Bonjourl'automne Lespoilusdemalouisiane. L'automne On voit tout le temps en automne Quelque chose qui vous étonne, C'est une branche tout à coup, Qui s'effeuille dans votre cou : C'est un petit arbre tout rouge, Un, d'une autre couleur encor, Et puis partout, ces feuilles d'or, Qui tombent sans que rien ne bouge. Nous aimons bien c Letemps avec la mort, d’un vol infatigable Renouvelle en fuyant ce mobile univers ! Dans l’éternel oubli tombe ce qu’il moissonne : Tel un rapide été voit tomber sa couronne Dans la corbeille des glaneurs ! Tel un pampre jauni voit la féconde automne Livrer ses fruits dorés au char des vendangeurs ! Vous tomberez ainsi, courtes fleurs de la vie ! Jeunesse, Lécole était au bord du temps. Ah ! que n'y suis-je encor dedans Pour voir, au dehors, les colombes. Maurice Carême Mon école Mon éole est pleine d’images, Pleine de fleus et d’animaux, Mon école est pleine de mots Que l’on voit s’éhappe des pages, Pleine d’avions, de paysages, De trains qui glissent tout là-bas depuisle temps du soleil levant. L’air des mots. quelques mots. emportés par le vent. s’abandonnent dans les airs . l’un s’accroche à une branche. l’autre se perd dans les nuages. la plupart retombent. dans un champ fraîchement labouré. ils parsèment les sillons. dans l’attente d’un souffle . qui leur redonne un sens. sur un air verdoyant. Providence. Traditionnellement la poésie revêt la forme d'un texte versifié obéissant à des règles particulières en termes de métrique, de scansion, de rimes, s'inscrivant ou non dans une forme fixe. Cependant, la poésie moderne s'est affranchie du vers traditionnel, qu'il s'agisse de l'assouplir ou de s'en passer totalement. 0u9uS2. Lorsqu'elle ne se heurte pas à un cœur fermé, la poésie émanant d'un texte peut nous émouvoir un instant. Imaginez qu'elle nous accompagne un long temps, plusieurs dizaines d'années, ou encore toute une vie !Au début de sa vie de "Maitresse", avec des petits, Lily a découvert ces vers de Lucie Delarue-Mardrus, dont la rythmique, à la fois douce et sautillante, s'est imprimée dans sa mémoire. L’automne On voit tout le temps, en automne, Quelque chose qui vous étonne, C’est une branche, tout à coup, Qui s’effeuille dans votre cou. C’est un petit arbre tout rouge, Un, d’une autre couleur encore, Et puis, partout, ces feuilles d’or Qui tombent sans que rien ne bouge. […] Lucie Delarue-Mardrus 1874-1945 Elle a aimé répéter ces deux strophes, avec de nombreux enfants, en classe bien sûr, mais aussi lors de balades avec des petits neveux ou nièces. Elle s'en souvient comme d'une belle complicité, avec des éclats de lumière au fond des yeux ! Lors de l'opération du cœur de Fils-cadet, autour de ses cinq ans, lorsqu'elle lui tenait compagnie en salle de réanimation, elle a récité les vers, et bien d'autres encore, comme une chanson douce qui traverse le temps et les inévitables tourments. Bloquée dans un télésiège, les pieds pendant au-dessus d'une vingtaine de mètres de vide, la poésie est venue spontanément se poser sur ses lèvres. Et la nuit, parfois, lorsque le sommeil ne veut pas d'elle, elle trouve un apaisement, sous ses draps, en murmurant quelques vers encore. Odes à la nature et aux saisons, petites musiques mélancoliques ou joyeuses, Or du temps, impérissable… Sortie de vendredi après-midi au "P'tit bois". Monsieur Automne […] Je connais bien Monsieur Automne Son parfum de vent et de pomme, Une main froide, l’autre chauffée Au dernier souvenir d’été Monsieur Automne n’est pas triste. Hier, je l’ai vu en artiste Repeindre les bois en couleurs, Du brun d’écorce au rouge cœur. Carl Norac CONTRAT POESIE CM1 PERIODE 1 L`automne On voit tout le CONTRAT POESIE CM1 PERIODE 1 L'automne On voit tout le temps, en automne Quelque chose qui vous étonne, C'est une branche tout à coup, Qui s'effeuille dans votre cou ; C'est un petit arbre tout rouge, Un, d'une autre couleur encor, Et puis partout, ces feuilles d'or Qui tombent sans que rien ne bouge. Nous aimons bien cette saison, Mais la nuit si tôt va descendre ! Retournons vite à la maison Rôtir nos marrons dans la cendre. Le cartable d’Annabelle Le cartable d’Annabelle Aime les livres. Il avale en cachette Tous ceux de la bibliothèque. Le cartable d’Annabelle Se régale de fables, D’albums colorés, De romans policiers. Il connait le nom des fleurs, Des villes et des étoiles. Il n’est jamais seul, Il a beaucoup d’amis, Les livres en sont remplis. Lucie Delarue-Mardrus Hélène BENAIT Le bel automne Villanelle À pas menus, menus, Le bel automne est revenu Dans le brouillard, sans qu’on s’en doute, Il est venu par la grand’route Habillé d’or et de carmin. Et tout le long de son chemin, Le vent bondit, les pommes roulent, Il pleut des noix, les feuilles croulent. Ne l’avez-vous pas reconnu? Le bel automne est revenu. Raymond Richard C'est la rentrée Une feuille d'or, une feuille rousse, un frisson de mousse, sous le vent du nord. Quatre feuilles rousses, quatre feuilles d'or, le soleil s'endort dans la brume douce. Mille feuilles rousses, que le vent retrousse. Mille feuilles d'or sous mes arbres morts. Vite, vite, il faut se presser Le réveil a déjà sonné! Un peu raplapla, Toilette de chat. Petit déjeuner, Très vite avalé. Cheveux en pétard, Un peu dans le brouillard. On file comme l'éclair, Chaussettes à l'envers. Vite, vite, il faut se presser, C'est la rentrée! Sylvie Poillevé Alain Debroise Au pays d'Alphabet Au pays d'Alphabet, Les lettres s'ennuyaient ; Chacune dans son coin, inutile, Elles ne savaient que faire, Elles ne savaient que dire ! Mais un jour, le E, le A, le U se rencontrèrent... Eau ! Dirent-elles ensemble. Oh ! S'exclamèrent les autres. Le C, le R et le I poussèrent un cri, Signe qu'ils avaient compris. Et c'est ainsi que tout a commencé. Jacques Lafont Poèmes choisis Automne I Automne II Automne malade Chanson d’automne Chant d’automne L’automne I L’automne II L’automne III Le Poème Japonais Matin d'Octobre Soir d'automne Soir d'octobre Droit d'utiliser à des fins non commerciales, de partager ou d'adapter l'Œuvre. Pour cela, vous devez la créditer, intégrer un lien vers cette page du site et indiquer si des modifications ont été effectuées. Les nouvelles Œuvres créées à partir de celle-ci seront sous les mêmes conditions. Quand chutent les secondes Avec le passé pour cible Aucune heure qui vaille. Automne pluvieux Les jours raccourcissent Mon bien-être aussi. Orageux problèmes Mais derrière tout nuage Il y a un ciel bleu. — Stéphen Moysan Des espoirs, ô désespoir Atteignant la saison de leur majorité Les feuilles Pudiques Rougissent À l'idée de devoir Déshabiller Un arbre Pour leur première fois Automne — Essence/Neige Twitter Automne malade Automne malade et adoré Tu mourras quand l’ouragan soufflera dans les roseraies Quand il aura neigé Dans les vergers Pauvre automne Meurs en blancheur et en richesse De neige et de fruits mûrs Au fond du ciel Des éperviers planent Sur les nixes nicettes aux cheveux verts et naines Qui n’ont jamais aimé Aux lisières lointaines Les cerfs ont bramé Et que j’aime ô saison que j’aime tes rumeurs Les fruits tombant sans qu’on les cueille Le vent et la forêt qui pleurent Toutes leurs larmes en automne feuille à feuille Les feuilles Qu’on foule Un train Qui roule La vie S’écoule — Guillaume Apollinaire 1880-1918 Alcools Chanson d’automne Les sanglots longs Des violons De l’automne Blessent mon cœur D’une langueur Monotone. Tout suffocant Et blême, quand Sonne l’heure, Je me souviens Des jours anciens Et je pleure ; Et je m’en vais Au vent mauvais Qui m’emporte Deçà, delà, Pareil à la Feuille morte. — Paul Verlaine 1844-1896 Poèmes saturniens Chant d’automne Partie I Bientôt nous plongerons dans les froides ténèbres ; Adieu, vive clarté de nos étés trop courts ! J’entends déjà tomber avec des chocs funèbres Le bois retentissant sur le pavé des cours. Tout l’hiver va rentrer dans mon être colère, Haine, frissons, horreur, labeur dur et forcé, Et, comme le soleil dans son enfer polaire, Mon coeur ne sera plus qu’un bloc rouge et glacé. J’écoute en frémissant chaque bûche qui tombe ; L’échafaud qu’on bâtit n’a pas d’écho plus sourd. Mon esprit est pareil à la tour qui succombe Sous les coups du bélier infatigable et lourd. Il me semble, bercé par ce choc monotone, Qu’on cloue en grande hâte un cercueil quelque part. Pour qui ? – C’était hier l’été ; voici l’automne ! Ce bruit mystérieux sonne comme un départ. — Charles Baudelaire 1821-1867 Les fleurs du mal L’automne Salut ! bois couronnés d’un reste de verdure ! Feuillages jaunissants sur les gazons épars ! Salut, derniers beaux jours ! Le deuil de la nature Convient à la douleur et plaît à mes regards ! Je suis d’un pas rêveur le sentier solitaire, J’aime à revoir encor, pour la dernière fois, Ce soleil pâlissant, dont la faible lumière Perce à peine à mes pieds l’obscurité des bois ! Oui, dans ces jours d’automne où la nature expire, A ses regards voilés, je trouve plus d’attraits, C’est l’adieu d’un ami, c’est le dernier sourire Des lèvres que la mort va fermer pour jamais ! Ainsi, prêt à quitter l’horizon de la vie, Pleurant de mes longs jours l’espoir évanoui, Je me retourne encore, et d’un regard d’envie Je contemple ses biens dont je n’ai pas joui ! Terre, soleil, vallons, belle et douce nature, Je vous dois une larme aux bords de mon tombeau ; L’air est si parfumé ! la lumière est si pure ! Aux regards d’un mourant le soleil est si beau ! Je voudrais maintenant vider jusqu’à la lie Ce calice mêlé de nectar et de fiel ! Au fond de cette coupe où je buvais la vie, Peut-être restait-il une goutte de miel ? Peut-être l’avenir me gardait-il encore Un retour de bonheur dont l’espoir est perdu ? Peut-être dans la foule, une âme que j’ignore Aurait compris mon âme, et m’aurait répondu ? … La fleur tombe en livrant ses parfums au zéphire ; A la vie, au soleil, ce sont là ses adieux ; Moi, je meurs; et mon âme, au moment qu’elle expire, S’exhale comme un son triste et mélodieux. — Alphonse de Lamartine 1790-1869 Méditations poétiques L’automne Sois le bienvenu, rouge Automne, Accours dans ton riche appareil, Embrase le coteau vermeil Que la vigne pare et festonne. Père, tu rempliras la tonne Qui nous verse le doux sommeil ; Sois le bienvenu, rouge Automne, Accours dans ton riche appareil. Déjà la Nymphe qui s’étonne, Blanche de la nuque à l’orteil, Rit aux chants ivres de soleil Que le gai vendangeur entonne. Sois le bienvenu, rouge Automne. — Théodore de Banville 1823-1891 Les cariatides L’automne Voici venu le froid radieux de septembre Le vent voudrait entrer et jouer dans les chambres ; Mais la maison a l’air sévère, ce matin, Et le laisse dehors qui sanglote au jardin. Comme toutes les voix de l’été se sont tues ! Pourquoi ne met-on pas de mantes aux statues ? Tout est transi, tout tremble et tout a peur ; je crois Que la bise grelotte et que l’eau même a froid. Les feuilles dans le vent courent comme des folles ; Elles voudraient aller où les oiseaux s’envolent, Mais le vent les reprend et barre leur chemin Elles iront mourir sur les étangs demain. Le silence est léger et calme ; par minute Le vent passe au travers comme un joueur de flûte, Et puis tout redevient encor silencieux, Et l’Amour qui jouait sous la bonté des cieux S’en revient pour chauffer devant le feu qui flambe Ses mains pleines de froid et ses frileuses jambes, Et la vieille maison qu’il va transfigurer Tressaille et s’attendrit de le sentir entrer. — Anna de Noailles 1876-1933 Le coeur innombrable Le Poème Japonais Soir d’automne - Il est un bonheur aussi Dans la solitude. De temps en temps Les nuages nous reposent De tant regarder la lune. Rien qui m’appartienne Sinon la paix du cœur Et la fraîcheur de l’air. Buson - Basho - Issa — Stéphen Moysan En route vers l'Horizon Matin d'Octobre C'est l'heure exquise et matinale Que rougit un soleil soudain. A travers la brume automnale Tombent les feuilles du jardin. Leur chute est lente. Ou peut les suivre Du regard en reconnaissant Le chêne à sa feuille de cuivre, L'érable à sa feuille de sang. Les dernières, les plus rouillées, Tombent des branches dépouillées Mais ce n'est pas l'hiver encor. Une blonde lumière arrose La nature, et, dans l'air tout rose, On croirait qu'il neige de l'or. — François Coppée 1842-1908 Promenades et Intérieurs Soir d'automne Il est doux, ô mes yeux, lorsque le vent d'automne Cesse de s'acharner à l'arbre dont frissonne Le spectre dépouillé qui craque et tremble encor, De voir, dans l'air muet, où son vol se balance, Tomber en tournoyant à travers le silence, Une dernière feuille d'or. Quand au jour éclatant qui se voile succède Le crépuscule lent, humide, mol et tiède, Qui fait perler la mousse au dos des bancs velus, Il est doux, au jardin mystérieux, d'entendre Résonner dans le soir le rire obscur et tendre Des visages qu'on ne voit plus. — Henri de Régnier 1864-1936 Le Miroir des heures Soir d'octobre D’une année à l’autre La chute des feuilles Petit vertige du temps. Les vendeurs de marrons grillés Apportent la nouvelle en ville L’automne est arrivé. Quand, face à la lune, Un clin d’œil du soleil Fait rougir le crépuscule. — Stéphen Moysan Spleen 31 octobre 2012 3 31 /10 /octobre /2012 1500 La comptine de la sorcière Abracadabra, Chante la sorcière, Abracadabra, Je te change en chat ! Oubroucoudoubrou, Chante la sorcière, Oubroucoudoubrou, Je te change en loup ! Ibriquidibri, Chante la sorcière, Ibriquidibri, J’ te change en souris ! Par les poils de mon balai ! Jurait, crachait la sorcière. Par les poils de mon balai ! Je te transformerai En vieil hibou grincheux ! Tu dormiras au trou, Et la nuit, et le jour, Tu chanteras Hou ! Hou ! Que même la lune, oh, oui ! En pleurera de rire ! Par les poils de mon balai, Un, deux, trois, tu es fait ! Marie Litra dewplayer Merci James ! Published by Alice - dans Poésie 27 octobre 2012 6 27 /10 /octobre /2012 1000 Le bonheur en ce monde Carmencita, Couple enlacé doré Avoir une maison commode, propre et belle, Un jardin tapissé d’espaliers odorants, Des fruits, d’excellents vins, peu de train, peu d’enfants, Posséder seul, sans bruit, une femme fidèle, N’avoir dette, amour, ni procès ni querelles, Ni de partages à faire avec ses parents, Se contenter de peu, n’avoir rien de grand, Régler tous ses desseins sur un juste modèle, Vivre avec franchise et sans ambition, S’adonner sans scrupule à la dévotion, Dompter ses passions, les rendre obéissantes Conserver l’esprit libre et le jugement fort, Dire son chapelet en cultivant les plantes, C’est attendre chez soi bien doucement la mort. Christophe Plantin,1510-1589 dewplayer Published by Alice - dans Poésie 25 octobre 2012 4 25 /10 /octobre /2012 1800 La flûte et le roseau Un petit roseau m'a suffi Pour faire frémir l'herbe haute Et tout le pré Et les deux saules Et le ruisseau qui chante aussi ; Un petit roseau m'a suffi A faire chanter la forêt. Ceux qui passent l'ont entendu Au fond du soir, en leurs pensées Dans le silence et dans le vent, Clair ou perdu, Proche ou lointain ... Ceux qui passent en leurs pensées En écoutant, au fond d'eux-mêmes L'entendront encore et l'entendent Toujours qui chante. Il m'a suffi De ce petit roseau cueilli A la fontaine où vint l'Amour Mirer, un jour, Sa face grave Et qui pleurait, Pour faire pleurer ceux qui passent Et trembler l'herbe et frémir l'eau ; Et j'ai du souffle d'un roseau Fait chanter toute la forêt. Henri de Régnier, 1864-1936 Merci James pour cette odelette ... Published by Alice - dans Poésie 23 octobre 2012 2 23 /10 /octobre /2012 1800 Il est des mots ... Il est des mots dont les baisers Nous font penser qu’ils ont des lèvres, Ces mots sont d’amour, ou d’espoir, D’immense amour, d’espoir sans trêve. Ces mots sont nus et ils embrassent Lorsque la nuit perd son visage, Ces mots sont nus et se refusent Aux murs de ta déconvenue. Des mots soudains hauts en couleur Au milieu d’autres sans saveur, Des mots épées, inespérés Tels la poésie ou l’amour. Voilà le nom de qui l’on aime lettre à lettre tout dévoilé sur un bout de marbre distrait, ou de papier abandonné. Ce sont des mots qui nous transportent Là où la nuit est la plus forte, Jusqu’au silence des amants Qui s’étreignent contre la mort. Alexandre O'Neill, 1924-1986, poète portugais - comme son nom ne l'indique pas Obrigado, James ! Published by Alice - dans Poésie 20 octobre 2012 6 20 /10 /octobre /2012 1000 Vive le monde à l'envers ! Si Si la sardine avait des ailes, Si Gaston s’appelait Gisèle, Si l’on pleurait lorsqu’on rit, Si le pape habitait Paris, Si l’on mourait avant de naître, Si la porte était la fenêtre, Si l’agneau dévorait le loup, Si les Normands parlaient zoulou, Si la mer Noire était la Manche, Et la mer Rouge la mer Blanche, Si le monde était à l’envers, Je marcherais les pieds en l’air, Le jour je garderais la chambre, J’irais à la plage en décembre, Deux et un ne feraient plus trois ... Quel ennui ce monde à l’endroit ! Jean-Luc Moreau Pour l'amour à l'envers, c'est ici ! Published by Alice - dans Poésie 15 octobre 2012 1 15 /10 /octobre /2012 1000 Automne et marrons chauds L’automne On voit tout le temps, en automne, Quelque chose qui vous étonne, C’est une branche tout à coup, Qui s’effeuille dans votre cou. C’est un petit arbre tout rouge, Un, d’une autre couleur encor, Et puis partout, ces feuilles d’or Qui tombent sans que rien ne bouge. Nous aimons bien cette saison, Mais la nuit si tôt va descendre ! Retournons vite à la maison Rôtir nos marrons dans la cendre. Lucie Delarue-Mardrus On dit marrons » mais en réalité ce sont des châtaignes … les marrons ne sont pas comestibles ! Published by Alice - dans Poésie 11 octobre 2012 4 11 /10 /octobre /2012 1800 Octobre restera peut-être ... Le vent fera craquer les branches La brume viendra dans sa robe blanche Y aura des feuilles partout Couchées sur les cailloux Octobre tiendra sa revanche Le soleil sortira à peine Nos corps se cacheront sous des bouts de laine Perdue dans tes foulards Tu croiseras le soir Octobre endormi aux fontaines Il y aura certainement, Sur les tables en fer blanc Quelques vases vides qui traînent Et des nuages pris aux antennes Je t'offrirai des fleurs Et des nappes en couleurs Pour ne pas qu'Octobre nous prenne On ira tout en haut des collines Regarder tout ce qu'Octobre illumine Mes mains sur tes cheveux Des écharpes pour deux Devant le monde qui s'incline Certainement appuyés sur des bancs Il y aura quelques hommes qui se souviennent Et des nuages pris sur les antennes Je t'offrirai des fleurs Et des nappes en couleurs Pour ne pas qu'Octobre nous prenne Et sans doute on verra apparaître Quelques dessins sur la buée des fenêtres Vous, vous jouerez dehors Comme les enfants du nord Octobre restera peut-être Vous, vous jouerez dehors Comme les enfants du nord Octobre restera peut-être Paroles et Musique Francis Cabrel, 1994, Samedi soir sur la Terre Merci Marie pour cette belle illustration de la chanson de Francis Cabrel, poétique approche de l'automne ! Published by Alice - dans Poésie 9 octobre 2012 2 09 /10 /octobre /2012 1800 Calligramme Qui arrive à le déchiffrer ? Published by Alice - dans Poésie 6 octobre 2012 6 06 /10 /octobre /2012 1800 Le bonheur est tout petit Le bonheur est tout petit Le bonheur, c’est tout petit, Si petit que parfois on ne le voit pas, Alors on cherche, on cherche partout. Il est là, dans l’arbre qui chante dans le vent, L’oiseau le crie dans le ciel, La rivière le murmure, Le ruisseau le chuchote, Le soleil, la goutte de pluie le disent. Tu peux le voir là, dans le regard de l’enfant, Le pain que l’on rompt et que l’on partage, La main que l’on tend. Le bonheur, c’est tout petit, Si petit que parfois on ne le voit pas, Et on le cherche dans le béton, l’acier, La fortune, Mais le bonheur n’y est pas, Ni dans l’aisance ni dans le confort. On veut se le construire mais il est là, À côté de nous, et on passe sans le voir, Car le bonheur est tout petit. Il ne se cache pas, C’est là son secret. Il est là, près de nous Et parfois en nous. Maurice Carême Merci James ! Published by Alice - dans Poésie 2 octobre 2012 2 02 /10 /octobre /2012 2201 Le sonnet du bonheur Avec un cœur aimant partager sa maison, Travailler tous les jours pour narguer les névroses, Se reposer le soir en respirant les roses, Ou lire au coin du feu dès la froide saison. Se garder des flatteurs déformant la raison, Laisser la basse envie aux vaniteux moroses, Sur les actes d'autrui garder les lèvres closes, En deçà de l'orgueil tracer son horizon. Etre sincère, honnête et juste pour soi-même, Aimer les malheureux, rendre heureux qui vous aime, Etre bon sans jamais craindre d'user son cœur. Des aïeux disparus honorer la mémoire, Mépriser les honneurs, les titres et la gloire, C'est conduire sa vie au chemin du Bonheur. Charles Quinel,1886-1946 Published by Alice - dans Poésie Hors ligne 24 Septembre 2019 L'automne L'automne est comme toi et moi Une saison mélancolique Où il fait bon de s'aimer toutefois De part sa beauté romantique La douceur de ses couleurs cuivrées Nous incitent à nous promener Main dans la main dans cette forêt Où le temps semble s'arrêter Que cette saison paraît douce Revêtue d'or et de carmin Sous le tapis de feuilles mortes poussent De beaux champignons rois d'un festin Quelle bonheur de pouvoir ainsi nous aimer ! Dans le brouillard on s'est longuement embrassé Sachant tous les deux que désormais L'automne a remercié l'été. Perceval​ Hors ligne 24 Septembre 2019 L'automne L'automne est comme toi et moi Une saison mélancolique Où il fait bon de s'aimer toutefois De part sa beauté romantique La douceur de ses couleurs cuivrées Nous incitent à nous promener Main dans la main dans cette forêt Où le temps semble s'arrêter Que cette saison paraît douce Revêtue d'or et de carmin Sous le tapis de feuilles mortes poussent De beaux champignons rois d'un festin Quelle bonheur de pouvoir ainsi nous aimer ! Dans le brouillard on s'est longuement embrassé Sachant tous les deux que désormais L'automne a remercié l'été. Perceval​ Tu rentres formidablement bien dans la danse de l'automne _ on voit rouge à te lire en ce début de saison! Bravo Marc Merci de ce magnifique partage Belle journée Gros bisousss en toute amitié Isabelle ​ Hors ligne 24 Septembre 2019 Tu rentres formidablement bien dans la danse de l'automne _ on voit rouge à te lire en ce début de saison! Bravo Marc Merci de ce magnifique partage Belle journée Gros bisousss en toute amitié Isabelle Voir la pièce jointe 16658 ​Merci Isabelle ! Tu es en rouge, je suis en noir ! On valse au gré des feuilles qui virevoltent ! Bisous ! Marc Hors ligne 24 Septembre 2019 jolis vers ou l'amour et la melancolie ne font qu'un j'adore ....Vic Hors ligne 24 Septembre 2019 L'automne L'automne est comme toi et moi Une saison mélancolique Où il fait bon de s'aimer toutefois De part sa beauté romantique La douceur de ses couleurs cuivrées Nous incitent à nous promener Main dans la main dans cette forêt Où le temps semble s'arrêter Que cette saison paraît douce Revêtue d'or et de carmin Sous le tapis de feuilles mortes poussent De beaux champignons rois d'un festin Quelle bonheur de pouvoir ainsi nous aimer ! Dans le brouillard on s'est longuement embrassé Sachant tous les deux que désormais L'automne a remercié l'été. Perceval​j'ai aimé ce beau poème qui nous parle d'automnes d'antan,qui nous parle de cette douceur de ces automnes des forêt aux grandes taches d'or qui se mêlait aux cuivres roux et bruns, l'image que tu nous offre est tellement vraies et si belle! hélas, nous devrions être en automne,, mais il fait toujours aussi chaud dans la journée et en Lozère et dans d'autres régions aussi la nuit il commence a geler, je ne sais si nous aurons encore des ceps à cause de ses gelées! il n'y a plus de vrais automnes! Dernière édition 24 Septembre 2019 Hors ligne 24 Septembre 2019 Quel merveilleux poème comme tu sais l'écrire ,rien que la première phrase et déjà on est bercé par une douce romance ,,Merci Marc belle soirée bizzz Hors ligne 25 Septembre 2019 Un bien joli partage de saison Merci Chess Les saisons passent et nous on s’acclimate ! lol Amities a toi Perceval Hors ligne 25 Septembre 2019 Avec ça, tu as sans doute déjà gagné le concours qui s'ouvre demain ! je ne crois pas non ! il y a bien meilleur ! Mais c'est gentil de m'encourager Amitiés Perceval Hors ligne 25 Septembre 2019 j'aime cet automne, un peu d'été indien Idem ! l'été indien c'est encore les vacances qui se prolongent Amitiés, bisous Perceval Hors ligne 25 Septembre 2019 Comme une caresse automnale ton poème, Bravo! Amitiés. Merci Sim Profitons en bien car bientôt il sera bon de rester sous la couette bien au chaud ! Amitiés a toi Perceval Hors ligne 25 Septembre 2019 jolis vers ou l'amour et la melancolie ne font qu'un j'adore ....Vic Merci Victoria pour ton appréciation ! Amour et Mélancolie vont bien ensemble ! Tendres bisous Perceval Hors ligne 25 Septembre 2019 j'ai aimé ce beau poème qui nous parle d'automnes d'antan,qui nous parle de cette douceur de ces automnes des forêt aux grandes taches d'or qui se mêlait aux cuivres roux et bruns, l'image que tu nous offre est tellement vraies et si belle! hélas, nous devrions être en automne,, mais il fait toujours aussi chaud dans la journée et en Lozère et dans d'autres régions aussi la nuit il commence a geler, je ne sais si nous aurons encore des ceps à cause de ses gelées! il n'y a plus de vrais automnes! Oui tu as bien raison Emie Bien que en région parisienne on arrive a faire de bonne récolte de champignons ! Et puis il a un peu plut ca devrait donc se faire ! Amitiés et gros bisous Perceval Hors ligne 25 Septembre 2019 Quel merveilleux poème comme tu sais l'écrire ,rien que la première phrase et déjà on est bercé par une douce romance ,,Merci Marc belle soirée bizzz Merci jolie Fleurette ! Chaque fois que j'écris ton nom mes pensées s'envolent vers mon premier Amour ! j'adore Merci a toi ! tendres bisous Perceval Hors ligne 25 Septembre 2019 Une bien belle invitation à aller se promener en forêt, en cet " Automne " , si joliment écrit. Merci Marc .. Hors ligne 25 Septembre 2019 Une bien belle invitation à aller se promener en forêt, en cet " Automne " , si joliment écrit. Merci Marc .. C'est moi qui te remercie pour le petit com ! Trop gentil ! Amitiés, bies Marc CARLAME Invité Hors ligne 25 Septembre 2019 ICI en Belgique, l'atmosphère a un gout de pluie et l'automne sonne aux portes en ce mois de septembre, je regrette déjà le soleil et sa chaleur !! mais ton beau poème me fait remarqué que cette saison a aussi son charme, et il fait bon se promener sous le bois aux milles gaies couleurs, surtout avec sa moitié qui nous tient compagnie ! merci pour ce partage amitiés Hors ligne 25 Septembre 2019 ICI en Belgique, l'atmosphère a un gout de pluie et l'automne sonne aux portes en ce mois de septembre, je regrette déjà le soleil et sa chaleur !! mais ton beau poème me fait remarqué que cette saison a aussi son charme, et il fait bon se promener sous le bois aux milles gaies couleurs, surtout avec sa moitié qui nous tient compagnie ! merci pour ce partage amitiés Merci à toi d'être toujours la à me lire Ça me touche. Bisous

poesie l automne on voit tout le temps