendre F. Dolto [7]. M. Derzelle [6] écrit, quant à elle, Quand le corps ne va plus de soi, s’ouvrant à l’anarchie, au désordre et à la démesure… s’ouvre alors une véritable rupture d’identité ou rupture de l’illusion de l’identité, rupture en lien avec soi-même et avec son propre corps » pour les patients. Ils deviennent alors étranger à eux-mêmes, de la même façon qu’ils deviennent étranger aux autres. Le regard achoppe sur ce corps disgracieux, très éprouvé physiquement/psychiquement, présentification alors même de la Mort. B. Audhuy [2] nous dit le corps du sujet ne sera bientôt plus qu’une dépouille. Le cancer puise le peu de vie qui reste jusqu’à ce que, dans sa logique destructrice insensée, il mette fin à cette vie et, sans vie propre, finisse par disparaître ». La possibilité de se sentir sujet », de continuer à maintenir son sentiment d’identité, une identité inscrite dans la condition humaine s’avère, dans ce contexte, difficile pour les patients qui tentent toutefois d’organiser des stratégies de survie », de survivance psychique » afin de faire face à l’innommable, aux questionnements, aux angoisses de castration, d’effondrement, de morcellement, d’anéantissement, d’annihilation, d’abandon ou encore de mort qui les cœur de la souffrance des proches… la culpabilité18Les proches sont tout aussi déroutés que le patient lui-même, peu préparés à faire face à la mort à venir et au vécu douloureux qu’entraîne la maladie en phase palliative chez celui/celle qu’ils aiment. Bon nombre de familles évoquent, de fait, se sentir fautives d’être en bonne santé alors que l’autre est malade je n’ai pas à me plaindre, quand je pense à … », de ne pas avoir su le protéger des affres de la maladie, de ne pouvoir le garder à domicile quand la maladie s’aggrave et ainsi d’être infidèle à la promesse qu’il lui avait faite, de ne pas pouvoir être présent lors des derniers instants ou encore d’effectuer certains gestes toilette, toucher. 19Mme G. dont le mari est hospitalisé pour un cholangiocarcinome avec métastases hépatiques confiera que ce dernier lui a demandé de mourir avec lui par crainte de se retrouver seul alors qu’elle est en bonne santé. Cette pensée lui est inconcevable vous vous rendez compte ce qu’il me demande. Ce n’est pas possible, comment peut-il solliciter cela de moi ? Bien sûr, il y a quelques années j’ai fait une tentative de suicide mais là …Je me sens très mal à l’aise vis-à -vis de lui maintenant. Je lui ai dit qu’en aucune manière je ne mettrai fin à mes jours pour l’accompagner dans la tombe mais que ce fut difficile. J’ai le sentiment de le laisser. ». La fille de Mme D. dont l’état s’est altéré rapidement expliquera sa difficulté de venir voir sa mère à l’hôpital et de rester auprès d’elle tant elle craint de ne pas trouver la force suffisante pour soutenir son regard et lui répondre. Le mari de Mme S., admise en unité de soins palliatifs pour un cancer du sein métastasé aux os et aux poumons, ne veut pas que l’on prononce le mot de soins palliatifs devant elle Je préfère que l’on parle de maison de repos, elle ne comprendrait pas pourquoi elle a été mise là et, puis elle n’a plus la force d’y faire face. C’est moi qui ai pris la décision qu’elle vienne ici contraint et forcé. Je ne peux pas faire autrement …Cela ne me réjouit pas. » Il a du remords et craint une mort prématurée de son épouse si elle venait à connaître le nom du service alors que, paradoxe, elle emploie elle-même le terme de palliatif et se révèle très lucide sur sa situation. 20La culpabilité des proches associée au sentiment de honte parfois ressenti de ne pas être à la hauteur, de ressentir de la colère, de la rancune, de la haine à l’égard de celui qui est malade dans ce qu’il leur fait vivre de douloureux, est souvent diffuse, source de souffrance intense, vécue comme un manquement à ce que l’autre attend et fait craindre la perte de son estime. Elle est également complexe par ce qu’elle vient rendre compte chez eux de problématiques plus archaïques qui trouvent sens dans l’histoire des civilisations, des religions mais aussi leur histoire. R. Sebag-Lanoe et al. [15] écrivent Chaque famille porte en elle son stock de plaies vives qui vont se rouvrir à l’occasion de cette crise que représentent souvent la maladie, la dépendance, l’institutionnalisation et la disparition […]. Et l’on voit resurgir tout à coup toutes sortes de souffrances anciennes, qui datent parfois de l’enfance, et qui se réactivent aujourd’hui dans le cœur de ces hommes et femmes. » 21Pour M. Renault [14] l’intensité ou l’absence de remords signe la dimension de la faute, incompréhensible pour le sujet lui-même dont la cause n’est pas réductible à l’évènement concret ». Il renvoie à un lien plus archaïque, aux conditions originaires du sentiment inconscient de culpabilité tel que S. Freud n’a cessé de le souligner dans différents écrits. S. Freud [10] rapportera notamment dans Totem et Tabou que lorsqu’une femme a perdu son mari ou lorsqu’une fille a vu mourir sa mère, il arrive fréquemment que les survivants deviennent la proie de doutes pénibles, que nous appelons reproches obsessionnels, et se demandent s’ils n’ont pas eux-mêmes causé par leur négligence ou leur imprudence la mort de la personne aimée » avant de poursuivre plus loin l’examen psychanalytique, nous a révélé les raisons secrètes de cette souffrance. Nous savons que les reproches obsessionnels sont en partie justifiés. Cela ne veut pas dire que le proche est coupable à l’égard du mort, mais cela signifie que la mort du proche a procuré satisfaction à un désir inconscient qui, s’il avait été puissant, aurait provoqué la mort. C’est contre ce désir que réagit le proche » et s’en défend quand la maladie s’aggrave, que la mort approche et qu’il exprime des vœux de mort ou encore, quand le corps de l’autre malade change trop vite, s’altère, devient méconnaissable » rendant visible ce qui aurait dû rester invisible. 22Aucune représentation ne saurait ici donner forme/corps aux soins palliatifs pour les proches ou plutôt les représentations sont tellement intolérables à l’image des patients eux-mêmes qu’ils tentent souvent en vain car la réalité généralement les rattrape de les chasser de leur esprit. 23Les soins palliatifs réinterrogent de fait le sens commun de l’animé et de l’inanimé, du connu et de l’inconnu, de la mort et de la vie, de la relation à l’autre malade. Ils dé-fossilisent les angoisses les plus archaïques et invitent chacun à réévaluer son échelle des valeurs tant ils mettent en exergue le secret même de la temporalité de la vie. Enfin, ils confrontent les proches à leur finitude dans ses aspects les plus vils et les obligent à penser, à assister, impuissants, à ce qui demeure de l’ordre de l’irreprésentable, de l’innommable, de l’insoutenable, de l’obscène la dégradation physique et/ou psychique de celui qu’ils aiment avant même la mort. Il y a là , mise en relation brutale avec ce que S. Freud nomme l’Unheimliche [11], avec ce qui pourrait s’apparenter au visage de la Méduse. 24Les proches voient leurs repères vaciller, frappés de stupeur par ce qu’il leur ait donné à voir du corps déchu de l’autre et de la disparition de repères physiques familiers. La mère de famille et grand-mère qui avait été jusqu’ici altruiste et adopte un comportement régressif, égocentrique laisse ainsi son entourage désarçonné, le mari qui va prendre son épouse pour sa mère et lui demander du maternage va faire resurgir tout l’aspect fusionnel de la relation mère-enfant, non sans que cela ne réactive de sentiments mêlés d’amour et de colère rentrées. Le risque de se fondre dans le désir de l’autre et de se perdre un peu soi-même est alors omniprésent chez les familles, renforcé par la demande croissante de tendresse, de chaleur affective qu’exprime ici le patient de former sa dernière dyade » [5] et de maintenir, voire de consolider, ce trait d’union » [4] qui les en soins palliatifs douleur du deuil25La souffrance éprouvée par les patients et leurs proches, aux abords de la mort, est extrême » à l’image même de la situation. Elle est ce que nous pourrions qualifier de douleur du deuil » eu égard aux différentes pertes mais aussi deuils auxquels ils ont eu où ont à faire face, à vivre tant sur le plan personnel que social pour le patient deuil de soi, deuil de ce qu’il a été, deuil de son intégrité, deuil de ses aptitudes physiques et psychiques, deuil de sa vie antérieure, deuil de son autonomie, deuil de son illusion d’immortalité, deuil de son idéal de santé… ;pour les proches deuil de ce que leur proche a été, deuil d’une partie d’eux-mêmes par lequel ils venaient à se réfléchir dans l’autre, deuil de ce qu’ils ont pu construire ensemble, de leur avenir commun, de leur projet ;enfin, du deuil à venir que rend compte la réactions à la perte d’une personne aimée ou d’une abstraction mise à sa place, la patrie, la liberté, un idéal, etc. » [9] auxquels ils se trouvent soumis et qui constituent une perte sèche » [1] douloureuse pour chacun tant ils perdent là une partie d’eux-mêmes, sans aucune compensation. La douleur apparaît alors comme une expression de la blessure narcissique que la perte des objets aimés inflige. 26Mme G. exprimera n’avoir jamais pensé en arriver là ». La maladie avancée de son mari, avec pour finalité l’annonce de soins palliatifs, lui a fait prendre conscience de la fragilité de leur condition, de leur âge et de nous faire remarquer c’est une bien triste fin de vie. Tout est maintenant terminé pour moi, aussi ». Mme C., dont le mari est en soins palliatifs pour une leucémie myéloïde, confiera avoir acheté avec son époux une maison en province il y a plusieurs années avec l’idée d’y passer leurs vieux jours et de se dire maintenant il n’en profitera jamais, nous ne serons jamais plus ensemble là bas ». M. F. qui présente un cancer du poumon multimétastasé évoquera être pris de cours » par l’annonce de l’arrêt des traitements curatifs pour des soins palliatifs ; laquelle est venue tout balayer sur son passage sans rien en retour, sinon l’expectative de sa mort ». 27Pour chacun d’eux, la réalité des soins palliatifs est loin, très loin du côté merveilleux » de la vie mais surtout de la fin de vie qu’ils avaient pu imaginer, de la belle mort » que représente, pour de nombreuses personnes, l’infarctus ou encore la mort du héros homérique dont ils avaient pu rêver secrètement. Leur souffrance est aussi majeure et s’avère d’autant plus prégnante qu’il est souvent pénible pour eux de composer avec ce que leur renvoie la maladie à ce stade, de se défaire/se déprendre de ce trop réel » des soins palliatifs, de la dégradation physique/psychique pour vivre au jour le jour et donner importance, densité au moment présent. Certains parlent de travail de deuil à faire. Or, comment accomplir ce deuil quand la souffrance éprouvée se situe en deçà du représentable, du symbolisable comme cela est souvent le cas en soins palliatifs ? Comment se détacher de cette réalité ? Comment faire le deuil de soi et/ou faire le deuil de ce que l’autre a été à cette étape de la vie quand, en amont, on n’est jamais parvenu à admettre les changements qu’impose le cancer ? Quand l’espoir demeure, qu’en est-il ? Il est ici souvent question de deuil partiel pour les patients qui doivent renoncer à un Idéal de Soi sans faille, de pré-deuil pour les proches qui ont à délaisser un avenir commun, à vivre au quotidien avec l’image que leur renvoie celui qui est malade et dont l’état ne cesse de se modifier, s’altérer au fil des jours. 28Faire son deuil selon l’expression communément admise suppose un travail de désinvestissement, de dessaisissement, d’élaboration psychique autour de la perte mais aussi autour de l’ambivalence des sentiments, des identifications, du deuil originaire/des deuils, de l’expérience de l’absence primaire, celle de la mère, et qui ne manque de faire aux échos aux angoisses dépressives de l’enfance. C’est également être en mesure ici d’envisager l’inimaginable et de pouvoir en parler la mort dans sa concrétude dont on ne sait rien et pour laquelle on tente d’entretenir un savoir afin de la maîtriser, de la rendre plus acceptable face aux angoisses exacerbées qu’elle éveille et/ou réactive. Expliquer que Dieu rappelle ainsi très tôt à lui ceux qu’il aime peut être une façon de mieux supporter ce scandale absolu qu’est la mort, de lui donner sens. Ce n’est pas un hasard, non plus, si la majeure partie de la littérature philosophique s’emploie à nous aider à penser la mort pour la vivre avec sérénité ou encore la dénier. Il est inutile d’y songer, déclare Épicure. Tant que nous sommes là , elle n’est pas ; quand elle est là , nous ne sommes plus » et Montaigne d’assurer on peut apprendre à mourir ». 29Dans ce contexte, le temps du mourir que représentent les soins palliatifs s’avère être un temps unique, propre à chacun et que chacun vivra à sa manière selon son histoire, ses croyances, son rapport à la mort. Si, certains patients/proches auront tendance à se renfermer sur eux-mêmes, feront état d’agressivité, d’instabilité émotionnelle, de plaintes diffuses et nous demanderont de les laisser tranquille », voire refuseront les traitements et l’accompagnement que nous leur proposerons ; d’autres au contraire, en quête de sens, vivront ce moment qui leur reste à vivre comme une opportunité offerte de vivre autrement, de donner sens à leur vie, d’effectuer un travail psychique centré sur la signification de la perte, ce que De M’uzan nomme le travail du trépas [5]. Mais, combien ce chemin est difficile et demande du temps… du temps pour élaborer les conflits inter- et intrapersonnels que suscitent l’approche de la mort, pour s’approprier » sa propre mort pour le patient, la mort de l’autre quand on est un proche, pour accepter les contraintes de la maladie et en même temps trouver de nouveaux objectifs enfin, pour intégrer la réalité temporelle des soins palliatifs et ne plus être ou se sentir acculé par l’issue fatale. 30Conflits d’intérêts aucun.
Alors que j'avais terminé de proférer mes menaces, un détail choquant me sauta aux yeux le jeune homme regardais fixement ma main droite avec un air assez... Particulier. Selon moi, c'était ou de la surprise, ou de l'admiration ou de l'intérêt. Quel que soit l'expression que l'homme essayait d'exprimer, une chose était certaine au vu de la situation dans laquelle nous étions cet homme n'avait aucun sens du danger. Plus précisément, je ne crois pas qu'un être humain normal aurait baissé sa garde aussi facilement que lui. Et pour un détail sans réel importance qui plus est. Peut être que cet homme était atteint d'un Déficit Aigu de l'Attention ou quelque chose dans le même genre... En tout cas, l'être en face de moi me confirmait une chose au moins, je n'étais pas tombé sur un haut gradé de la Lumière. La chance me souriait peut être. Quoi qu'il en soit, mon visage avait tout de même perdu toute émotion pour laisser place à la surprise. Je sentais même une goutte de sueur couler de ma tempe droite... Et croyez en mon expérience, seule une personne surprise et qui pense qu'on se moque d'elle affiche ce genre de réaction..."Eh, c'est un capteur automatique de pulsation arcanique à oscillation asynchrone accompagné de stabilisateurs magitech et d'un plafonneur d'énergie pour éviter les surcharges ? Là c'est vraiment la classe, dis donc, Art !"Les paroles de la... Heu... Chose en face de moi... Oui, Chose, parce que je crois qu'un être humain normal ne se comporterai pas de la sorte dans une telle situation. Donc, je disais, la chose en face de moi me surprirent encore plus. Savait-il seulement ce qu'il se passait? Savait-il qu'il se trouvait en face d'un homme qu'il n'a jamais connu et qui pourrait potentiellement le tuer? Apparemment, non, puisqu'il s'était intéressé à ma mécha-greffe. Apparemment, il devait s'y connaître, puisqu'il l'avait désigné avec un nom à la rallonge... Heu... Qui... Oui, il désignait bien l'une des fonctions principales de la greffe qui consistait effectivement à canaliser la magie et à la stocker jusqu'à un certain point. De plus, il la trouvait classe... ... ... Pour la première fois de ma vie quelqu'un m'avait fait un compliment sur mon dispositif magique. Je n'en croyais pas mes oreilles. Un être aussi spécial que lui ne pouvait pas être bien méchant... Tout mes doutes sur sa potentielle hostilité partirent à cet instant. Toutefois, un détail m'était arrivé à l'esprit."Art? Qu'est-ce que...-Dit, si c'est un cadeau de ton ami, faudra que tu me présente, parce que un gant comme ça, ça m'intéresse !"Alors que je voulais lui faire remarquer qu'il m'avait décerné un surnom sans mon accord, il m'avait coupé la parole. Cet homme était vraiment... Bizarre. Il avait laissé de côté sa mission pour se concentrer sur la machine qui me permettait d'avoir un bras droit. Quoi qu'il en soit, je me devais de lui répondre. Ah... Les règles de politesses."Et bien, en fait, c'était une amie qui m'avait offert cette chose et...C'est quand même incroyable ces machins. Robuste et inusable ... Ca fait quelques temps qu'il devait être en veille et pourtant il marche comme au premier jour à vue de nez ... Et c'est pas tout les jours qu'on voit ça. Pas de doute, t'était un type important à ton époque !"Bien que la personne qui se trouvait en face de moi m'ait à nouveau coupé la parole, ses propos me firent rougir légèrement. Je ne savais pas pourquoi ni comment, mais il avait aisément déduit que j'étais quelqu'un d'important à la machine qui me faisait office de bras droit. Cet homme devait être un expert en ces machines dont je comprenais à peine le fonctionnement... Enfin, je veux dire, je sais comment elles fonctionnent, mais dans le fond, je ne comprenais pas comment les composants permettaient de faire fonctionner correctement de telles choses, ou comment ça se fait qu'un tel métal soit plus léger et résistant qu'un autre... ... ... Oui, je le reconnais, je suis nul en mécanique, mais je sais quand même réparer tout seul ce bras quand il le faut!... Oups! Désolé, je m'écarte du sujet la! Donc... Je disais que l'homme... Oui, homme, car une chose ne pourrait pas en connaître autant au sujet des machines sans des années d'expérience. Donc, l'homme avait compris mon importance, mais pas pour les bonnes raisons. De petit détail m'a fait sourire, et pour tout vous dire, très légèrement rire. Je me demandais même comment un être pareil pouvait en connaître autant au sujet des machines et pourtant être aussi peu conscient de la situation dans laquelle il se trouvait. C'est sûrement cette bêtise qui m'a fait sourire, et je crois que ce sont ces manières assez infantiles qui m'ont obligées à lui répondre."C'est vrai que ces choses sont résistantes... Voila des années que je dort et le mécanisme fonctionne toujours..."J'avais prononcé ces mots en regardant ma main droite tout en souriant. Puis, lorsque ma phrase fut finie, je relevais mes yeux pour regarder le jeune homme qui souriait lui aussi, sûrement perdu dans ses pensées. "Quel dommage que tu veuille partir, hein, parce que j'aurais bien voulu l'examiner de plus près ... Quoique, après tout, on peut toujours te voir à ta destination, hein !"Intéressant. C'est vrai que ça aurait pu être amusant de le laisser voir quel était ma greffe, qu'il essaye de trouver de quel modèle il s'agit... Je ne savais pas pourquoi, mais je sentais qu'il serait intéressant de me lier d'amitié avec cet homme assez... Spécial. Ouais. Ca aurait été intéressant de lui dire où je me rendais... Mais la réalité était la... Lui était un guerrier de la Lumière, et moi... Je n'étais plus qu'une ombre. Et il me la rappelait avec ces mots"Enfin, je parle, je parle ... Mais il faudra d'abord que l'on s'explique sur la situation courante, parce que je suis pas certain d'avoir le droit de te laisser partir. Question de justice, tout ça, même si t'es reconnu innocent, faudra bien faire tes excuses aux gardes là haut, les pauvres ..."C'était vrai. Ses propos étaient vrais sur toute la ligne. Mais, il y avait des choses qu'il ne savais pas... Et vu ces choses, je pouvais en déduire que je me trouvais devant une nouvelle recrue. Il ne connaissait pas les pratiques de la Lumière... Non... Il ne les connaissaient pas encore. L'homme que j'avais en face de moi était encore bien trop naïf sur les vrais agissement de chaque factions. Mon sourire disparu tandis que je me dirigeais vers mon arme noire. La récupérant, je la pointa en direction de mon manteau."Manteau des Cendres..."A mes mots, mon manteau permit à mon arme de disparaître en son sein. Me voila désarmé... enfin... A l'exception de mon katana qui était toujours accroché à ma ceinture. Je levais à nouveau mon gant... 44%... J'aurais sûrement atteint les 45% si je n'avais pas rangé mon arme, mais faire le voyage avec une chose qui pèse près de dix kilos c'est aussi éreintant que d'avoir à courir un cinq cent mètres avec des boulets aux pieds. Je remis mon gant et affichait un nouveau sourire en direction du jeune homme. Sa proposition était intéressante... Malheureusement... Je ne pouvais pas accepter."Désolé... Mais malheureusement, il m'est impossible de rester ici. Tout le palais est en état d'alerte... Et même si je me rends... Il est peu probable que je sois jugé innocent et que je soit acquitté. J'étais une des Lames d'Alexander... Je connais les lois de ce Château... Et si je me souviens bien, s'en prendre à des gardes est un délit grave, et ce, même si je ne les aient pas tués. De mémoire... La peine était de trois mois d'emprisonnement dans les cachots... Et, au vu de ce que j'ai à faire, c'est une période bien trop longue..."Mon regard s'était détaché de lui. Il était maintenant perdu dans un coin de la pièce. Mes bras étaient croisés."De plus... Il m'est impossible de rejoindre la Lumière... Pas tant qu'il est en vie..."Mon regard s'était à nouveau dirigé vers lui l'espace d'un instant, puis j'ai décroisé mes bras avant de marcher à nouveau vers une des meurtrières. J'observais à nouveau les champs du Palais. Je n'allais plus les voir avant longtemps... Je le savais. C'était triste, mais c'était comme ça. J'allais devoir abandonner mon nom d'Artorias."Je crois l'avoir déjà dit... Mais la seule raison pour laquelle j'ai jadis rejoint la Lumière, c'était à cause du Roi des Rois... Et maintenant qu'il n'est plus la... Je n'ai plus de raison de rester ici. A moins bien sûr que ton chef ne désires faire la paix avec les ténèbres, mais ça, j'en doute..."A la fin de ma phrase, je me suis à nouveau retourné vers l'homme. Mon regard croisa à nouveau le sien. Je retirais ma capuche sombre, laissant alors pour la première fois mon visage à la lumière du jour depuis bien longtemps. Mes cheveux blancs brillaient avec un reflet d'argent à cause de la faible lumière qui éclairait la pièce, quand à mes yeux bleus... Ils affichaient ma détermination. Les autres courbes de mon visage affichait une légère allure féminine, mais mon regard et le reste de mon corps disaient le contraire. "De tout temps, la Lumière n'a cessé de se battre contre les Ténèbres alors qu'ils sont tout deux les faces d'une même médaille. Le Roi des Rois était le seul à désirer une vraie paix, durable et éternelle, mais aujourd'hui... J'ai l'impression que tout ses efforts ont étés vains... La Justice... La véritable Justice... N'est plus... Quand à mon nom... Il m'est désormais impossible de le garder. Porter un tel nom risque d'avoir des conséquences... Désastreuses. A la fois pour la Lumière, les Ténèbres et pour moi même."Mes mots étaient froids et semblaient être ceux d'un être endoctrinés, mais c'est ce en quoi je croyais. Mon regard n'avait pas changé. Je regardais toujours avec une grande attention le jeune homme. J'affichais un grand sourire. Mes yeux s'étaient fermés un instant. Je réfléchissait. Je ne pouvais pas être aussi froid avec un être aussi sympathique. J'ouvris à nouveau mes yeux et déclara"Je suis désolé. Je suis vraiment désolé d'avoir eu à recourir à la violence pour avoir à arrêter deux de vos gardes, mais je n'avais pas le choix. Et je suis aussi désolé... Mais je ne peux pas accepter votre proposition, et ce pour toutes les raisons que je vous aient énumérées mon cher... ... Mon cher... ... ...?"A cet instant, je me rendis compte qu'au final, je m'étais présenté, mais mon interlocuteur ne l'avais pas fait. Aussi, je lui demandais son nom de manière polie."Ah, c'est vrai... Je ne connais pas votre nom... Je suis vraiment désolé de ne pas vous l'avoir demandé plus tôt... Mais... Pouvez-vous me dire exactement à qui j'ai affaire?"
French Arabic German English Spanish French Hebrew Italian Japanese Dutch Polish Portuguese Romanian Russian Swedish Turkish Ukrainian Chinese English Synonyms Arabic German English Spanish French Hebrew Italian Japanese Dutch Polish Portuguese Romanian Russian Swedish Turkish Ukrainian Chinese Ukrainian These examples may contain rude words based on your search. These examples may contain colloquial words based on your search. Je suis incapable de répondre à cette question lorsqu'on me la pose. I can't answer that question when I am asked. De plus, même lorsqu'on me présente, bien souvent le présentateur s'inspirera de commentaires venant de mon blogue. Also, even when I am being introduced as a speaker, quite often the introducer will remark on what I have blogged. Faux 27 Parfois je deviens confu lorsque je rencontre des personnes ou lorsqu'on me demande de m'exprimer subitement en public. False 27 My mind sometimes goes blank when I meet people or when I am asked to speak unexpectedly. Je veux tellement tout le temps bien faire que lorsqu'on me critique, j'ai tendance à devenir très émotive. I so badly want to do well all the time that when I am criticized, I tend to become very emotional. Comme vous le savez, lorsqu'on me confie une responsabilité, je la prends au sérieux. As you know, when I am given a responsibility, I take it seriously. C'est la neutralité de la conscience physique qui dit Je ne bouge que lorsqu'on me fait bouger. It is the neutrality of the physical consciousness which says, I move only when I am moved. Il y a une chance sur deux pour que lorsqu'on me rappelle, je ne sois plus autant disponible pour échanger sur le sujet. There is a 50/50 chance that when I am called back, I will no longer be as available to discuss the subject. J'ai toujours des doutes, lorsqu'on me demande de prononcer une courte et inspirante allocution. I am always very sceptical when I am asked to give short and inspiring remarks. C'est pourquoi, lorsqu'on me demande comment nous devons réagir, je dis qu'il faut raison garder. That's why, when I am asked how we should respond, I say that we must act responsibly. Depuis toujours, elle est un élément de définition de l'être humain à travers son évolution. Alors lorsqu'on me demande Pourquoi es-tu aussi passionnée de la nourriture? », je crois que la réponse est assez évidente. When I am asked "Why do you love food so much?", I think the answer is quite obvious since we all have to eat, it might as well be enjoyable. Ayant vécu plus de trente ans dans la communauté des rédemptoristes, j'ai appris à faire confiance aux décisions de mes supérieurs lorsqu'on me demandait de déménager ou de relever de nouveaux défis. Having lived more than thirty years in the Redemptorist community, I have learned to trust the decisions of my superiors when I am asked to move or take on new challenges. Surtout lorsqu'on me déroule le tapis rouge comme ça. Specially, when you roll out of welcome wagon like all this, well. Oui. Il y a toujours une grande confusion lorsqu'on me parle de cela. 1 well? 2 A. Yes. There is always a bit of confusion in this respect. Surtout lorsqu'on me demande comment je suis arrivé ici. Toutefois, lorsqu'on me demande de couvrir une... However, when I'm asked to cover one of the most... Je ne suis jamais sentie aussi mal lorsqu'on me parlait. I've never felt so badly due to how I've been spoken too. Voici ce qui me traverse l'esprit lorsqu'on me récite la liste de mes accomplissements. Here's where my mind goes when I hear that recitation of all I accomplished. C'est pour cette raison que j'ai refusé d'en faire partie lorsqu'on me l'a demandé. For this reason, I refused to sit on it when I was asked. Bill Stumpf a déclaré un jour Je travaille mieux lorsqu'on me met la pression. Bill Stumpf once said, I work best when I'm pushed to the edge. Donc, par défaut, lorsqu'on me pose cette question, je vois plein d'aspects positifs. So by default, when I'm asked this question, I see a lot of positive aspects. No results found for this meaning. Results 219. Exact 219. Elapsed time 243 ms. Documents Corporate solutions Conjugation Synonyms Grammar Check Help & about Word index 1-300, 301-600, 601-900Expression index 1-400, 401-800, 801-1200Phrase index 1-400, 401-800, 801-1200
Harry Potter 2005 ~¤~ Autres Lieux Magiques ~¤~ Grande-BretagneEnigmera PrewettGryffondor Re Vagabondage en EcosseEnigmera Prewett, le Sam 5 Mai - 2243 *Stratégie...*Era se sentait plus sereine, et prête à relever ce nouveau défis. Les deux ennemis de papier l'encerclait, se rapprochant lentement. La jeune femme usa du sort "Kaléidem", et son propre pion disparu de toute visibilité, totalement fondu dans le décor virtuel créé par Taylor. Ce dernier observait la jeune femme sans mots dire. Era avait retrouvé sa concentration. Elle dirigeait son pion mentalement, et l'emmena derrière l'un des individus. Personne ne la voyait, Taylor suivait le regard de la jeune sorcière pour savoir où elle en était, et où elle se trouvait sur ce terrain. Les deux mages en papier lançaient des sorts à l'aveuglette, ratant toujours leur cible invisible. Soudain le pion en papier qu'Era suivait se retourna et lui face. L'avait-il sentit ? Entendue ? Sans faillir, la jeune sorcière murmura un "stupéfix" qui immobilisa son premier adversaire. Cependant, elle était maintenant repérée, et le second pion ennemi se hâta de pointer sa baguette dans la direction de la jeune femme. - Asciencio !La Era de papier s'envola au dessus du sort que lui avait lancé le second pion noir, et se matérialisa. *Le terrain. L'avantage du terrain. Observe.* Elle s'imagina des détails qui n'étaient pas dessinés. Son terrain à elle. Un sous bois, semblable à celui de leur premier duel. Taylor avait créé des arbres, elle allait s'en Personnificatum bellicis !L'arbre visé s'anima alors. Ses racines attrapèrent le mage de papier et l'enserrèrent jusqu'à l'immobiliser totalement. Era s'approcha de quelques pas, et lança un dernier "oubliettes". Elle avait gagné. Lorsqu'enfin elle lâcha le ring des yeux pour regarder Taylor, elle le vit sourire, manifestement satisfait de sa performance. Era était contente d'elle. Elle avait conscience que ce n'était qu'un faux entraînement, que si elle s'était trouvée face à ces deux sorciers dans la réalité la peur l'aurait envahie, mais ça lui était égal. Elle s'était prouvée pouvoir mener à bien une stratégie en faisant comme Taylor lui avait apprit. Réflexion, observation, avantage du terrain. Tout était gravé dans sa mémoire, elle était à présent certaine de pouvoir mettre en pratique ces acquis si la situation se représentait un jour, ce qui serait inévitable... A présent les pions étaient redevenus de vulgaires morceaux de papier inanimés. - Alors ? Tu en penses quoi ? Des choses à améliorer ? Taylor MalëanSerdaigle Re Vagabondage en EcosseTaylor Malëan, le Dim 6 Mai - 1416 MUSIQUE D'AMBIANCEEra, les yeux rivés sur le terrain de papier, s'appliquait à trouver la meilleure stratégie possible, pour défaire ses adversaires. Perdue dans sa tête, elle se noyait sous une centaine de possibilités la menant à la victoire. Divers plan se mélangeait dans sa tête à chaque pas de ses l'instant l'exercice était facile, elle avait la vue sur tout, et comme le vagabond s'en douté, elle ne stressait plus du tout. Sereine, elle opposait une bien meilleure résistance. Sa maitrise du terrain était meilleure, elle alterné sort de défense, de dissimulation, et esquive à merveille. Précise, elle ne frappait que quand elle était sur de toucher. Passive, et prudente, elle préférait stopper ses ennemis, plutôt que de les n'as jamais tué n'est-ce pas ?La jolie rousse regarda Taylor avec des petits yeux, la réponse était avoir fait une erreur en refusant de détruire même des pions de papiers, gênée par son manque de courage, elle voulu prendre la parole mais il fut plus mieux. Au moins tu pourras dormir tranquillement le vagabond souriait à nouveau stupéfait par la réussite de la lionne il ne pouvait s'empêcher d'être fier d'elle, même si cet exercice n'était en soit, sans aucun ne t'obligerais jamais à tuer, sache le. En temps normale, je suis totalement contre la destruction pure et simple d'autres êtres vivants, mais j'ai vu de quoi ils étaient capable, alors, je te propose que si un jour, nous combattons ensemble, Tu t'occuperas de la neutralisation et de la défense. Moi je t'assisterais, et finirais le travail. Bloquer l'ennemie est bien, mais si un nouvel ennemi venait à les libérer, alors ça ne servirais à rien. A la grande limite, le sort de l'oubliette comme tu l'as lancé est plus efficace. Le voyageur, fit prendre feu la feuille de papier, qui consuma le terrain en deux petites secondes. L'exercice était fini, et la nuit s'était approchée à grands pas. Il était temps de diner, et à cette occasion, l'ex-serdaigle, se permit de disparaitre quelques instants dans la est l'heure de manger, tu souhaite quelque chose en particulier ? Sinon ce sera viande de bœuf, et jeune lionne acquiesça le menu, et se hâta de disposer le couvert, sur leurs nouvelle table. Elle passa un coup de baguette, afin de la nettoyer de toute trace de cendres, et déposa une jolie nappe en soie blanche, douce, bien qu'un peu poussiéreuse, vue le temps qu'elle avait du rester là . Deux chandelles furent aussi sorties, puis allumés, apportant à la table, une convivialité rassurante. Manger leur ferait le plus grand ils n'avaient aucune idée de ce qui les attendrais. Oliver avait-il reçu la lettre ? Avait-il reconnu l'écriture de son ami ?Visiblement Taylor comptait beaucoup sur son aide. Il était évident, que deux professeurs pour le prix d'un, se serait plus efficace. A cette pensé le vagabond termina le repas, et l'apporta à était déjà assise, prête à se rassasier. La délicate odeur de viande grillé régnait dans la pièce, ouvrant grands les appétits des habitants. Une vieille pendule sonna onze fois, et le repas appétit !-Merci toi aussi, j'espère que la cuisson t' iras .Le repas eut des allures de festin, ramenant la joie et la bonne humeur dans le chalet. Les deux jeunes finirent aux coins de la cheminé, un verre de rosé à la main, lisant les comptes de Bidle le Barde. La petit rouquine sentit le sommeil la gagner, et vint se blottir contre son narrateur, elle tomba en un rien de temps, et l'homme s'occupa de la mettre au lit, et de la border. Son corps était plus lourd que d'habitude, à moins que ce ne soit les forces du sorcier, qui venait à manquer ?En soit il n'avait pas beaucoup dormi les nuits dernières, ni même pris le temps de se reposer. Il avait besoin d'une bonne douche, et d'un long sommeil réparateur. Seulement, dormir était impensable, pas avec ce qui rôdait dehors. Il ne dormirait qu'une fois sur, que son sommeil ne coute pas la vie de sa belle. Invité Re Vagabondage en EcosseInvité, le Dim 6 Mai - 2111 1Le soleil se levait sur la forêt, les ténèbres de la nuit s'estompant face à un halo d'un bleu radieux émanant d'un demi-cercle rosé, contenant l'astre solaire rayonnant. Le temps était frais et la vie animale s'éveillait lentement. Avec délicatesse, il descendit lentement vers l'un des plateaux en hauteur, proche d'une toute petite clairière d'où l'on voyait une chaumière aux allures réchauffante et familiale. A travers ses bottes en cuir de suédois à museau plat, il ressentait malgré tout la rosé du matin se déposer à chaque foulée. A bonne distance de la chaumière le jeune homme s'arrêta. De la poche de son manteau de voyage, il sortit la carte. Cette carte était la plus ancienne et l'une des plus élaborée qu'Oliver avait conçut. Le parchemin vierge rien que lui demandait six mois de préparation entre potions et enchantements. Il n'était pas plus grand qu'une feuille de format standard, et représentait une carte du monde. A première vu rien de bien ce parchemin vierge une fois "scellé" par le lien du sang du propriétaire de la carte et de la cible, active l'enchantement et révèle la position de la cible par rapport à celle du propriétaire, la précision de la carte s'ajustant en fonction de la distance des deux concernés par le pacte magique. L'enchanteur a gardé la recette de cette carte secrète jusque là pour ne pas s'attirer la convoitise de mauvaises intentions. Cela avait été un véritable calvaire de soustraire du sang à Taylor sans éveiller ses soupçons, mais durant toute leur scolarité, le jeune Purple avait eu de nombreuses sourire satisfait étirait les traits du sorcier de 22ans qui se trouvait en face de la chaumière. Avec deux doigts à la fois bourru mais avec une précision mortelle, il étira sa moustache blonde, soudain d'humeur joyeuse. La carte ne pouvais mentir et elle indiqué une distance infime entre les deux individus. Une distance jamais atteinte depuis cinq ans. Un soupir de soulagement et de contentement s'échappa de ses narines tandis qu'il s'accroupissait un instant, l'air songeur...*Me revoilà Taylor, et ce serait inacceptable de ne pas en faire une bonne surprise. Tu as dû protéger les lieux. Mais peux-tu rivaliser avec moi sur ce terrain ? Je ne serais sans doute jamais en mesure de te battre, mais j'en attends la réciproque en ce qui me concerne. Laisse-moi te surprendre encore une fois mon ami, un grand voyage nous attend. *Il se redressa alors, sortant de ses songes pour sortir une latte de bois décorée de filins d'alliages cuivrés et ternis qu'il posa face à lui. Oliver trépignait, comme l'enfant qu'il était auparavant. Il sortit sa baguette, pointa la latte en bois et l'observa s'élargir et s'épaissir jusqu'à faire la taille d'une boite à chaussure. La latte devenait un coffret élégant que l'enchanteur ouvrit pour fouiller à travers différentes chemises contenant du papier vierge. Il en sortit une et le coffret se ratatina pour devenir un petit chevalet où il déposa le parchemin. Il pointa sa baguette sur sa tempe et se mordit le pouce, marmonnant une incantation tandis qu'il écrasait une goutte de son sang sur le parchemin. Ses yeux devinrent alors distraits tandis qu'ils se recouvraient d'un voile opaque. Le sorcier se leva et fit une grande marche d'un quart d'heure tout autour du périmètre qu'il avait définis, maintenant le sort à chaque instant et observant un maximum les alentours de la chaumière. Quand il arriva à son point de départ après avoir contourné entièrement la bâtisse, il se feuille était devenu une carte sur laquelle on pouvait distinguer les lieux schématisé des endroits que venait de parcourir notre enchanteur. Pendant dix minutes, il marmonnât sans interruption des incantations pour révéler les différents systèmes de sécurités qui s’affichaient un à un tout autour de la clairière. Puis malgré les incantations à répétition, plus rien ne s'afficha, mais Oliver ne semblait pas s'en satisfaire. Il se leva et tourna en rond un instant, repassant en revue ses connaissances. Puis il se rassit et recommençât à marmonner. Vingt minutes plus tard, il se leva, s'étira et marcha droit devant lui, agitant sa baguette par moment, comme s'il chassait les mouches. Alors la charmante chaumière sans activités aucune, tandis qu'Oliver s'en approchait et annulait les sorts de protection, changea d'apparence. Les volets d'apparences tous fermés devenaient ouvert alors que le sortilège de détection était brisé. Un rondin en bois menaça d'écraser tout net notre cher Purple tandis qu'il avait brisé le sortilège antibruit. Pour s'en sortir il avait utilisé le sort Glacius sous une puissante forme pour geler le tronc et les liens qui le faisaient balancer. Il les gela si fort que les liens cassèrent tout net, ayant perdu toute dorme de souplesse. L'arbre allait se fracasser et détruire tout risque de surprise si Oliver n'avait pas effectué un Wingardium Leviosa parfaitement réalisé et ce, in-extrémis. Une perle de sueur glissa d'un côté de son front, l'arbre était une manière efficace de dissimuler un piège dans un autre et ça le fit sourire que Taylor y pense. Malgré le sortilège antibruit disparu, aucun signe de vie n'était visible, ils devaient dormir. Le reste du parcours se déroula sans embuche particulière, et Purple pénétra dans la maison sans déclencher le moindre avertissement. Il entra dans le salon et aperçut une chevelure à aucun autre pareil qu'il identifia comme celle de Taylor. -Ben alors mon ami, tu te languissais tellement de moi que t'en a perdu le sommeil ?Le concerné se tourna, sans montrer signe de surprise quand à l'identité du nouvel arrivant. Il l'avait reconnu au son de sa voix. Ils se regardèrent un instant, détaillant des pieds à la tête leurs accoutrements. -Je vois que tu aime toujours autant mettre les gens à l'aise et dans un sentiment de sécurité. Mes protections t'ont au moins un peu ralentis ? fit remarqué Taylor avant d'enchainer sur Tu as de nouvelles bottes...-Protection ? Quelle protection ? J’ai brisé deux trois brindilles... et j'ai tout l'ensemble allant avec ces bottes mais c'est une bien longue histoire, qui j'en suis sûr, ne vaut pas celle de ton manteau, qui lui n'a pas changé...suivantDernière édition par Oliver Purple le Ven 6 Déc - 901, édité 1 fois Taylor MalëanSerdaigle Re Vagabondage en EcosseTaylor Malëan, le Dim 6 Mai - 2202 Depuis plusieurs heures, la jeune sorcière dormait paisiblement. Probablement crevée de la veille, tout son corps disposé à présent d'une régénération nécessaire à son bon fonctionnement. La nuit était longue, perchait au sommet du ciel, la lune narguait Taylor de son halo lumineux. Lui aussi avait sommeil, mais il refusait tout simplement de s' ne pouvait pas s'empêcher d'imaginer le pire, chaque fois que ses paupières supérieures, touchaient celles du battait des cils, contrant le sommeil comme il le pouvait, tantôt par la lecture d'un livre, tantôt en allant faire un petit tour dans les provisions. Tout son corps le tiraillait pour le faire dormir. Une longue complainte était jouée simultanément, par toutes ses articulations et os, qui craquaient et grinçaient, tel un robots dont les rouages rouilleraient. Le jeune sorcier, exténué, finit par s’asseoir par terre, appuyé contre le mur, face à la porte. Il rangea sa petite baguette dans sa manche, poignée en main, prêt à faire feu au moindre vent soufflait dehors, on pouvait entendre le hululement des chouettes alentours, qui jouaient de leurs voie enchanteresse, pour le plus grand bonheur du vagabond. Les feuillages vibraient dans un bruissement aiguë, et sans doute y avait-il une rivière pas loin, car en fermant un peu les yeux, le sorcier l' fermant un peu les yeux ?!Derechef l'homme se leva pour se mettre un coup de fouet. Il alla à la cuisine, en croisant sa belle allonger sur le lit. Le feu rougeoyait toujours dans le foyer, apportant cette délicate chaleur à la maisonnette. Une fois arrivé prêt de l’évier, il fit couler un mince filet d'eau pour se débarbouiller un peu. Les yeux grands ouverts, il retourna à sa place, serein. Puis quelque chose vint le troubler dans sa petite musique nocturne. Il avait beau se concentrer comme tout à l'heure, il n'entendait plus rien. Quelque chose ne tournait pas rond. Il se précipita au pieds de sa reveilles sorti de sa torpeur, la jeune lionne fit de son mieux pour présenter son meilleur ?-Écoutes moi bien, et ne te rendors pas. Il y a quelqu’un de paniquer, je pense savoir qui il est, sans quoi, c'est mes pièges qui nous auraient prévenu. Si c'est bien la personne que je pense, il était temps qu'il arrive. Je veux que tu te recouches, et que tu fasses semblant de dormir, garde ta baguette prêt de toi au cas ou, on ne sait jamais. Je vais me remettre à ma place, et si jamais tu m'entends te crier de fuir, tu fuis compris ?De nouveau prise de panique, bien qu'un peu plus sur d'elle, la sorcière s’exécuta. Elle dissimula sa baguette sous son oreiller, la serrant le plus fort possible dans son poing. Elle se recouvra de sa douce couette, et se prépara à bondir, au moindre signe de son vagabond était désormais, de nouveau face à la porte, arme en main. Il attendait impatiemment, de voir entrer son ami, ou sa victime. se qui ne tarda pas. Les volets du chalet s'ouvrir en un éclat, et la porte fut ouverte. Rassuré, il revit pour la première fois, Mr Oliver Purple. Le seul ami qu'il n'ai jamais eu. Il eu un large sourire, quand il entendit la voix caractéristique de ce alors mon ami, tu te languissais tellement de moi que t'en a perdu le sommeil ?Taylor pouffa dans un petit rire, avant de lui vois que tu aime toujours autant mettre les gens à l'aise et dans un sentiment de sécurité. Mes protections t'ont au moins un peu ralentis ? fit remarqué Taylor avant d'enchainer sur Tu as de nouvelles bottes...-Protection ? Quelle protection ? J’ai brisé deux trois brindilles... et j'ai tout l'ensemble allant avec ces bottes mais c'est une bien longue histoire, qui j'en suis sûr, ne vaut pas celle de ton manteau, qui lui n'a pas changé... En effet, depuis plus de cinq, le manteau qu'il avait, était tout à fait le même, à quelques éraflures et trous ne peux pas savoir, ce que je suis heureux de te retrouver enfant imbécile. Finalement, on dirait que tu n'a pas changé, toujours une grande gueule, mais à ce que j'ai pu voir, ton magasin n'est toujours pas sur pieds. Tu prendras quelque chose à boire ? J'ai que du thé à alla dans la cuisine,sortit une nouvelle tasse, et la remplit aussitôt. Cette dernière se mit à planer, jusqu'à se qu'Oliver la doute qu'il soit meilleur qu'avant, mais allons, si je n'ai pas le deux amis, avaient visiblement pour habitude, de toujours s'envoyer des pics, sans les prendre vraiment au alors, il parait que tu as besoin de moi ? C'est fou mais en cinq ans c'est la première fois que tu me demandes de l'aide non ?-c'est vrai, mais habituellement je n'ai que ma vie entre mes mains. Laisse moi te présenter n'avait pas bougée. toujours cloitré dans son lit, elle avait préférée restée discrète, jusqu'au mot d'ordre de Taylor. Après avoir entendu son nom, elle décrispa son poing, avant de se relever en se frottant les yeux. Enigmera PrewettGryffondor Re Vagabondage en EcosseEnigmera Prewett, le Dim 6 Mai - 2240 Un peu nerveuse, la jeune sorcière sortit du lit et alla se poster près de Taylor, sa baguette toujours à la main. C'était donc lui le meilleur ami... Era le dévisagea après l'avoir salué timidement. Grand, blond, sûr de lui. Physiquement impressionnant, Taylor paraissait affaiblit à côté de la carrure de son ami. - Era, je te présente Oliver Purple. Oliver, Enchantée de faire votre tendit une main vers le nouveau venu mais celui-ci ne la lui serra pas. La jeune lionne reposa alors son bras contre son corps, se rappelant la méfiance de Taylor lors de leur première rencontre. Il devait évidemment en être de même avec Oliver... Ils ne se connaissaient pas encore, comment pourrait-il avoir confiance ? La jeune femme observa les deux hommes qui se tenaient à côté d'elle. Ils semblaient heureux de se retrouver, et commençaient à parler de leur tenue vestimentaire en plaisantant. De jeux de mots en franche rigolade, Taylor lui apparu soudain sous un nouveau jour. Il avait retrouvé l'ami qu'il cherchait depuis longtemps, et malgré la fatigue qui le tiraillait, elle pu constater qu'il semblait soulagé et heureux. La jeune femme se sentait un peu stupide à rester plantée là , et préféra ne pas gâcher leur retrouvailles. - Je vais aller préparer quelque chose à manger. Vous avez peut-être faim ? dit-elle à l'attention d'Oliver. Mais sans attendre de réponse elle fonça à la cuisine. Elle sortit du placard les quelques brioches qui restaient, et le pot de confiture d'abricot entamé. Des éclats de rire lui provenaient du salon tandis qu'elle s'appliquait à étaler une généreuse couche de confiture sur chaque brioche. Un bien maigre petit déjeuner, mais ils devraient se contenter de cela. Combien de temps seraient-ils enfermés ici ? Era n'en savait rien, et la question disparut de sa mémoire aussi rapidement qu'elle était venue. Son plateau terminé, elle alla retrouver les deux hommes qui étaient à présent installés dans les fauteuils un peu défoncés de la petite chaumière. Le ton avait changé. Les deux amis semblaient parler sérieusement. Era ne capta que la dernière phrase du vagabond. - ... voilà pourquoi je t'ai demandé de venir. Tu comprends ? Oliver s'était redressé dans le fauteuil et tortillait d'un air distrait sa moustache blonde. Il s'apprêtait à répondre quand il vit Era déposer le plateau sur la table. Sans savoir pourquoi, elle se sentait mal à l'aise en présence d'Oliver. Il cherchait manifestement à la cerner, mais la jeune lionne se crispait dès qu'elle se sentait observée. Elle détourna alors le regard et attrapa une brioche. - Si je dérange je peux sortir. Vous devez avoir beaucoup de choses à vous dire. Invité Re Vagabondage en EcosseInvité, le Lun 7 Mai - 009 2précédemmentEra Prewette, la jeune femme semblait à l’aguait lorsqu'elle vint se présenter. Elle était plutôt jolie, un regard acéré bien que peu sûr d'elle sur le moment. Après tout, elle venait d'être réveillée. Devant les deux compères qui ne faisait que plaisanter, elle se sentie visiblement de trop et disparut dans la en vint alors aux faits, expliquant comment il s'était retrouvé face à des mangemorts dans les Highlands et avait due s'enfuir avec Era. Oliver ne comprenait pas vraiment ce qu'il attendait de lui, mais il avait bien fait de l'appeler, à eux deux, trois maintenant, ils seraient difficiles à capturer. Dans sa tête l'analyse de la situation faisait rage, les données s'accumulant. La petite Era était visiblement devenue sa protégée. En fin de compte s'était pour elle qu'il avait fait venir l'enchanteur. - ... voilà pourquoi je t'ai demandé de venir. Tu comprends ? C'est alors que la jeune femme entra, un plateau dans les mains. La déposant sur la table, leurs yeux se croisèrent brièvement et Oliver comprit que ce qu'il avait pris pour un manque d'assurance était en fait de la méfiance. L'enseignement de Taylor laissait sa marque... Le sorcier blond l'observa prendre une part de brioche puis se proposer de disparaître. *beaucoup de chose à nous dire, c'est sûr mais dans l'immédiat, une seule.* -non, bien sûr que non, je viens de vous rencontrer ma cher la moindre des curiosités serait de vouloir en savoir un peu plus. Votre petit déjeuner à l'air délicieux, mais je prendrais bien un peu de sucre avec mon thé, si bous avez...Oliver et Taylor croisèrent leurs regards une fraction de seconde tandis qu'era s'en allait de nouveau dans la cuisine. -Allons droit au but, je t'aiderai dans ta quête le temps qu'il faudra, mais une fois fini, ce sera à toi de m'accompagner, ce ne sera pas de tout repos non plus...Les deux sorciers se dévisagèrent et alors qu'Era réapparaissait, une sucrière à la main, Taylor acquiesça d'un hochement de tête. Ce qu'Oliver ignora, se tournant vers Era. -Ha, c'est parfait, merci bien. Dit-il en se servant du sucre. Assied toi je t'en prie, tu es ici chez toi il me s'exécuta et les trois compagnons mangèrent en silence, appréciant le moment simple mais agréable des retrouvailles et de la bonne nourriture. A tour de rôle, chacun observait l'autre. Cette situation était peu commune, mais Oliver se sentait bien et n'en éprouvait aucune édition par Oliver Purple le Ven 6 Déc - 905, édité 3 fois Taylor MalëanSerdaigle Re Vagabondage en EcosseTaylor Malëan, le Lun 7 Mai - 1033 Trois à table, dans le silence le plus complet, la situation fut assez vite, gênante. Les habitants étaient tous deux très fatigués de leur long périple, mais Taylor voulait mettre les choses au clair, et le plus vite possible. C'était d'une importance capitale. Ne voulant pas prendre des pincettes, il fallait être rapide et maintenant que nous sommes tous les trois réunis, je vais vous expliquer ce que j'avais en tête en faisant venir Oliver. Era, tu n'ais pas sans savoir qu'il est le seul ami que je me suis fait, mais ce que tu ignore, c'est qu'il est aussi mon plus grand rival. Cet espèce de vikings moustachue, est bel et bien le seul mage capable de me faire frémir en eut un petit gloussement, puis il sourit ? Je te bas quand tu veux poulet !-Et bien justement. Si je t'ai appelé l'ami, c'est pour cette raison. La jolie demoiselle que tu vois là sort tout juste de son école, et part un heureux hasard, nous avons été amené à nous ce temps je veille sur elle, et j'ai fini par m'y attacher, et c'est là que tu intervient. Je veux que tu m'aides à l'entraîner. Bien sûr cela n'est qu'une partie de la raison de ta venue. Si les mangemorts nous collent au train c'est parce qu'on vise la même relique. C'est long a expliquer maintenant, mais il me la faut absolument. Si tu peux te concentrer sur notre protection et la formation d'Era, je pourrais quand à moi, me concentrer sur comment manœuvrer ces foutus encapuchonnés. L'enchanteur leva les yeux de sur la jeune fille, pour les placer dans le champ de vision du une semaine, nous devrions pouvoir plier ça. Alors j'espère que tu as un peu de temps à m'accorder. Après cela, je serais tout à toi, pour le même nombre de jour, et sans grand blond se tripotait la moustache, l'air songeur. Ses yeux vacillaient entre son ami et la jolie rousse, comme s'il regardait un match de ping pong de haut niveau, et qu'il suivait la balle des yeux. Il se racla la gorge, posa son poing sur la table et dit-Alors c'est donc ça ? Tu t'es trouvé une amourette, et tu veux m'engager pour lui apprendre à combattre ? Et bah alors tu n'es plus capable de le faire toi même ou quoi ? J'ai du boulot moi tu le sais. Mais soit, en cinq ans, j'avais oublié comme il était bon que tu me tapes sur les nerfs. Je vais vous aider. On commence demain, vu ta tronche, va dormir, aucun somnombule n'est jamais venu à bout dun mangemort... dit le sorcier, pris d'un fou rire allé pour le mieux, selon son plan. Demain, connaissant Purple, l'entrainement commencerait à l'aube, et ne se terminerait qu'au couché. Durant de longues années ils avaient travaillés comme ça, et ce n'était que depuis peu de temps que le vagabond connaissait le mot "repos". L'entrainement serait rude, mais Taylor était sûr, que la petite lionne saurait s'en ne parlait pas, restant passive et totalement spectatrice de ce qui allait lui arriver elle plaçait une confiance aveugle en son nouvel ami, et savait qu'au final, la rendre plus forte était la meilleure chose à faire. Cependant dans un petit coin de sa tête, elle ne put s'empêcher de penser que pour elle aussi, tout semblait se concrétiser. En effet, elle était réuni avec l'homme qu'elle aimait, dans sa maison, recevant le seul ami de son "compagnon". présentation forcée ou non, il y avait eu présentation, et ça ne semblait pas déranger Taylor plus que ça, que son ami la nomme son "amourette".Il était encore tôt. La petite pendule dans le salon pointait les huit heures du matin. Après avoir finit sa tasse de thé, le vagabond se leva et rangea un peu le n'auras qu'à te poser quelque part par là ce soir. Je te laisse la joie de réactiver tous mes pièges, nous allons nous coucher. Elle a besoin de repos avant demain et moi, ça fait trois jours que je persiste avec moins de six heures de sommeil, si tu veux me reconnaitre demain, je dois lui fit un signe du pouce, montrant son t'en fait pas, je veille au grain, comme d' Era, nous allons nous soudain de ses rêves, la jeune fille encore assise à table finit de somnoler. Elle rejoignit son ami, lui attrapa la main, et tous deux disparurent dans la pénombre du chalet, dans un petit Bonne Nuit !Ils allèrent directement dans la chambre, où le lit trônait en son centre. Alors, pendant que Taylor se déshabiller, Era eu le premier reflex préventif de ça vie. Elle déposa sa baguette sous son oreiller, puis se coucha, les yeux rivés sur le torse de l'homme, qui désormais laissait apparaitre, toutes ces brûlures et que tu ne m'en veux pas de faire appelle à lui, mais c'est vraiment la seule personne en qui je peux avoir confiance. Dans une semaine, nous pourrons vivre enfin plus calmement, je serais serein, tout aussi, et peut être pourrons nous prendre la peine d'aller enfin nous chercher un animal de compagnie. Tout ça sera vite réglé, je te le oublies que tu lui à promis une semaine pour lui vrai, mais ce n'est pas un oubli, j'ai précisé que je garderais mais nuits, tout ça dans le but de venir te voir chaque jours, prendre soins de toi et vérifier que tu ailles bien. Il y'a moins d'une semaine tu m'as demandé si je voulais de toi, aujourd'hui ma réponse est oui. Je sais que tu as toutes les capacités nécessaire, et quand Purple partiras, tu seras en mesure de te défendre même seule. Je sais que j'ai beaucoup fait changer ta vie, et d'avance je m'en excuse. Alors pour me faire pardonner, après ma dette payer, nous aurons une conversation sur ce que nous allons faire. Je n'ai plus très envie de te quitter, et j'imagine que toi non prêt à tomber de sommeil, le vagabond se coucha, porta Era contre son torse et l’enveloppa de ses bras. Il l'embrassa sur le allons devoir décider d'à quoi ressemblera notre futur maintenant. Au moins pour le temps que ça fatiguée pour rester éveillée, la jeune rouquine s'était déjà endormie, au chaud, dans le creux de l'épaule de son compagnon. Un bruit sourd retentit. Oliver venait de rerentrer dans la maison, il venait sans doute de finir de réactiver les pièges. Rassuré de le savoir parmi eux, pour la première fois en trois jours, Taylor ferma les deux yeux pour dormir. Enigmera PrewettGryffondor Re Vagabondage en EcosseEnigmera Prewett, le Lun 7 Mai - 1537 Era se réveilla quelques heures plus tard comme elle s'était endormie, contre le torse brûlant de Taylor. Il dormait d'un sommeil profond, le visage lisse de toute inquiétude. Précautionneusement la jeune sorcière se retira des bras du vagabond, attrapa sa baguette toujours cachée sous l'oreiller, et se leva. Elle gagna la pièce principale de la petite maisonnette, mais Oliver ne s'y trouvait pas. Elle fit rapidement le tour du chalet, mais il n'était manifestement pas là . Sûrement devait-il être dehors en train de surveiller les environs ou de s'imprégner des lieux en vu du prochain entraînement. La jolie rousse se sentait prête, bien que les connaissances magiques de son nouveau maître l'impressionnaient au plus haut point. Ne tenant pas en place, elle retourna à la cuisine préparer du thé. Elle n'eut le temps de boire qu'une seule gorgée avant qu'Oliver n'apparaisse sur le seuil de la porte. Elle le salua d'un sourire avant de poser sa tasse fumante sur la table qui croulait à présent sous de nombreux parchemins et livres. - Enfin levée ! Si vous êtes prête, je vous attends à l'extérieur. Autant ne pas perdre de ton était donné. Le visage d'Era devint pâle en une fraction de seconde. Il ne rigolait pas, Taylor l'avait prévenu... - J'... J' ressortit de la cuisine, et Era entendit la porte d'entrée s'ouvrir puis se refermer dans un grincement. Elle fit couler de l'eau dans l'évier avant de s'en asperger le visage. Elle se sentait maintenant prête. Prête à apprendre. Prête à combattre. Prête à voir de quoi Oliver était capable. Prête à prouver ses capacités. Jetant un dernier coup d'oeil à Taylor qui dormait toujours dans la chambre, elle gagna ensuite l'entrée du chalet. Oliver l'attendait près d'un arbre un peu plus loin. L'air était doux, le soleil était masqué grâce à la forêt luxuriante, ne projetant que quelques rayons que les arbres ne pouvaient filtrer à travers leurs feuilles. Cette vision fit remonter des souvenirs dans la tête de la jeune lionne. Elle n'était alors encore qu'une enfant innocente et naïve, et elle s'amusait naturellement avec la nature qui l'entourait... Tiens ! Un bon point pour elle ! Oliver avait du faire le tour des lieux, certes, mais Era connaissait le coin comme sa poche, et elle était persuadée que ça lui servirait dans les minutes à venir. Elle chassa de sa tête son souvenir enfantin et s'approcha d'Oliver, baguette fermement tenue dans sa Je suis prête. Quelles sont vos règles ? Invité Re Vagabondage en EcosseInvité, le Lun 7 Mai - 1939 3précédemmentComme à son habitude, Oliver s'était éveillé sans mal dès que les premiers rayons de soleil filtrant à travers la fenêtre vinrent lui caresser le visage. Il mit sa baguette contre son oreille droite et l'enchanta pour rendre son ouïe beaucoup plus fine. Ce sort n'était pas sans danger, l'oreille interne étant susceptible de subir des lésions irréversibles si un son trop fort venait à être émis. Cependant, la maisonnette était calme et ceci lui permit de constater les respirations lentes et régulières de ses camarades, s'assurant du sommeil de ceux-ci. Il sortit alors et fouilla ses poches d'où il dégagea la latte de bois cerclée d'alliage contenant ses parchemins, et une bourse enchantée d'où il sortit un chaudron miniature... Il enchanta son chaudron pour lui redonner une taille normal et en sortit des vivres qu’il se mit à cuisiner. Quand le petit chaudron fut posé sur un feu fraichement allumé avec un bouillon consistant à l'intérieur, l'enchanteur se décida enfin a faire prendre à la latte de bois sa forme originale, un coffret à documents. Il en sortit plusieurs feuilles de différents voulait la former pour survivre, Oliver allait la faire survivre pour la fois tous les documents préparés et son petit déjeuné copieusement ingurgité, il pénétra à l'intérieur et sans un bruit, se rendit devant la chambre de Taylor. A l'aide d'un petit couteau destiné à préparer des ingrédients pour potion, il préleva un copeau de la porte. Sur son auriculaire gauche, un anneau composé de différents cerclages de métaux entremêlés formait en son sommé une boule de fil. De sa baguette, il toucha l'anneau dont la boule se desserra pour que les fils forment un petit réceptacle où Oliver plaça le copeau avant d'enchanter la porte. C'était l'anneau de Sépassur Kesalfas, un enchanteur du XVIIème siècle très doué mais peu sûr de lui dont les œuvres furent toutes ignorées hormis cet anneau qui a le pouvoir de se lier à un objet, signalant au porteur au moment où celle-ci s'active, la prochaine forme de magie utilisé sur l'objet. Ainsi Sépasur avait réussi à reprendre un peu confiance en lui une fois cette création fini, car elle lui permettait de contrôler le bon déroulement de ses enchantements. De toutes les reliques qu'Oliver a en sa possession, c'est la première qu'il trouva, dans l'enceinte même de Poudlard lors de sa quatrième le temps était compté, il fallait faire vite. Il enfourcha son ballet et pris le document le plus grand qu'il avait sortit. Il s'ensorcela de nouveau les yeux, le voile opaque cachant ses pupilles et sillonna pendant près d'une heure et demi une bande de forêt de long en large. Connaissant Taylor, la maison n'était pas connue de l'ennemi, et ceux-ci en ayant après lui et non Era, Oliver déduisit facilement que cette propriété devait être la sienne. Une fois le repérage fini. Il annula l'enchantement qui entravait ses yeux pour constater que son grand parchemin était à présent à l'éffigie d'une carte de la région. De tout ses parchemins, celui-là était le plus coûteux et le plus long à réaliser.... Il en possédait très peu et encore moins de sorcier en possédait tout court. Les enchantements pour le confectionner étant très complexe et pouvant gâcher en un instant des mois de préparation. Cependant, lorsqu'un tel parchemin était arrivé à maturation, et qu'il était "imprégné" d'un lieu, il était possible d'enchanter ce lieu directement sur le parchemin. Oliver n'avait qu'une semaine et la mise en place de l'exercice d'aujourd'hui par un autre moyen aurait pris un à deux jours. Avec cette page, il en aurait pour deux heures. Des pièges furent mis en place, aux extrémités les plus lointaines, c'était des pièges simples. Puis des pièges compliqués. Et plus en s'enfonçait, plus la difficulté augmentait. Des pièges cachés dans d'autres, des pièges qui était tout simplement des leurres. Au dessus des arbres, il avait refait un tour des lieux et avait marqué les endroits les plus facilement praticables par des pièges beaucoup plus nombreux. Aux endroits les mieux protégés, il avait laissé des coffrets avec de maigres vivres. Puis il s'était dirigé vers la maison. En entrant, il la vit déjeuner et après l'avoir saluée, il suis prête, quelles sont vos règles ? Oliver la fixa pour la première fois et malgré sa gêne évidente, la jeune Era se faisait violence pour soutenir le regard de son nouveau mentor. -En effet, bien agrippée à ta baguette, l'air... déterminée ? Tu dois être prête... mais pourquoi ?Oliver vit à son expression, qu'elle sentait que quelque chose se tramait, mais n'en cernait pas encore la nature. -Ben... Pour l'entraînement. dit-elle, ce qui arracha une sourire à pour l'entrainement, as-tu bien déjeuné ?[color=47D1CC -Suffisamment...[/color]-Suffisamment pour ? -Pour tenir jusqu'à midi...Le ton de la jeune femme semblait monter, Oliver en afficha un nouveau sourire, conscient de l'agacement engendré. Il savait que Taylor avait dû lui apprendre de bon trucs pour se battre et les base en vitesse. Ce qu'il oubliait, c'était que tous n'avait pas sa faculter à appliquer tout ce qui doit l'être et en temps voulu sans entrainement marquant ou régulier. -Je t'énerve hein ?-Non, pas du...-C'est bien, ça te sera utile... ou pas. Viens avec moi sur le balai...La jeune femme planta son regard dans celui d'Oliver, pour la première fois inquisitrice. -Ne me regarde pas comme ça, ça fait partie de l'entraînement. Tu viens ou tu reste ? Et elle se décida à monter, Oliver lui banda les yeux sans qu'elle ne protesta et fila aussi rapidement que son ballait le pouvait, jusqu'aux abords du terrain qu'il avait délimité préalablement. Elle regarda alentours un fois sa cécité fini et sembla vite prendre ses marques. -Je vais être concis, je n'aime pas les grand discours à la Taylor. Je sais que magiquement parlant t'as du potentiel et le connaissant il à dû t'aider à le développer -C'est...-Je ne demande pas de réponse, le temps est compté tu devrais écouter, c'est souvent plus instructif que de parler. Cette fois elle semblait vraiment a dû te parler aussi des règles de survie de base...Il fit mine d'attendre une réponse et voyant qu'elle gardait le silence, il sourit, hochant légèrement la aujourd'hui on va voir si tu t'en sors. Je t'ai demandé si tu avais bien mangé car nous sommes à deux jours de course à pieds de la maison et un et demi de marche. Si tu ne m'as pas démentit, c'est que Taylor t'as bien appris les règles de base. Economise ton énergie et utilise ta tête. Il est interdit de transplaner et de voler. Tout le reste est autorisé. Pour finir, on va te mettre en situation, c'est à cause de mangemort que tu dois te renforcer ? Alors je jouerai ce rôle aujourd'hui. Cache toi, piège moi si tu le peux, efface tes traces, créé en d'autres. Purple laissa Era partir en avant et revêtit une cape de mangemort. N'étant pas concerné par les règles, ce qu'il n'avait pas précisé, il prit son ballait et fonça pour la localiser. Une fois fait, il attendit qu'elle approche d'un piège. A ce moment il sauta du ballait pour atterrir juste devant elle, méconnaissable en mangemort, la réaction de la jeune femme ne se fit pas attendre. Dans un premier temps ses traits se défigurèrent, incarnant la terreur. Avant qu'elle ne puisse lever sa baguette, un expelliarmus informulé l'avait fait sauter de ses mains. Dans un mouvement de recule, un cliquetis se fit entendre mais elle ne le perçut pas où n'en fit pas mine et elle se crispa lorsque le mage leva sa baguette et qu'un éclair passa juste au dessus de son épaule. Elle se retourna et sursauta constatant un tronc en lévitation d'au moins une tonne juste derrière elle. En se retournant un air interrogatif sur le visage, Oliver pris sa voix la plus menaçante et prononça distinctement le sort d'Avada Kedavra. L'éclair vert prit la même direction que le Wingardium leviosa et ne toucha pas la jeune sorcière. Par trois fois en trois seconde, son corps lui avait signalé une mort certaine. Ses jambes flagellaires et elle s'assit sur le tronc qui venait de s'écraser derrière elle. Oliver enleva la capuche alors qu'elle se tenait le visage. -Taylor t'as parlé des bases, il ne te les avait pas montré n'est-ce pas ? On peut savoir affronter la peur sans pour autant la dompter. Le problème c'est que pour vivre dans un monde de combat, il faut la dompter. Car si elle te prend par surprise, tu est morte. Cette forêt est truffé de piège, gère la faim et ton énergie. Evite les embuches et rentre à la maison saine et sauve. Je ne te pourchasserais plus, plus pour le moment. Si demain soir tu n'es pas rentré, vive ou morte, je rentre chez moi, tu auras été trop longue. Gère ton temps comme tu le veux, sache qu'il est possible d'arriver dans les temps et dormir ce soir, libre à toi de choisir, mais sache que la nuit, bien qu'ayant de nombreux atout, se révèle souvent à double tranchant. Tu dois te sentir faible après ce traquenard et un repas si maigre, c'est ce, il s'abaissât, elle le regarda mais il ne fit même pas mine de la remarquer en tant que personne. Il passa deux doigts dans les cheveux de la jeune femme et en arracha trois alors qu'il se relevait, faisait volte face et partait sans laisser de trace.*Maintenant je vais pouvoir t'observer...*suivantDernière édition par Oliver Purple le Ven 6 Déc - 910, édité 2 fois Enigmera PrewettGryffondor Re Vagabondage en EcosseEnigmera Prewett, le Lun 7 Mai - 2214 Oliver venait de partir, laissant la jeune sorcière digérer l'épreuve qui l'attendait. Il ne fallait pas perdre de temps. Elle se leva, sa baguette toujours tendue devant elle, et observa l'endroit où elle se trouvait. *Ca me dit quelque chose. Je suis sûre d'être déjà venue ici...*Le soleil était haut dans le ciel, une légère brise venait lui caresser le visage. De quel côté se trouvait le chalet ? *Réfléchis, allez. Il ne peut pas t'avoir ici !* La jeune lionne sentit la panique la gagner peu à peu. Elle marchait rapidement, revenant sans cesse à son point de départ, sûre de se tromper de direction à chaque fois. - Bon, c'est pas comme ça que je vais rentrer. T'es pas bête, alors réfléchis ! Elle se parlait à elle-même dans un murmure. Comme si sortir les mots de sa bouche était semblable à les coucher sur du papier, et lui permettait d'y voir plus clair. - Dans un premier temps, situer la maison. Je connais cette forêt sur le bout des doigts, il faut juste que je me souvienne... Elle s'approcha d'un arbre et en caressa l'écorce. Les yeux fermés, elle parvenait à sentir la sève s'écouler dans l'arbre plein de vie. Tâtonnant millimètres par millimètres, elle sentit enfin la mousse sous ses doigts. Le nord ! La maison se trouvait dans cette direction ! Ragaillardie, un sourire aux lèvres, elle empoigna plus vivement sa baguette avant de lancer un "pointe au nord". La baguette tourna un moment sur elle-même avant de s'immobiliser sur sa gauche. Plus sûre d'elle maintenant qu'elle savait dans quelle direction aller, la jeune sorcière se mit à courir. Elle était certaine qu'Oliver l'observait, mais c'était là le but du jeu... La jeune femme ralentit sa course et préféra marcher. S'économiser... elle avait déjà oublié. Aux aguets, elle se méfiait du moindre piaillement d'oiseau, de la moindre feuille qui tombait au sol, de la moindre brindille qui craquait sous ses pieds... Oliver l'avait piégé dès le début. Il était évidemment qu'il avait semé le parcours d'embûches. Era les appréhendait. Il lui faudrait agir rapidement, la réflexion ne serait pas son alliée cette fois, elle n'en aurait probablement pas le temps. Elle marcha longtemps dans un rythme soutenu. Elle avait perdu toute notion du temps, se maudissant d'avoir laissé sa montre dans la salle de bain la veille au soir... Voilà qui compliquait un peu plus sa tâche. Même si le soleil n'était pas directement visible, Era savait que la journée commençait à toucher à sa fin. La forêt si agréable bien que stressante en cette situation, prenait ses allures de bois hantés. La pénombre gagnait peu à peu du terrain, et Era redoubla de vigilance.*La nuit, tous les coups sont permis.* Les oiseaux ne chantaient plus, la brise avait cessé de caresser le visage de la jeune sorcière, et l'air devenait plus froid. On entendait plus que la respiration saccadée de la jolie rousse dans la forêt tranquille. Tranquille... Justement. Era s'immobilisa soudain, tentant d'apercevoir le prochain piège d'Oliver. Quelque chose clochait, elle le sentait, mais ne parvenait pas à l'identifier. Tiraillée entre l'envie de continuer son chemin pour rentrer rapidement, et celle de ne pas bouger de peur de subir les conséquences d'un nouveau maléfice de son maître, Era se mit à trembler. L'énervement prenait le dessus, mais elle se calma rapidement. *Je n'ai pas le droit à l'erreur ! Une seule chance...*Elle inspira profondément plusieurs fois et usa à nouveau du sort des quatre points. Elle était dans la bonne direction. Mais elle avança d'à peine deux pas et se retrouva suspendue par la cheville, en totale lévitation au dessus du sol qui s'était ouvert en une brèche suffisamment profonde pour l'engloutir sans qu'elle ne puisse jamais revenir. Ses cheveux pendaient devant les yeux de la jeune femme qui hurlait de terreur. Elle n'osait plus bouger d'un pouce, attendant que le sortilège de levicorpus prenne fin. Son cerveau travaillait à toute allure. Comment sortir de ce traquenard ? Qu'est ce qu'Oliver avait pu préparer ? Elle ne connaissait pas assez les méthodes de travail de son nouveau maître pour avoir de quoi les analyser. Elle le savait fort et intelligent. L'entraînement était basé sur la défense de la jeune femme. Elle exploita alors cette piste. Le sang qui lui montait à la tête faisait résonner son coeur dans ses oreilles dans un battement désagréable et sourd, l'empêchant de réfléchir convenablement. En rouvrant les yeux, la jeune femme se sentit faiblir dangereusement. Le trou dans la terre s'était élargi. Un trou sans fin se préparait à la happer dès qu'elle tomberait au sol. Elle n'avait pas beaucoup de solutions... Soit attendre l'annulation du sortilège et tenter de se rattraper au dernier moment, soit annuler elle-même le sort et risquer alors la chute sans fin... Le temps filait. Cela faisait déjà dix minutes que la jeune femme était suspendue par la cheville, et elle ne parvenait pas à se décider. C'était du temps perdu... Alors tentant le tout pour le tout, elle mit fin au sortilège levicorpus et ferma les yeux, s'attendant à sombrer dans le néant. Mais il n'en fut rien. Elle tomba lourdement sur le sol et sa tête vint heurter un petit médaillon. En l'inclinant, le médaillon laissa paraître une nouvelle brèche dans l'arbre qu'elle visait. Un trompe l'oeil... Une projection. Elle s'était faite avoir une seconde fois ! Pestant contre elle-même du temps qu'elle avait perdu, elle reprit sa route vers le nord, en direction de la maison, après avoir allumé sa baguette d'un lumos et avoir fourré le médaillon magique dans la poche de son jean. Des larmes de fatigue coulaient silencieusement sur ses joues rosies par le froid. Elle trébucha plusieurs fois, se prenant les pieds dans des racines et dans diverses roches. La nuit était à présent totalement tombée. Son estomac grognait mais Era n'y fit pas attention. Elle voulait rentrer au plus vite, que cet entraînement cauchemardesque prenne fin rapidement. Era déboucha sur une petite clairière illuminée par la lune. Ses yeux s'illuminèrent alors. Cette clairière elle la connaissait, et surtout elle s'en souvenait ! Lorsqu'elle avait 8 ou 9 ans c'était ici qu'elle s'était perdue, rendant fous d'inquiétude ses parents. Elle vit au loin l'entrée du sous bois qu'elle cherchait et qui la conduirait à coup sûr à la maison dans à peine quelques heures. Elle s'avança à vive allure dans ce puits de lumière nocturne, jusqu'à ce qu'un éclair rouge vienne lui frôler l'oreille. Era se baissa alors. Les sorts fusaient sans s'arrêter, la jeune femme roula sur le sol, se redressa, bondit au dessus des sortilèges, s’aplatit à nouveau dans l'herbe... Elle était épuisée, mais manifestement pas la personne qui l'attaquait. Prenant ses jambes à son cou elle battit en retraite et couru se réfugier derrière un arbre. Les sorts frappaient le pauvre roi de la forêt sans répit, cherchant à creuser un trou à travers l'écorce pour parvenir à leur victime. - Stupéfix ! Era avait surgit de derrière l'arbre et visait l'endroit d'où semblait provenir l'attaque. Les éclairs cessèrent aussitôt. Toujours méfiante, Era observa l'invisible. Une silhouette encapuchonnée sortit des ténèbres et avançait rapidement en flottant dans les airs. Le sang d'Era se glaça à la vue des mains putréfiées de son adversaire qu'elle reconnu aussitôt. Le peu de chaleur qui habitait son corps semblait la quitter peu à peu. Elle fut envahie de tristesse et des larmes perlaient au coin de ses yeux. Il faisait maintenant un froid glacial et la créature s'approchait toujours plus près dans un murmure rauque. La jeune femme était figée d'horreur, mais elle n'oublia pas son objectif pour autant. Elle rassembla ses forces et pensa aussi fort qu'elle le pu à Taylor qui l'attendait à la maison. Elle se remémora leurs conversations, leurs promesses de se construire un avenir à deux. Elle ferma les yeux sur ce souvenir si puissant et fort et lança dans un hurlement - Spero Patronum ! Une forme argentée sortit de la baguette d'Era. Un cheval, imposant, fort et puissant, à l'image d'un immense percheron, prit lentement forme et se précipita en galopant dans la nuit sur le détraqueur. La silhouette disparut dans un souffle, en même temps que le patronus d'Era. La jeune femme tomba à genoux. Elle tremblait de toutes parts et tentait de retrouver une respiration normale. Elle se releva quelques minutes plus tard, avec difficulté, et reprit sa route. Caché au sommet d'un arbre, Oliver retira son capuchon et annula son déguisement de détraqueur.*Bien joué...**Qu'est ce qui mattend encore ?'*Le moral de la sorcière faiblissait. La nuit était bien avancée et elle avait retrouvé l'abri des arbres de la forêt. Elle marcha plusieurs heures avant de se rendre compte que quelque chose clochait. Toute à ses pensées, elle ne s'était pas aperçu qu'elle avait dévié de sa destination et se trouvait à présent trop à l'ouest... Elle revint alors sur ses pas, et enfin, au bout d'une longue heure, retrouva le bon chemin à prendre. L'obscurité diminuait peu à peu. Le soleil ne tarderait pas à se lever. L'estomac de la jeune élève criait toujours, mais Era continuait de l'ignorer. En revanche, si ne pas manger n'était pas un problème, il lui fallait boire... Elle s'approcha d'un petit buisson et récolta la rosée déposée sur les feuilles. Elle aurait pu faire appel à la magie pour étancher sa soif, mais elle estima plus raisonnable d'économiser le peu d'énergie qui lui restait pour la fin de son parcours. Aucun autre obstacle ne se manifesta. Elle avançait un peu plus rapidement dans la forêt qui s'éveillait peu à peu. Les oiseaux reprenaient leurs chants, la lumière se fit plus vive et agréable. Pas de doute, c'était bien le petit matin. La fatigue la tiraillait de toutes parts, pourtant elle savait qu'elle n'était pas encore arrivée. - Bon j'arrête ! Ses jambes refusèrent d'avancer davantage et elle s'adossa contre un arbre avant de glisser lentement jusqu'au sol. *Quelques minutes... Juste quelques minutes de repos...*Sans s'en rendre compte, Era s'endormit, bercée par le piaillement incessant des oiseaux affamés. Lorsqu'elle reprit connaissance le soleil était déjà son Non ! La jeune femme bondit sur ses jambes et se mit à courir après avoir vérifié qu'elle allait toujours vers la maison. Même traquée elle n'avait jamais couru aussi vite. Dans quelques heures le test serait terminé. Dans quelques heures Oliver risquait de repartir et elle allait devoir subir les foudres de son maître et la déception de son vagabond. A cette pensée son coeur se serra et elle accéléra davantage si c'était possible. Par chance, aucun autre piège ne vint la freiner et elle arriva enfin au rocher en forme de loup. La maison n'était plus loin ! Le soleil amorçait lentement sa descente pour laisser place à la lune brillante. Riant et pleurant à moitié, Era ne ralentit pas l'allure. Le chalet était enfin visible, mais elle fronça les sourcils en découvrant un corps inanimé devant la porte, deux hommes encapuchonnés au dessus de lui. Era stoppa sa course dans l'affolement le plus total ! Elle vit dépasser de la main de l'homme inerte une baguette qu'elle connaissait... - Taylor ! Le coeur de la jeune femme explosa de douleur. Elle couru droit devant, sans se soucier de mourir ou de vivre. Elle lança des stupéfix à haute voix et informulés. La rage déformait son visage . Elle s'apprêtait à user d'un sortilège impardonnable lorsque sans prévenir, les deux mangemorts disparurent ainsi que Taylor. La maison paraissait calme, laissant Era béate. De grosses larmes coulaient sur son visage fatigué et surpris, quand soudain la porte s'ouvrit, laissant paraître Oliver et Taylor, vivant... Taylor MalëanSerdaigle Re Vagabondage en EcosseTaylor Malëan, le Mar 8 Mai - 1238 Le petit matin venait de se lever, et Taylor, remit des ses longues heures d'insomnie, se leva doucement, dans une longue complainte. Le temps était léger. Un agréable soleil brillait à travers les petits carreaux sales du chalet. Les doux draps berçait le vagabond, le confortant dans son envie d'y rester un peu plus longtemps. Mais il avait dormit longtemps, et maintenant s'il ne se levait pas, il allait perdre du temps qui lui était précieux. Son ami l'avait rejoint la veille. Il avait enfin répondu à son appel pour son plus grand bonheur. Après cinq ans les deux amis étaient enfin réuni, et pourtant, il n'avait même pas pris le temps de discuter. Directement, comme des hommes d'affaires, ils s'étaient activés à leur tâche silence régnait dans le chalet. Seul le petit "tic-tac" de la petite horloge du salon se faisait entendre, mêlé au son des craquement du vieux bois de la maisonnette. Désireux de retrouver sa belle ainsi que son ami, le vagabond trouva enfin le courage de se lever. Il s'enleva de son doux linceul, quittant le pays merveilleux des songes, et revenir sur terre, la où tous ses problèmes se dirigea ensuite prêt d'une petite commode où était placé au dessus, son petit-fourre-tout en sortit un long pantalon noir, de tissus léger, et dont la largeur des pâtes était époustouflante. il saisit ensuite sa longue cape, qui à elle seul devait peser cinq bon kilos, vu la quantité de tissus qui avait dû être nécessaire à sa fabrication. Une fois habillé, Taylor prit la direction de la salle de bain, fit un léger brin de toilette, se passa de l'eau sur le visage, et frotta sa moustache, pour voir s'il fallait la raser. *convenable, tu as un petit sursis moustache, profites-en.*Après un rapide coup de main dans les cheveux, il les détacha, puis les rattacha plus proprement, les plaquant contre son crâne, pour ne plus le déranger. Une fois sa toilette fini, il fit le chemin jusqu'à la cuisine, en sifflotant un air de ne fut pas surpris lorsqu'il ne perçut personne à la maison. Sans aucun doute, l'exercice avait commencé depuis l'aube déjà , et sa belle devait en ce moment même, subir un terrible entrainement. Le jeune sorcier eu une petite tristesse à la pensée de voir Era, blessée ou totalement terrorisé, face à son ami, qui pourrait bien prendre plaisir à la faire son souvenir, Oliver était comme lui un acharné du travail, et il considérait que le meilleur moyen de progresser était la mise en situation, cumulée avec de grande tension, et un besoin de discrétion; si bien qu'à Poudlard, il aimait s'entrainer au sortilèges la nuit, dans le parc de l'école, en provoquant des duels, avec la maison des Serpentards, qui avait un jour osé le sa petite pensée pour sa belle, le jeune homme repris ses esprits. Aujourd'hui après tout, lui aussi avait du travail. Devant Era, il n'avait pas pu parler ouvertement à son ami, et son intention réelle, fut caché par un avait dit à son ami, qu'il aurait besoin de lui pour s'occuper de l'entrainement de la jolie rousse, pendant que lui ferait la course à l'artefact, mais la vérité en était tout autre. Il en avait assez d'être poursuivi, toujours dans l'inquiétude de se faire attaqué. Depuis que la gryffondor vivait à ses côtés, il ne pouvait plus se permettre de mettre sa vie en jeu, à chaque instant. Dans les prochains jours, le chercheur aura fait son travail. Au lieu de chasser la relique, c'était une chasse à l'homme qu'il allait préparer. Fatigué de ces combats, il n'y avait qu'un moyen d'y mettre un terme. Il allait retrouver la trace de ses anciens assaillants, et leurs botter les par cette nouvelle idée, le vagabond alla s'asseoir à table. Il reprit son livre qu'il avait laissé là la veille, ainsi que sa plume et son encrier. Sur une feuille de parchemin vierge, il posa la pointe de son pinceau, et une minuscule goûte d'encre s'imbiba. Il ferma les yeux, l'esprit rivé sur leurs combats de la veille. Il cherchait un signe distinctif, qui pourrait lui en apprendre un peu plus sur ses ravisseurs. Il pouvait entendre sa propre respiration, comme lors de ses premiers entrainements à l'animagie. Le vide complet dans son esprit. Calme, il fit défiler sous ses yeux le combat qu'il avait mené, image par image. Les mage noires qui les avaient attaqué hier, il les connaissait. Il en était persuadé maintenant. La voix de l'un d'eux était resté gravé dans sa mémoire. Il l'avait entendu, il s'en souvenait maintenant.*Le château de Windsor ! Alors c'est de là que l'on se connait hein ?*Quatre ans auparavant, l'un des mages noirs de la veille l'avait déjà attaqué. Suite à la mort atroce de l'un de ses acolytes , il avait fuit le champ de bataille, laissant le chercheur pour mort. Comment avait-il retrouvé sa trace, c'était une bonne question, mais au moins maintenant, son ennemi était identifié, le tout, c'était de les parti prendre un peu de pain et de beurre, car son ventre le tiraillé un peu. Il revint à sa place, et après une grosse tartine, il se mit à écrire. Écosse, Chasse à l' mémoire m'ait revenu. Je sais qui en a après moi. La première fois que je les ais rencontré c'était au château de Windsor, sa voix, c'était la même . Taylor bloqua un instant, les yeux perdu sur le papier il entendit retentir un cri au fond de sa tête*-Petit, petit, petit, petit !!*Il en était persuader. L'homme qu'il avait égorgé était celui qui quatre en plutôt c'était enfuit face à pense que le moyen le plus simple de les retrouver, sera d'aller au m'y rendrait demain, je dois d'abord en parler avec Oliver. Coïncidence ?-Quand on parle du loup, on en voit la queue !Oliver venait de pousser la porte d' encore, se n'est pas la meilleure partie de mon deux hommes se est bon de te revoir l'ami. Ta vie se passe comme tu veux ?-Bah ça, tu le sais, toujours à sa recherche, puis à la recherche de d'autres. Une vie à courir après un rêve, un peu comme toi au final. C'est le compte rendue de ces dernière années ?L'enchanteur pointait le cahier de en effet, ce sont tous mes mouvements, toutes mes découvertes, et aussi mon journal de bord de notre longue séparation. Je l'ai commencer dans l'idée de le publier un jour. Je me suis dit qu'au moins, ça pourrait me permettre de ma payer une belle retraite, et qui sait, peut être même t'aider à payer la tienne. J'étais justement en train de préparer, mon prochain fait, je dois te dire. Je ne cherche pas de relique, je veux juste trouver ses hommes, et m'en débarrasser, mais ça je suppose que tu l'avais deviné, et que c'est pour ça que tu as accepté de rester. Comme tu t'en doutes, je vais avoir besoin de ton aide, alors ne te blesse pas, pendant son entrainement. En fait, elle s'en sort bien ?L'enchanteur expliqua à son ami le début de l'épreuve. Comment il l'avait totalement terrorisée, et fait perde tous ses ça je suis partis. Je la surveille ne t'en fait pas. Puis un peu plus tard, j'irais lui mettre un petit coup de du récit, Taylor sourit. C'est vrai que ses méthodes étaient quelques peu dangereuses, et tortionnaires, mais au moins , elle en sortirait plus forte et plus sûr d'elle que jamais. Après la nuit qu'elle allait passer, elle n'aurait plus peur du combat très journée passa, et les deux hommes se remémoraient leurs passés, se racontant à tour de rôle des petites anecdotes sur leur vie antérieur. Autour de plusieurs tasse de thé, ils riaient, ensemble plus heureux que jamais de se retrouver. le soir commençait à tomber, et Taylor détourna les yeux de la conversation, pour les poser sur sa petite carte, où le bracelet d'Era, venait d'indiquer une fulgurante devrais peut être y aller, j'ai encore pas mal de boulot si on doit retrouver ses gars ne parla pas, il se leva,et sortit de sa poche deux bandes avec lesquelles il s'enveloppa les mains, puis il ouvrit la porte, et disparu, avec pour toute forme de salutation, un les, ta petite est trop fragile, et mes enchantements me démangent. Invité Re Vagabondage en EcosseInvité, le Mer 9 Mai - 1058 4précédemmentLa jeune femme paraissait maintenant ahurissante, les cheveux désordonnée, le bas de sa robe de sorcier souillée par la nature et son expression partagée entre le meurtre et le réconfort tandis que ses yeux allait d'Oliver à Taylor. -Tu es presque arrivée en retard... Mais pas encore, félicitation. Maintenant voyons quelques points. Il faut que tu lises cet ouvrage, ainsi que celui-ci. Taylor, toujours aux côtés d'Oliver, lui tandis deux grimoires de bonnes a revu ton parcours, c'est plutôt pas mal mais tu dois te perfectionner davantage sur les moyens en ta possession pour échapper à un piège. Si ça n'avait pas été un trompe l'oeil, jusqu'où étais-tu prête à tomber ?Encore un fois Purple utilisait les piques verbales contre elle. Mais la jeune femme, sage et attentive, du moins sur le plan éducatif, écoutait; se contentant de serrer la mâchoire. Puis les trois compères se dirigèrent vers la salle à manger où étaient disposés de maigres mets. Oliver expliqua à Era qu'il s'agissait de rester dans cette optique de survie pour le restant de la semaine, pour éprouver son endurance, ses réflexes, et analyser ses capacités de concentrations et de réactivités. Elle sembla quelque peu irrité mais ne le montra pas davantage. La conversation alla du parcours d'aujourd'hui aux activités de recherche de reliques d'Oliver. Puis elle questionna Taylor sur les études respectives des deux sorciers. Alors que le repas touchait à sa fin, Era se leva, expliquant qu'après la journée d'aujourd'hui, elle allait prendre une douche pour se coucher dans un lit confortable...-Ha mais en voilà une idée !! Sauf que ce n'est pas ce qui est la jeune femme avait compris, et se tourna vers l'enchanteur, sans enthousiasme mais néanmoins sans protestation. -Je vois... Quel est le programme ?-He bien il est simple. Tu viens de fuir à travers les bois, évitant pièges et poursuivant. Ce serait bête de gâcher tout ces efforts pour mourir dans ton sommeil. Monte au sommet de la chaumière et veille. Je manifesterai des présences inconnues par-ci, par-là , à toi de les repérer. Demain matin petit déjeuner et rapport. Puis le jeune homme pris une longue lampé de café avant de reprendre la de te rappeler l'importance de ne pas s'endormir. Endors-toi, je pars. Rate plus de la moitié des signaux, je pars. Tout est autorisé, par conséquent aucune règle en dehors des dernières établies. Des questions ? d'un pas alerte et assuré, la jeune femme grimpa à l'étage, sans même un regard pour la salle de bain lorsqu'elle passa devant. -Ce petit bout de femme est plutôt intéressant mon ami, je comprends que tu t'en entiche...-Ouai, ben ça risque de ne pas durer longtemps au rythme où tu va. T'es un peu dur avec elle... Ce n’est pas comme ça que tu va te faire apprécier. -J'suis pas venu pour me faire apprécier... viens mon ami, je vais avoir besoin de toi cette édition par Oliver Purple le Ven 6 Déc - 912, édité 1 fois Enigmera PrewettGryffondor Re Vagabondage en EcosseEnigmera Prewett, le Mer 9 Mai - 2311 Assise sur le rebord de la plus haute fenêtre de la petite chaumière, Era observait les environs. La nuit paraissait calme. Paraissait seulement... La jeune femme était consciente que cette nuit ne serait encore pas de tout repos. Malgré la fatigue qui la tiraillait au plus haut point, elle se saisit d'un des lourds grimoires qu'Oliver lui avait confié. Il était question de sortilèges de protection et de détection. Elle survola rapidement les pages jusqu'à trouver ce qu'elle cherchait. Ses yeux brûlaient de fatigue mais elle n'avait pas d'autre choix que de continuer. Après plusieurs minutes de lecture elle sortit de la maison, et prépara son terrain. Levant sa baguette, elle prononça - Cave Inimicum. Protego maison fut couverte d'un nouveau bouclier invisible. Le premier sort la préviendrait si quelqu'un tentait de pénétrer dans la maison, et le second protégeait toute intrusion... Ainsi parée et fière d'elle, la jeune sorcière retourna dans la maison et retrouva son poste d'observation. Elle se munit d'un rouleau de parchemin et d'une plume ainsi qu'un encrier, prête à noter le moindre mouvement louche. De sa fenêtre elle dominait un seul côté du chalet. Trop peu suffisant si quelqu'un tentait de s'introduire de l'autre côté... Elle se hissa alors à la gouttière près de la fenêtre, et grimpa sur le toit. D'ici, elle voyait tout ce qui l'entourait. *Parfait !* Elle s'installa en tailleur, en équilibre un peu précaire sur les vieilles tuiles. Il n'y avait aucun bruit, le silence était omniprésent, et la sorcière sentait ses yeux se fermer peu à peu. Chaque fois qu'elle se sentait partir, elle se réveillait en sursaut, manquant de tomber de son perchoir. C'est alors qu'un bruit atroce, long et aiguë retentit dans la nuit, brisant la quiétude de la forêt endormie. La jeune femme plaqua ses mains sur ses oreilles dans un réflexe vital, avant de se souvenir que son sortilège venait d'être déclenché. Elle se leva alors, regardant de tous les côtés. *Alors, où es-tu ?* Elle était là , la silhouette encapuchonnée repartait en courant dans la forêt après avoir été démasquée. Era se jeta en avant, attrapa la gouttière et se glissa jusqu'à la pièce où était posé son parchemin. Elle griffonna des mots à la va-vite, son coeur battant à tout rompre dans sa poitrine. *Et d'un...*Nerveuse, la sorcière descendit au salon. Cela lui avait semblé trop simple. L'enchanteur avait-il usé de sa magie pour tromper la jeune fille ? Era en était persuadée. A pas feutrés, elle fit le tour de toutes les pièces de la maison avant de constater que celle-ci était vide. Pour autant, la sorcière se sentait épiée. - Hominum Revelio !Le sortilège ne détecta aucune présence dans la maison, et la jolie rousse souffla d'apaisement. La nuit avançait lentement, et la fatigue prenait peu à peu le dessus sur l'adrénaline d'Era. Elle faisait les cent pas dans la maison, montant, observant, descendant, vérifiant... Elle nota deux nouvelles tentatives d'intrusion, à chaque fois déviée par ses sortilèges. La jeune femme commençaient à trembler. Elle avait englouti quatre thé, espérant ainsi vaincre le sommeil qui menaçait de la submerger à tout moment. La lumière du jour pénétrait enfin à l'intérieur de la maison, et Era somnolait à même le sol, tête rejetée en arrière sur le canapé. Le sortilège d'intrusion résonna une quatrième fois, et cessa quasi instantanément. Era se leva dans un bond, brandissant sa baguette devant elle. L'intrus avait enfin anéanti ses sorts de protection, il ne tarderait pas à passer à l'attaque. Mais par où ? Era avait verrouillé fenêtres et portes. Bien sûr, un sorcier entraîné n'aurait aucun problème à entrer dans la maison surveillée par une seule habitante... - Hominum Revelio. Elle usa à nouveau du sortilège et cette fois, celui-ci réagit. L'intrus se trouvait dans la cuisine. Tremblant de tous ses membres, la jeune sorcière s'avança lentement en direction du mage. Celui-ci surgit soudain devant la jeune femme, jetant un sortilège informulé. Era s'y était attendu, et elle cria "Protego !" au moment où le sort s'apprêtait à la toucher en plein coeur. Le sort ennemi ricocha sur la table en bois, la détruisant au passage. La silhouette encapuchonnée disparut dans un souffle, faisant tomber la jeune femme à genoux. Des pas résonnaient derrière elle, et alors qu'elle s'apprêtait à se défendre à nouveau, elle fut désarmée de sa baguette. - C'est bon, l'exercice est terminé. Lève toi, on va faire le la fois soulagée et inquiète de voir apparaître l'enchanteur et maître, Era obéit et suivit Oliver jusque dans le salon, attendant avec appréhension le verdict du sorcier... Taylor MalëanSerdaigle Re Vagabondage en EcosseTaylor Malëan, le Jeu 10 Mai - 2025 La nuit était tombée depuis un moment déjà . Au milieux de la forêt, le chalet se perdait peu à peu dans l'ombre des arbres, assombrissant l'esprit, et le cœur d'Era. Ce soir elle allait devoir rester éveillée, après la nuit qu'elle venait de paraissait plus que fatiguée. Ses yeux étaient lourds, et ils cillaient souvent sous le poids de la fatigue. Ses cheveux roux flamboyant étaient quand à eux tout emmêlés, et elle comprit ainsi la raison de la coupe de cheveux du teint pâle, elle était frêle. Ses mouvements se faisaient de plus en plus lents, et la nuit ne faisait que était venu voir Taylor dans la journée. Ils avaient beaucoup parlés, et ils avaient aussi mis en place le plan de leur attaque de ce lui non plus n'avait pas fermé l’œil de la nuit. Trop occupé de savoir si la jeune lionne allait survivre ou pas, il avait veillé toute la nuit sur la carte enchantée, qui donnait sa localisation. Profitant de ses insomnies, il dressa aussi le plan du lendemain, celui qui devrait lui permettre de retrouver la trace de ses mystérieux agresseurs. Il avait écrit sur son cahier de cuirC'est bon, j'en ai parlé à Oliver, et il pense que c'est aussi le meilleur moyen de les ils sont à ma recherche, je ferais en sorte de me mettre en évidence. Bien sûr, comme je m'y attendais, il a refusé que j'y aille seul. Il pense que c'est bien trop dangereux, même pour moi. Après tout il n'a pas tord. Je ne sais toujours pas qui ils sont, ni ce qu'ils me veulent. Étant donné que je n'ai rien trouvé de bon au château de Windsor, je suis prêt à leur donner mes résultats, si ils promettent de disparaitre de ma vie. Je me dois de protéger Era. Si ils refusent mes conditions, alors l'aide d'Oliver sera nécessaire. Je ne partirais pas avant de les avoirs trouver. Cependant, je ne peux pas me permettre de gâcher l'entrainement de notre élève, le vieux viking va s'occuper de me préparer je ne sais quel outil me permettant de l’appeler au cas où ça tournerait mal. Le départ est donc repoussait à demain après midi. De toute façon, je doute qu'ils me repère des le début, et il est fort possible que je soit obligé d'attendre plusieurs jours là -bas. penser à faire des provisions. Au moins, ça me laissera le temps de préparer le terrain, au moindre signe de magie, je serais averti immédiatement. Le vieux cahier se remplissait de plus en plus aux fur et à mesure. Taylor décrivait geste par geste, son plan de demain. Tout était minutieusement calculé, noté, puis développé sur ce grand croquis se dessinait, avec ici et là des petites légendes signalant des pièges, ou des chemins d'échappatoires potentiels. Un véritable plan se dessinait au fil de la plume du vagabond, puis il se leva, jeta un dernier coup d’œil sur son livre, puis, fier de lui, il dit- Demain. J'espère qu'il fera beau, je n'ai pas envie de voyager avec la vagabond quitta ensuite le salon, pour se diriger vers son petit sac, qui était déposé sur le lit. Il en vérifia son contenue et passa un certain moment à faire son inventaire. Méticuleux, il le défit trois fois, et le refit deux fois. Enfin sûr qu'il était prêt pour demain, il rejoint Oliver, au dehors de la maison, là où ils s'étaient donné rendez-vous pour l'entraînement de sa l'attendait es en retard. Je vois que tes vieilles habitudes n'ont pas quoi est-ce que tu parles moustachu, ce n'est pas moi qui passait mon temps à arriver en retard en cours, à force de me faire mettre la patté par les le fusilla du vrai, mais moi au moins je ne me suis jamais laissé marcher sur les pieds. Et au final, je te rappelle qui leur mettait la patté à la fin ?-C'est bon, laisse tomber. Alors tu as prévu quoi pour elle ?Le blondinet lui expliqua son rôle. Pendant qu'il parlait, l'air changea. Il paraissait plus lourd, moi chaud. Le vent commençait à se lever. Dans le silence de la nuit, aucun animal ne chantait. Les yeux rivés sur le chalet, les deux hommes virent une silhouette sur le toit. C'était elle. Elle avait commencée à préparer le terrain. Elle faisait de grand signe avec sa baguette, et tournait en rond, aux aguets. Prête, elle attendait patiemment des signes de vies. Invité Re Vagabondage en EcosseInvité, le Ven 11 Mai - 1313 5précédemmentEra regardais Oliver, quelque peu anxieuse. Visiblement elle n'avait aucune idée de si elle avait réussi ou non. Il était tard dans la nuit et d'ici quelques heures à peine, le soleil commencerais son ascension à toi jeune lionne. Tu as su improviser et la vitesse à laquelle tu as assimilée les rudiments des sorts de protection de propriété est plutôt impressionante. Cependant deux trois détails reste à peaufiner... Apprend à te camoufler des yeux des autres, voir sans être vu, voilà le nerf à échauffer sans le claquer pour se hisser vers la victoire. L'inconnu amène des sentiments déstabilisant. Ensuite, étudie davantage les livres que je t'ai donné. Ils te seront utiles si tu dois fuir, te cacher, voyager, traquer, surveiller... Avec de l'entrainement et de la persévérance, tu obtiendras les capacités pour détecter l'ennemi sans que lui ne le sache. Dans la cuisine tout à l'heure, tu es venu au contact ; erreur. Tu pourras dissimuler des pièges de captures dans des pièges de détection ou encore des pièges défensif caché dans des pièges de continua ainsi son explication, Era l'écoutant attentivement, faisant fit de son état proche du sommeil. Taylor écoutais dans un coin, griffonnant de temps à autres sur son cahier. Oliver jaugea Era du regard et vit qu'il était temps de mettre un terme à cette discussion, il continuerait le lendemain matin. =====================================================================Le soleil était à mi-chemin entre l'horizon et le zénith tandis que l'enchanteur peinait à se réveiller. Avec un raclement de gorge gras et peu glamour, il se redressa. Toujours à moitié assoupit, il se traîna jusque dans la salle d'eau. La pièce, de petite taille, arborait des miroirs ci et là sur les murs. Au centre se trouvais une vaste vasque où pouvait se tenir deux personnes. Oliver sorti sa baguette et sorti de son sac une maquette de banc. Il la disposa au centre de la baignoire et l'agrandit jusqu'à ce qu'apparaisse en taille normal un banc de massage. Il sortie de gros galets gris et lisse qu'il fit léviter et activa les pommeaux de douche situés juste au-dessus de la baignoire et s'installa sur le banc au-dessous. Un dernier coup de baguette avant de la poser, activa les galets qui se mirent à rouleau sur le dos du mage. L'eau s'écrasait en grosses gouttes sur le corps musclé et marqué de l'enchanteur. Les pierres roulaient et frottait, dénouant les muscles et les tensions du corps, sous sa peau, la chair devenait tendre et agréablement brûlante. Après un long moment, il se décida de sortir de sa torpeur et après quelques étirements, il descendit prendre son petit déjeuner. Era se trouvait également dans la cuisine et lorsqu'elle vit arriver le blond moustachu, elle esquissa un sourire et servi une seconde tasse de Oliver. Belle journée n'est-ce pas ?Oliver regarda dehors, le ciel était dégagé et l'on pouvait entendre des oiseaux piailler. Le vert/gris des végétaux s'était mué en vert/dorée, le tout baignant dans un halo lumineux. Oliver senti l'insistance du regard d'Era, sans doute cherchait-elle des indices sur le visage de son mentor quant à la journée d'aujourd'hui... Ou alors elle attendait patiemment une réponse à sa question. -En effet, belle journée. Ce qui n'est pas une mauvaise chose pour ton corps d'Era se raidit l'espace d'un instant. Visiblement elle n'était pas pressée d'entamer une nouvelle journée d'entrainement, sa nuit ayant été courte et ses derniers jours le programme. Et ce sera quoi ?-shopping et et lecture ? Je croyais que cette semaine serait composée d'un entraînement intensif...-C'est le cas. Je t'ai éprouvée physiquement, tu as été correcte. J'ai éprouvé ta capacité d'analyse, ton discernement, ton attention, tes connaissances, ta réactivité. Dans l'ensemble c'est plus que convenable, mais cela n'est que le descriptif de tes capacités. Vois les choses comme une oeuvre d'art. Une sculpture par Je dois avouer que je ne comprends pas tout... fit-elle, se redressant sur sa chaise, se concentrant bien voilà , une statue n'est que matière au final... Matière semblable à bien d'autres, composée des mêmes éléments, créée de la même manière que ses semblables. Mais Si la pierre vient à être taillée, elle prend alors une forme unique au monde et devient un modèle. La matière a des qualités et des défauts formés à force de roulement sur d'autres matières. La façonner élimine les impuretés tout en lui donnant un style et une âme, mettant en valeur ses qualités. Il en va de même avec un guerrier. J'ai cerné de quoi tu était faite. Tes qualités et défauts, ta manière d'agir et réagir. Je t'ai testé pendant deux jours pour voir si tes capacités naturelles te permettaient de faire face au danger au quotidien et tu t'en es bien sorti pour quelqu'un qui n'en avait pas l'habitude. La sélection de la matière est donc finie, tu es apte à être modelée. Le visage d'Era semblait saisir le sens principale de la conversation mais ne pas en apprécier le sens dans son être clair, les sorcier se font former de la même manière dans les écoles pour des connaissances générales, mais chaque sorcier à ses propres armes avec lesquelles il sera bien plus efficace qu'avec aucune autre. Ce matin, nous allons aller chercher de quoi te forger ces armes. De ce qui est de la sécurité et préparation du terrain, tu as ce qu'il faut comme arme. Néanmoins, il te faut davantage de savoir. Etudie la stratégie, moldu comme magique. Elle te servira dans tes choix aussi bien avant que pendant le combat. Cela rendra tes observations et tes réactions plus rapide. Tu apprendras à placer une situation sur un échiquier pour mettre échec et mat ton adversaire, le but ne sera pas de survivre aléatoirement comme tu l'as fait jusque là . Il s'agit de contrôler le combat. Aujourd'hui tu défends et attaque à l'instinct, comme le piège trompe l'oeil tu te souviens ?Au vu de son visage qui se renfrogna quelque peu, elle se souvenait le trou était réel, tu ne serais plus là . C'est à ça que te servira la stratégie, tu apprendras à donner des priorités et à analyser les différents plans possible. Tu ne subiras plus d'affrontement, tu les maîtriseras. Ton instinct sera ta défense, car rien n'est plus rapide qu'un réflexe. Et ta connaissance et ton analyse te servira à mieux diriger le combat vers une situation où tes pouvoirs auront l'avantage et tu apprendras à calculer différentes manières d'influencer un combat pour le mener vers l'objectif que tu lui auras décidé. Ce midi Taylor et moi allons partir, peut être pour deux jours... Ta première tâche est de protéger la maison, si revenir dans ce salon une fois que l'on sera parti s'avérait être trop facile, ce sera la fin de mon enseignement. Ta seconde tâche sera la suivante "Tu vas imaginer trois situations de combat. Une où tu auras l'avantage, une équitable et une où tu seras désavantagée. Tu devras expliquer en quoi tes adversaires te surpasse ou/et inversement. Tu écrira avant la lecture des stratèges, ce que tu aurais pensé faire dans chacun des trois cas. Ensuite et ceci pas avant l'étude stratégique, tu écriras de nouveau de quelle manière tu penserais répliquer. "-Ce matin nous allons aller dans une bibliothèque moldu puis je te montrerai mes ouvrages personnels. Tu chercheras les doctrines générales de différents stratèges. Tu te concentreras sur l'étude des doctrines te correspondant et ainsi tu pourras développer ta propre manière d'influencer les combats et ce en accord avec tes principes. En aparté, je te conseille de lire par la suite, les ouvrages stratégiques sur des doctrines qui ne te correspondent pas. Les connaître c'est aussi les reconnaîtres lorsqu'elles sont utilisées par d'autres... Ainsi tu pourras les contrer, mais je te parle là d'étude que moi-même je mène encore. Maintenant mettons nous en route, il faut être de retour pour le déjeuner, après quoi ton épreuve commencera et nous nous absenterons. suivantDernière édition par Oliver Purple le Ven 6 Déc - 915, édité 1 fois Enigmera PrewettGryffondor Re Vagabondage en EcosseEnigmera Prewett, le Ven 11 Mai - 2146 Comme prévu, l'élève et son maître s'étaient rendus dans une bibliothèque moldue et étaient revenus un peu avant le déjeuner les bras chargés d'épais volumes. L'enchanteur abandonna Era dans le salon, et partit fouiller dans son sac. Il revint quelques minutes plus tard et posa quatre nouveaux grimoires sur la petite table basse, déjà surchargée de bouquins. - Bon, tu as tout ce qu'il faut pour travailler efficacement. Tu as deux jours. Peut-être un peu plus, tout dépendra du temps que nous mettrons. Sois à la hauteur, ou je déglutit et acquiesça d'un hochement de tête. Elle s'apprêtait à se mettre au travail, mais Taylor la retint par le Tu vas avoir tout le temps de lire dès que nous serons partit. Viens manger, nous partons juste après le jeune femme lui sourit et le suivit dans la cuisine, sa main toujours dans celle du vagabond. Les trois personnes s'installèrent face à une table où croulaient divers mets passant du poulet rôti, aux pommes sautées, et finissant par un pudding. Les différentes odeurs vinrent chatouiller les narines de la jolie rousse qui dégusta sa viande avec gourmandise. Mais si le début du repas l'avait enthousiasmé, elle fut cependant incapable de toucher au dessert. Taylor et Oliver allaient partir d'ici quelques minutes, et un énorme noeud vint se créer dans l'estomac de la jeune femme. Elle tenta de paraître détachée, ne voulant surtout pas montrer son inquiétude à son enseignant ni à l'homme qu'elle aimait. Les deux hommes riaient en repensant à leur vie à Poudlard, puis soudain Taylor se Bon allez, il faut vraiment qu'on y aille là , on a assez se leva à la suite des deux amis, et les suivit dans l'entrée. Oliver attrapa son sac et ouvrit la porte d'entrée. Avant de sortir il se tourna vers la Tu as toutes les cartes en main pour réussir. A toi de jouer. Deux jours...Et sans ajouter quoi que ce soit d'autre il disparut à l'extérieur de la maison. Taylor vint alors se poster face à la jeune lionne et la regarda dans les Tout ira bien, j'ai confiance. Fais attention à toi, et ne t'inquiète pas pour nous. Deux jours ça peut sembler long, mais tu as de quoi t'occuper. Etonne ce foutu viking, tu en es capable !Era pouffa Compte sur moi pour le bluffer. Je compte bien mettre toutes mes connaissances en pratique. Mais vous, soyez prudents ! Tu as intérêt de revenir vivant et entier, sinon... Taylor l'arrêta en l'étreignant contre lui. - Stop. Je n'aime pas les au revoir. Je serais là dans deux embrassa furtivement la jeune femme avant de se tourner vers l'extérieur et de fermer la porte derrière lui, sans un dernier regard pour Era. L'estomac de la jeune femme se contracta douloureusement. Un *pop* bruyant retentit soudain. Les deux hommes venaient de transplaner. Era se sentait un peu fébrile, mais il était hors de question de perdre du temps. Elle sortit à son tour à l'extérieur de la maison et pointa sa baguette devant elle. *Cave Inimicum. Protego Totalum.* Era réactiva les sortilèges de protection. Elle réfléchit quelques minutes. Son premier objectif était de rendre la maison la plus sûre possible. - Evanescartae !Ce n'était qu'un détail, mais Era était à présent sûre que la maison était incartable. Taylor saurait toujours la retrouver grâce à son bracelet qu'elle ne quittait jamais, mais les ennemis potentiels auraient plus de difficultés à la trouver s'ils se basaient sur une carte de la région. Elle pensa ensuite à l'environnement qui l'entourait. *Personnificatum Bellicis*Les arbres et arbustes les plus proches de la maison s'animèrent soudain. Comme il n'y avait aucune menace, ils reprirent rapidement une pose normale, n'attendant que la présence d'intrus pour se manifester et contrer les mages se rendit à nouveau à l'intérieur de la maison, et commença à réfléchir aux pièges qu'elle pourrait poser pour rendre toute intrusion toujours plus compliquée voire impossible. *Collaporta*La porte d'entrée se scella dans un horrible bruit de succion. *Une bonne chose de faite, mais je vais devoir trouver mieux que ça si je veux coincer Oliver...* Tout en réfléchissant à ce qui pourrait ralentir l'enchanteur, elle s'installa sur le canapé. *Chaque chose en son temps, je trouverais peut-être mes réponses dans les livres.*Après une pensée douloureuse pour Taylor, elle commença à lire l'un des nombreux volumes qu'elle devait étudier. Re Vagabondage en EcosseContenu sponsorisé, le Permission de ce forumVous pouvez Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
je me brise lorsqu on me nomme